80 % de la population de Toamasina II soit 95% des enfants, souffrent des puces chiques. Zone tropicale chaude, la ville de l’Est produit facilement les larves, la plage et le sable y contribuent fortement.
Dans la commune de Mangabe, soit à deux jours de marche de la capitale de l’Est, 138 personnes d’un même fokontany subissent l’assaut de ces petites bêtes dont 135 des enfants. Quatre décès sont à déplorer.
A Toamasina I, les 7% de la population subissent le même sort. 90% d’entre eux sont des enfants. Quelques fokontany sensibles, dont Mangarano, bénéficieront d’une opération d’assainissement.
Durant son passage à Toamasina, le président Marc Ravalomanana a donné une semaine aux autorités et responsables pour éradiquer ce fléau. Aussi, le ministère de la Santé, du Planning Familial et de la Protection Sociale a-t-il lancé l’opération de déparasitage. Les enfants et les personnes âgées seront les cibles principales. Par ailleurs, la syphilis gagne du terrain, toujours dans la capitale de l’Est, notamment au niveau des travailleuses du sexe. 26 % des « filles » dépistées portent la maladie, contre 7% en 2006. La sensibilisation est renforcée, pour éviter sa propagation qui pourrait aggraver la lutte contre le Vih-Sida.