Le sous-sol malgache renferme une multitude de ressources minières. Des métaux précieux aux gemmes en passant par des pierres semi-précieuses... . Malgré ces richesses à « gogo », Madagascar figure parmi les pays pauvres de la planète. Il s’agit, en fait, d’une exploitation irrationnelle des ressources minières existantes. Un spécialiste en la matière a pris l’exemple de l’exploitation aurifère à Madagascar. Dans les divers gisements aurifères déjà répertoriés à Madagascar ( Miandrivazo, (…)

« Transformer la nation en diffusant la pratique du leadership et en renforçant les capacités des acteurs de développement issus du secteur public et privé, et de la société civile ». Telle est la mission du National Leadership Institute of Madagascar. Le 3 mars 2008, à son site à Iavoloha, le Directeur Général du NLIM, Hubert Rakotoarivony, a présenté son catalogue de formation. En ce sens, une formation sera organisée, en partenariat avec Franklin Covey, une organisation leader dans le (…)

Les premiers bilans, après le passage du cyclone « Ivan » sur la côte Est, présentent en gros un spectacle de désolation. Pour ce qui est de la Région Analanjirofo, en particulier, la production de letchis, de girofle et de riz, premiers produits qui font sa renommée, a connu un désastre quasi total. 15 jours après le cyclone, les pieds de letchis, de girofle et autres produits agricoles ne sont plus que des arbres sans vie. « Paradoxalement, au lieu de donner la vie, l’eau de pluie, (…)

Création d'un institut national de formation. Tel est le défi que s'est lancé la Jeune Chambre Internationale de Madagascar pour cette année 2008. Selon Materne Bossou, directeur de la croissance et développement en Afrique et au Moyen-Orient, cet institut virtuel sera mis en place avant la fin de l'année. Les formations qui y seront dispensées seront conçues par l'université de la JCI. Les bénéficiaires pourront y devenir des formateurs, voire des concepteurs de formation. Par ailleurs, (…)

Le plan de travail annuel de la région Menabe a subi une modification suite au passage du cyclone Ivan. Une rencontre avec le ministre coach Harison Randriarimanana et les différents projets intervenant dans la région a été alors organisée. L’objet principal de cette rencontre étant l’harmonisation des actions pour sortir la région de Menabe de la pauvreté. Menabe recèle de nombreux potentiels si l’on ne cite que l’existence du pétrole à Manja. De plus, elle possède une superficie de 26 000 (…)

Des effets vestimentaires aux décorations, en passant par la gastronomie et l’immobilier, pour finir aux appareils électroniques et concessionaires auto. Le tout regroupé en un seul endroit sera présenté au « Chinatown in Tana », la première édition de la foire chinoise qui se tiendra au palais de sports du 24 au 27 avril prochain. Cet événement servira surtout de plateforme pour les opérateurs, aussi bien malgaches que Chinois, à tisser des partenariats, une véritable opportunité (…)

La Société « Anjavidy » basée à Toamasina a exporté en 2007 une quarantaine de conteneurs d’Anjavidy, connu sous le nom scientifique de Philippia Floribunda Benth, vers l’Europe. Elle emploie en ce moment10 personnes. Mais selon Laurent Guillet, responsable auprès de ladite société, ce nombre sera augmenté à 200 dans les trois ou quatre prochaines années. Par ailleurs, il envisage d’expédier une centaine de containers par an. Notons que l’usine est opérationnelle depuis une année. Les (…)

100 tonnes de crabes et 1300 tonnes de crevettes par an. Ce sont les quantités des produits halieutiques de Madagascar écoulées sur le marché européen par la société « Fair Madagascar ». Une société suisse dont l’investissement s’élève à 18 millions d’euros (49 601 millions d’Ariary) depuis ces deux années d’installation. Employant 800 personnes, cette société a mis sur pied deux usines, à Mahajanga et à Ambohibao Ambatolampy. Et également une ferme crevettière à Soalala. Les exigences (…)

Le conseil du gouvernement qui s’est tenu le jeudi 28 février dernier a décidé la suspension temporaire des exportations de pierres précieuses. Une mesure aussitôt mise en application. Or, ni le jour de reprise ni les motifs n’ont été évoqués. À près d’une semaine de cette prise de décision, ces détails demeurent méconnus. Aucune déclaration officielle n’a été effectuée jusqu’ici. La question se pose alors sur les origines et les tenants et aboutissants de cette mesure. Aucune explication de (…)

Madagascar possède d’énormes potentialités dans le secteur fruits et légumes. Cependant, le pays à encore beaucoup d’efforts à entreprendre en matière d’exportation. En 2006, l’Union européenne a importé 12 millions de tonnes de fruits et légumes. La Côte d’Ivoire détient une part importante, à raison de 226 000 tonnes par an pour une valeur de 352 millions de dollars. Viennent par la suite, le Kenya, avec 196 000 tonnes, le Cameroun avec 180 000 tonnes, le Ghana avec 82 000 tonnes (…)

Seulement 1/3 de la production de litchis est commercialisées. Chaque année, 60 000 tonnes demeurent inexploitées. Il faut alors que Madagascar assure la pénétration dans de nouveaux marchés. D’ici 2009, le projet d’exportation vers les Etats-Unis sera mis en œuvre. Mais, auparavant, dès cette année, les exportateurs vont expédier un container de ce produit vers la Norvège et vers la Finlande, soit 19 tonnes pour chacune, affirme le président du Groupement des Exportateurs de litchi (…)

Pendant que l’assainissement de la filière bat son plein, des opérateurs d’Antalaha s’interrogent sur le sort des investissements qu’ils ont effectués. Laisoa Jean Pierre, un opérateur en bois de rose, s’exprime en proposant des solutions. Interview. • MT : Monsieur Laisoa Jean Pierre, qu’en est-il actuellement de l’évolution de la situation à Antalaha? L.J.P. : Il y a plus d’un mois déjà, une grosse quantité de bois de rose a fait l’objet d’une saisie conservatoire à Antalaha. Ces (…)

Ces derniers temps, on assiste à une floraison des institutions financières spécialisées dans le microcrédit. Désormais, Madagascar compte 9 institutions dont ADEFI, MICROCRED, OTIV, SIPEM, ACCESS, CECAM, PAMF, CEFOR et APEM PAIQ. Fortement implantées dans la capitale, ces institutions financières font face à des concurrences très rudes entre elles. Lors de la cérémonie d’inauguration de sa quatrième agence sise à Tsaralalàna, le chef d’agence de Microcred a reconnu qu’il a constaté, après 2 (…)

Le fonds de refinancement pour les Institutions de Microfinance (IMF) est disponible depuis cette semaine. D'un montant de 4 millions de dollars, il est réservé aux Institutions agréées et exerçant dans les zones d'intervention du programme MCA (Millenium Challenge Account). Des appels à manifestation ont été publiés dans les journaux et une réunion d'information se tiendra le 7 mars prochain dans les locaux du MCA à Ankorondrano. Ce fonds qui n'est pas une subvention peut être alloué aux (…)

Ar. 806 millions pour la santé, Ar. 592 millions pour l'éducation, Ar. 169 millions pour la communication, le sport et la culture, et Ar. 86 millions pour la promotion féminine et autres projets. L'ONG FAMI, fondée en 1996 par le Père Julien Cadenas, opte pour les régions Bongolava, Analamanga et Itasy pour cette année 2008, dans la réalisation de diverses actions pour le développement de Madagascar. "Notre stratégie va de pair avec celle des Objectifs du Millénaire et du Madagascar Action (…)

MicroCred Madagascar vient d’inaugurer sa quatrième agence à Tsaralalàna, qui a commencé à être opérationnelle depuis le 2 janvier 2008. Un choix de localisation très stratégique du fait que ce quartier regroupe les plus importantes activités commerciales. Dans son discours, le Directeur Général de MicroCred Madagascar, a avancé quelques statistiques sur les réalisations de MicroCred depuis sa création, en décembre 2006 jusqu’en janvier 2008 : le nombre de clients qui frôle actuellement les (…)

Plus que de petits détails à régler et c'est parti ! À partir de cette année, les grandes entreprises pourront réaliser leurs déclarations en ligne. Il est à souligner que ces dernières ont des chiffres d'affaires annuels, supérieurs ou égaux à deux milliards d’ariary. Actuellement, 1000 dossiers sont traités au niveau de la Direction des Grandes Entreprises à Amparibe. Mais, selon les responsables auprès de ce service, si ce critère est pris en compte, ils ne seront plus que 700 environ. (…)

Les produits importés accaparent une part importante du marché local. Les produits « made in Madagascar » se font actuellement rares. Les articles qui occupent les étals sont majoritairement importés. Analakely, Behoririka, Tsaralalàna et les avenues sont submergés de produits importés. Les produits alimentaires, pour ne citer, entre autres, que la farine, les conserves, les biscuits, les fromages, voire le riz sont en totalité d’origine extérieure. Les jouets pour enfants, le textile, les (…)

Selon le ministre du Tourisme Harison Randriarimanana, l'Etat doit sécuriser les investisseurs, les mettre en confiance par la mise en place d'un environnement propice aux affaires. Actuellement, la compétition est rude entre les pays africains si bien que le gouvernement malgache a pris de nombreuses initiatives. Il s'agit entre autres de l'adoption des lois sur les investissements et sur les zones franches, des réformes des systèmes fiscaux et judiciaires, et de la loi foncière. Les (…)

Les étrangers apprécient les articles typiquement et d’origine malagasy, contrairement à la majorité des Malgaches. Selon une dame qui vend des nappes de table à Andravoahangy, les Italiens, les Allemands et les Français composent la majeure partie de la clientèle des arts locaux. Les Malgaches qui les achètent se comptent sur les doigts. Elle précise : « sur les dix clients qui achètent nos produits, un seul Malgache achète pour lui-même ou pour sa famille. Pour dire que nos articles ne (…)