Articles écrits par « Ndimby A. »
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« Premier tour dia vita ? »
jeudi 8 novembre 2018 |
Ndimby A.
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« Premier tour dia vita » (un seul tour suffit). En 2002, ce fut tout d’abord un slogan de campagne, puis devint un leitmotiv, avant de finir par être un credo. Conditionnés psychologiquement de cette manière, les partisans de Marc Ravalomanana ne pouvaient plus admettre autre chose, et toute éventualité contraire devenait sacrilège à leurs yeux. La profusion de résultats officieux a contribué à ajouter au trouble. La mise en place de komity miaro ny safidim-bahoaka a fini d'enfoncer le (…)
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samedi 21 octobre 2017 |
Ndimby A.
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Le Professeur Albert Zafy sera enterré ce week-end à Betsiaka. Depuis l’annonce du décès du premier Président de la IIIème République, les hommages affluent sur les réseaux sociaux. Son bilan fut peu flatteur sur le plan économique, noirci par un cercle de conseillers aventuriers et incompétents qui l’a amené sur le chemin tortueux des financements parallèles. Son bilan fut également peu reluisant sur le plan politique, tant et si bien qu’il a fini par passer dans l’histoire mondiale comme (…)
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vendredi 15 septembre 2017 |
Ndimby A.
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Il est révoltant de voir les manœuvres fallacieuses pour tenter de modifier l’article 46 de la Constitution. Le but malfaisant est de faire sauter l’obligation de démission du Chef d’État en exercice soixante jours avant la date de l'élection présidentielle. Primo, si cela gêne tellement celui qui a été amené à prêter serment sur ladite Constitution, alors il fallait y penser plus tôt et s’abstenir de se présenter à l’élection présidentielle. Secundo, avec tous les défis actuels qui (…)
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jeudi 6 juillet 2017 |
Ndimby A.
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Comment un homme comme le Président Rajaonarimampianina peut-il être aussi inapte à prendre des leçons du passé, malgré sa stature intellectuelle et son background d’enseignant universitaire?
La crise de 2002 est née de l’incapacité du Président Ratsiraka à trouver une réponse intelligente à la notoriété croissante de Marc Ravalomanana, et dans son obstination stupide à lui mettre des bâtons dans les roues à coups de tracasseries administratives, d’abord quand il était businessman à la tête (…)
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La rédaction de Madagascar-Tribune.com s’est réjouie de la libération de Yanish Ismael. Tout comme elle est dégoûtée du kidnapping de M. Chandarana. Tout comme elle s’est offusquée du kidnapping des enfants Arnaud et Annie à Toamasina. Et tout comme elle est écœurée des kidnappings de Malagasy qui sont sans doute moins médiatisés, mais qui sont de plus en plus fréquents. Car contrairement à ce que l’on croit, ces rapts ne visent pas que les étrangers et/ou les fortunés. Des compatriotes en (…)
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samedi 20 mai 2017 |
Ndimby A.
| 28448 visites
Pourquoi un éditorialiste écrit-il ? Pourquoi un lecteur vient-il sur la rubrique édito ? Pourquoi un lecteur commente-t-il un édito ? Quels sont les facteurs et les critères qui font qu’un édito ait ou non du succès : est-ce le titre, le thème, la signature, le jour de parution ? Le buzz créé par de récents articles de cette rubrique de Madagascar-Tribune.com invite à réfléchir sur ces questions.
Un éditorialiste écrit parce qu’il a des idées ou des opinions qu’il souhaite partager, avec (…)
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mercredi 17 mai 2017 |
Ndimby A.
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A chaque histoire de kidnapping de Karana, je suis trois fois écoeuré. Ecoeuré car je trouve extrêmement injuste qu’une communauté soit ciblée du fait de sa race, sous prétexte qu’elle serait fortunée. Cela me rappelle d’ailleurs les fondements vaseux de l’antisémitisme en Europe, où les Juifs étaient accusés de s’enrichir sur le dos des nationaux. Je suis également écoeuré par la réaction de certains de nos compatriotes sur les réseaux sociaux, qui approuvent, excusent ou affirment (…)
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Président investi le dimanche, Premier ministre désigné le lundi, Gouvernement nommé le mardi. Le Malgache rêve devant cette équipe conquérante et pressée de travailler . Veni. Vidi. Vici. Emmanuel Macron aurait pu faire sienne cette citation. En un an, l’homme a été érigé de simple technocrate quasi-inconnu à Chef d’État. Son mouvement est passé d'un statut de clan d'envergure modeste à celui de parti politique vainqueur de la présidentielle, et ce, dès la première participation. Le (…)
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Quel que soit le point de vue sur sa vision politique ou sa personnalité, le parcours d'Emmanuel Macron ne peut que forcer le respect. Malgré une carrière professionnelle plus qu’honorable, il est politiquement parti de "pas grand-chose" il y a un an. Mais peu à peu, il a gagné ses galons de présidentiable face aux "grands partis", avant de devenir Chef de son État par la voie des urnes à 39 ans. Exactement le même âge auquel Didier Ratsiraka avait obtenu les rênes de Madagascar par le vote (…)
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C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès à la Réunion de mon ami Christian Chadefaux. A l’époque rédacteur en chef de l’Express de Madagascar, c’est lui qui m’a permis de faire mes premières armes comme éditorialiste politique. Il m’avait fait l’honneur de publier de manière assez régulière mes papiers durant la crise de 2002, sous une signature légèrement différente de « Ndimby A. ». A l’époque, j’avais décidé d’écrire pour manifester mon opposition au coup d’Etat perpétré (…)
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Quel est le lien entre la décision du Ministre de l’éducation de fermer certaines écoles coraniques à Madagascar, d’une part, et le second tour de la présidentielle en France pendant le week-end à venir, d'autre part ? La réponse est simple : la crainte générée par l'ombre de l’islamisme radical.
Je soutiens à 100% l’initiative du Ministre Paul Rabary au sujet de la fermeture de ces écoles. Toutes les polémiques d’accusation d’islamophobie sont ridicules. J’espère juste qu’il (…)
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lundi 24 avril 2017 |
Ndimby A.
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Le premier tour de la présidentielle française a redonné ses lettres de noblesse aux sondages d’opinion, après une période où leurs prévisions s’étaient systématiquement avérées erronées. Qu’il s’agisse de la victoire annoncée d’Hillary Clinton aux Etats-Unis, du triomphe attendu d’Alain Juppé aux primaires de la droite et du centre, ou encore de Benoit Hamon comme quantité négligeable aux Primaires socialistes. Mais hier, le résultat final a inversé la tendance de décrédibilisation des (…)
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samedi 22 avril 2017 |
Ndimby A.
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Depuis l'évasion de Claudine Razaimamonjy, l’opinion publique était à cran contre plusieurs département ministériels soupçonnés, à tort ou à raison, de l’avoir favorisée. Mais jeudi, ce sont d’autres changements ministériels "mineurs" qui ont eu lieu. Le message est donc très clair. Primo, le pouvoir a décidé de montrer le peu de cas qu’il faisait de l’opinion publique au sujet du #ClaudineGate, malgré le caractère scandaleux et abracadabrantesque de cette affaire. Secundo, la clique (…)
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mardi 18 avril 2017 |
Ndimby A.
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On dit que quand on veut, on peut. Mais l’inverse est-il vrai ? Depuis l’évasion de Claudine Razaimamonjy, les déclarations de divers responsables se multiplient pour inventorier les actions possibles, les procédures juridiques utilisables et les négociations diplomatiques à entreprendre. Mais jusqu’à ce jour, tout n’est que simple Mur des Lamentations. Si les solutions semblent de prime abord faisables, aucune personne dotée de l’autorité pour ce faire n’a engagé d’intervention officielle (…)
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mercredi 12 avril 2017 |
Ndimby A.
| 11045 visites
Légitimité du pouvoir. De quelle légitimité vont encore pouvoir se prévaloir les autorités de ce pays, avec une "affaire Claudine" qui souligne l’absence d’un chef d’orchestre à faire respecter l’état de Droit, et un État qui laisse faire certains dérapages et abus au mépris des lois existantes. Alors que le Bianco et les magistrats de la Chaine pénale, suivant la trace des trois enquêteurs de l’Inspection générale de l’Etat, ont fait leur travail, de l’autre côté, des maillons débiles (du (…)
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samedi 8 avril 2017 |
Ndimby A.
| 9063 visites
Avec l’affaire Claudine Razaimamonjy, l’équipe actuelle au pouvoir a une occasion en or de faire le tie-break. Autrement dit, de rompre avec l’image peu reluisante qu’elle traine depuis 2014 en matière de gouvernance. Si dans tous les pays du monde, la politique nécessite le renvoi d’ascenseur envers les sponsors de campagnes électorales, à Madagascar le manque de scrupules de certain(e)s parvenu(e)s depuis 2014 commence à rendre les choses beaucoup trop voyantes. Les frasques réelles et (…)
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lundi 20 mars 2017 |
Ndimby A.
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Ahmad. Faut-il se réjouir de son élection à la tête de la Confédération africaine de football (CAF), juste parce qu’il est Malgache ? Je laisserai cela aux ébaubis du nationalisme exacerbé, envers lequel j’ai autant de méfiance que pour les adeptes du corporatisme. Autrement dit, cette approche qui consiste à favoriser la protection mutuelle des membres de la même profession que soi (ou des compatriotes), sans nécessairement tenir compte des qualités et défauts, ainsi que des réussites et (…)
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jeudi 22 décembre 2016 |
Ndimby A.
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Dans la tribu des Peaux-Rouges qui vit sur la Grande Ile, le clan des Ecrevisses Marbrées est dans la tourmente. Un de ses porte-paroles favoris, Mouton Beau Parleur, est en train d'être sérieusement inquiété par la justice. Officiellement, la raison serait le rôle perturbateur qu'il aurait joué dans la résistance à l’exploitation aurifère que le clan des Visages Jaunes a tenté de mettre en place au Beau-Village-Qui-Rend-Nostalgique. Dans les coulisses, ceux qui enragent d'avoir perdu les (…)
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lundi 28 novembre 2016 |
Ndimby A.
| 9851 visites
Le rideau est tombé sur Antananarivo 2016, le XVIème Sommet de la Francophonie. La dynamique optimiste qui a finalement produit cet évènement ne peut être que positive, même si son déroulement sans anicroche chagrine ceux qui auraient souhaité un échec total, un report, ou tout autre événement qui leur aurait permis de se moquer des dirigeants Malgaches. On peut objectivement tirer chapeau bas à l’Exécutif politique, mais également aux milliers de personnes, célèbres et anonymes, du haut en (…)
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lundi 21 novembre 2016 |
Ndimby A.
| 23663 visites
Il y a certainement beaucoup à dire sur ce Sommet de la Francophonie. Aux questionnements légitimes sur la pertinence d’accueillir un tel événement dans le contexte national et les retombées réelles pour le pays, on rajoutera les innombrables dérapages causés par certaines décisions prises dans la précipitation par les dirigeants actuels. Chaque jour révèle les lacunes dans la préparation et la nécessité d'improvisation pour résoudre les problèmes. Des travaux engagés n'ont pas été achevés. (…)