« En cette année 2008, le ministère s’efforcera de mettre en place un centre de traitement du cancer. Nous travaillerons étroitement avec l’AIEA ou Agence internationale de l’Energie Atomique pour la réalisation de ce projet ». C’est ce qu’a dit le ministre de la Santé, du Planning familial et de la Protection sociale, Jean Louis Robinson, lors de la cérémonie de la célébration de la « Journée mondiale contre le cancer » qui a eu lieu hier, à l’hôpital HJRA d’Ampefiloha. Le cancer constitue la première (...)

« Dans la Région de Bongolava, presque la moitié de la population a eu le paludisme ou a pensé être atteint du palu. 2 ans passés, cette maladie a été la 2ème maladie, après la diarrhée, qui a frappé un grand nombre d’habitants. L’année dernière, elle s’est hissée au premier rang ». C’est ce qu’a dit le chef de Région samedi dernier lors de la cérémonie qui a eu lieu à Ankadinondry Sakay. De ces propos, force est de dire que cette Région est parmi les zones les plus paludiques à Madagascar. Le taux de prévalence (...)

Une maladie à vaincre. Il y a encore 1 585 lépreux à Madagascar qui sont sous traitement. Comparé aux années précédentes, ce nombre de malades a connu une baisse. Ils étaient 10 427 en 2000, et 6 602 en 2002. A l’heure actuelle, le taux de prévalence de la lèpre est à moins d’un cas pour 10 000 habitants, soit 0,85 cas contre 6,90 en 2000. (Voir tableau). Ce qui correspond à l’atteinte du seuil de l’élimination, selon la définition de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé). Après l’élimination, le (...)

80 % de la population de Toamasina II soit 95% des enfants, souffrent des puces chiques. Zone tropicale chaude, la ville de l’Est produit facilement les larves, la plage et le sable y contribuent fortement. Dans la commune de Mangabe, soit à deux jours de marche de la capitale de l’Est, 138 personnes d’un même fokontany subissent l’assaut de ces petites bêtes dont 135 des enfants. Quatre décès sont à déplorer. A Toamasina I, les 7% de la population subissent le même sort. 90% d’entre eux sont des (...)

11 801, tel est le nombre des personnes entrées à l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) Ampefiloha durant l’année 2007, selon les informations recueillies auprès du service de suivi et de communication de cet établissement. Parmi ces 11 801 personnes traitées, 5 841 ont subi des interventions chirurgicales, 1 249 ont requis les soins du service de réanimation médicale et 4 711 n’ont fait que passer au sein du service des urgences. Parmi les opérations chirurgicales, il y a lieu de marquer (...)

Le financement public alloué aux services de santé à Madagascar demeure très bas. Des organismes internationaux l'estiment à 5 euros environ par personne et par an alors qu'un minimum de 30 euros est souhaité pour que le système puisse maintenir un personnel de santé qualifié, fournir les médicaments essentiels et pour approvisionner l'équipement adéquat. Si ce seuil de 30 euros est atteint, 90% de morts prématurés seront évités. Cette condition sanitaire précaire explique le taux assez élevé de la (...)

Ordures et saletés sont les causes principales des maladies. La hantise du chikungunya pèse toujours sur la population. Un léger paludisme, et la personne affectée s’alarme. Peut-être une occasion malheureuse pour amener la population à se faire bien soigner. En tout cas, aujourd’hui, les infections respiratoires font rage. Hormis la saleté, aggravée par la saison des pluies, la capitale de l’Est s’avère exiguë par rapport à sa croissance démographie. Par ailleurs, pas plus tard que l’année dernière, la (...)

Le lieu est maintenant connu. C’est à Ivato, District d’Ambohidratrimo, Région d’Analamanga que sera construit le grand hôpital, fruit de la coopération sino-malagasy. « Les travaux vont commencer incessamment. Ce sera fait au plus tard dans 2 ans », a déclaré le ministre Jean Louis Robinson. Ce projet qui sera financé en grande partie par le gouvernement chinois coûtera 15 millions de dollars américains soit environ Ar. 30 milliards. Ce sont toujours les Chinois qui fourniront les matériels et les (...)

Une étape est franchie dans l’amélioration de la santé des Malagasy. Hier, le gouvernement chinois a remis des dons de médicaments et des instruments médicaux à l’Etat malagasy. Selon le ministre de la Santé, du Planning familial et de la Protection sociale, ces dons d’une valeur totale de plus d’ Ar 253 millions serviront à renforcer l’approvisionnement des hôpitaux desservis par l’équipe médicale chinoise, à savoir, Ambovombe (Région d’Anosy), Mahitsy (Région d’Analamanga), Sambava (Région de Sava), (...)

Selon le ministre de la Santé, du Planning familial et de la Protection sociale, tous les Centres hospitaliers universitaires et les Centres hospitaliers de référence bénéficieront des praticiens de haut niveau. Pour des soins de qualité Ainsi, le premier concours national d’agrégation en médecine humaine a été lancé officiellement mardi dernier au palais d’Etat à Iavoloha. Le président Marc Ravalomanana qui a assisté à la cérémonie a souligné qu’un tel concours permettra d’avoir des ressources humaines (...)

Décidément, le Polyclinique d'Ilafy ne cesse d'améliorer ses services au bénéfice des patients. Deux spécialistes en cardiologie en provenance de la Réunion et de l'île Maurice ont séjourné pendant quelques jours à Madagascar, non seulement pour le traitement des patients mais aussi afin de partager leurs expériences à leurs homologues malgaches. Ainsi, sur invitation de la Polyclinique et maternité d'Ilafy, les docteurs Ha-Mohsinaly de la Réunion et Yearoo de Maurice ont animé un débat axé sur la (...)

63,796 euros. C’est le montant du financement qui servira à l’achat d’une autoclave pour la stérilisation des matériels, d’un bistouri électrique pour les interventions chirurgicales et d’accessoires de moniteur de surveillance pour les opérations et soins intensifs. Ces équipements viennent à point nommé étant donné que ceux utilisés actuellement sont vétustes, alors qu’ils sont indispensables aux soins quotidiens à la clinique. L’octroi de ce don entre spécialement dans le cadre de l’Aide sous forme de (...)

Pendant trois jours (03), du 5 au 7 novembre 2007, au restaurant Le Bateau Ivre, un atelier de « Redéploiement de la supervision des travaux et installation des équipements » a réuni autour de la table quelque cent soixante (160) personnes acteurs de ces prestations dans le secteur santé national. Sept points principaux ont été traités qui doivent servir de repères dans la définition d’une feuille de route du développement de la santé. Il s’agit des « travaux restant à exécuter et les équipements (...)

Les efforts menés par le Gouvernement malgache pour la lutte contre le Vih /Sida devenue une priorité, sont désormais reconnus par différents pays. Prendre en main la santé des porteurs du virus s’annonce comme un travail de titan. En ce sens, deux représentants de EANNASO (Eastern African National Networks of HIV/AIDS Service Organisations) étaient à Madagascar dans le courant de la semaine dernière après avoir été à Maurice. Il s’agissait d’une visite afin d’établir un état des lieux de la maladie et (...)

« La vue c’est la vie » dit-on souvent. Selon l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), 570 000 Malagasy sur 19 millions soit 3% de la population souffrent de la basse vision ou sont handicapés visuellement. 180 000 d’entre eux sont des aveugles. Plus de 50% de ces derniers sont dus à la cataracte. « Tous ces chiffres sont sous estimés car il n’y avait pas encore eu des enquêtes menées à ce sujet à Madagascar depuis de nombreuses années » a fait savoir le Dr Solofonirina Lucille, directeur de la lutte (...)

Madagascar recense actuellement un taux alarmant d'individus porteurs du virus Hepatite B. Si dans le monde plus de 350 millions sont porteurs chroniques du virus, à Madagascar 5% de la population dans le milieu urbain en est touché, le cas est plus critique dans les milieux ruraux avec 26% des cas. Ces statistiques s'expliquent nettement par le fait que bon nombre de personnes ne connaissent même pas l'existence de la maladie, et ne savent quelles mesures ou précautions prendre. Sans (...)

La nutrition ? « Quand quelqu’un se porte bien, alors sa nutrition est bonne. » Et la malnutrition ? « Tu as vu ces enfants qui sont malingres, eh bien c’est parce qu’ils n’ont pas assez de nourriture ». Donc, c’est qu’ils sont mal nourris ? « Peu nourris, je dirais… » Et les malnutris ? « Là, tu me poses une question qui mérite l’intervention d’un spécialiste ». L’Office national de Nutrition ( ONN )- a organisé une formation pour les journalistes pour une meilleure compréhension de la lutte contre la (...)

Certains médicaments antidiabétiques présentent des risques d’aggravation d’insuffisances cardiaques. Vrai. Le docteur A.D. Patrick Rakotomalala, spécialiste en Médecine Interne, AFSA Endocrinologie-Diabétologie et Métabolisme a indiqué que ce n’est pas toutes les catégories d’antidiabétiques par voie orale qui présentent des risques d’aggravation d’insuffisances cardiaques, mais c’est plutôt la dernière catégorie d’antidiabétiques de la famille de rosiglitazone d’un laboratoire pharmaceutique dont nous (...)

Madagascar bénéficiera de 20 millions de dollars US par an pour lutter contre le paludisme. En ce qui concerne l’environnement, un appui financier d’un coût total de 60 millions de dollars par an, pour assister à son développement, viendra des Etats-Unis. C’est l’essentiel des informations recueillies lors de la visite d’adieu de Henderson Patrick, Directeur général de l’agence américaine Usaid, auprès du président de la République, Marc Ravalomanana, hier, dans la matinée au Palais d’Etat d’Iavoloha. Au (...)

Une menace réelle pour la Cité des Fleurs. Une épidémie de choléra sévit aux Comores, une île située à environ 250 km des côtes de Mahajanga. Selon les informations diffusées par le ministère français des Affaires étrangères, 566 cas de choléra ont été répertoriés en juin et juillet aux Comores principalement en Grande Comore. Une autre source a affirmé que la maladie y a déjà fait des dizaines de morts. Mahajanga est donc exposée aux risques de la maladie. Aucun cas de choléra, du moins jusqu’à présent, n’est (...)