Le ministre de la Justice, Johny Andriamahefarivo a annoncé, hier, l’existence de treize (13) détenus contaminés par le Covid-19 à Toamasina.
Les treize cas ont été trouvés sur cent soixante-dix-neuf (179) individus testés. Ces détenus contaminés sont actuellement traités au sein d’un centre hospitalier comme tous les autres malades mais ils sont accueillis dans des chambres à part. « Nos prisons sont saturées et nous ne disposons pas de lieu spécial pour traiter ces malades. Tous les détenus suspectés du coronavirus sont traités dans les hôpitaux », affirme le ministre de la justice.
Une source auprès du centre opérationnel de lutte contre le Covid-19 d’Atsinanana a confirmé la contamination de ces déténus. « Ils sont traités à l’hôpital et sous surveillance d’agents pénitentiaires. D’après nos constatations, leur contamination proviendraient des nouveaux détenus, car les tests sur des agents pénitenciers se sont tous avérés négatifs, malgré tout, la transmission est en cours floue ».
Cette source a poursuivi que cinq (05) sur les treize contaminés ont déjà presque terminé leur traitement à l’hôpital et sont en attente de la confirmation de leur guérison.
« Une fois déclarés guéris et sortis de l’hôpital, ces détenus doivent encore subir une mise en quarantaine pendant 14 jours pour surveiller l’évolution de leur état de santé. L’établissement carcéral a déjà réservé un endroit pour les accueillir après leur traitement », selon toujours notre source à Toamasina.
Vos commentaires
Fa inona moa zany no antony hanaovana confinement raha ny gadra izay heverina fa efa confiné aza mbola voan’ny virus koa ?
Iza no namindra t@ zareo gadra sa afaka mivoaka ve ry zalahy ?
c’était inévitable

A quoi ça a servi le grand tintamarre médiatique pour soit disant juger tous les prévenus et libérer les cas litigieux . Mais apparemment , ce n’est qu’une mascarade pour amadouer la communauté Internationale . Les pauvres gens peuvent mourir en prison ,s’ils n’ont pas les moyens d’adoucir leurs peines , avec des espèces sonnantes et trébuchantes ...
Tamatave , ma ville : "pleure Ô pays bien aimé"