Sa propension à copier, voir à « replay » ce qui a déjà été fait, ! ailleurs, est devenue son « intelligence artificielle », mais, les conditions économiques et sociales n’avaient pas de bases suffisantes pour transformer ses nombreux essais en coups, gagnants, pire, ils ont plongé la société malagasy dans une pauvreté, plus étouffante, encore !..
Ce réveil, tardif, d’une jeunesse, spoliée, d’avenir, aura fini par le rattraper avec ce coup de boutoir d’une contestation, générationnelle, en recherche de survie..
Ceci, dans un va-tout, axé sur des actions de rue qui marquent, ainsi, le début, urbi et orbi, d’un refus à conserver en l’état, son taulier et ses maîtres d’oeuvre, « économiques » qui corsètent ce quotidien de galère..
Resterait à en connaître la suite, qui sera donnée, à ce premier coup de semonce, en contraignant le pouvoir à éructer, prochainement, une série de nouvelles intentions, vermoulues, pour conserver une autorité qu’il n’est pas enclin à partager et surtout à céder, à quiconque !..
Entendre un président agiter le spectre d’une contestation, dronée, par l’étranger est une manière, plutôt maladroite de snober cette jeunesse, sacrifiée, en ne lui reconnaissant que ce petit rôle, ingrat, et peu flatteur de sherpas, aux services d’andafy : un classique pour une vision, politicienne, stéréotypée à l’excès !
Cette jeunesse aurait mérité beaucoup mieux que d’être reléguée à un rôle de figurants, dans un contexte où elle s’est mise en première ligne pour dénoncer un délabrement de ses conditions de vie et d’avenir..
La sortie de crise semble difficile à trouver tant les certitudes présentielles, rigides et peu propices au dialogue ont toujours occupé une place, essentielle dans cette présidence, cadenassée …
Le choix présidentiel à nommer comme premier ministre un militaire, comme seule et unique réponse, est un signe précurseur d’un durcissement, indéniable, du régime à l’égard des manifestants, mais surtout une « faim »de non-recevoir d’un changement de sa politique, même, à la petite marge..
En ne se reconnaissant aucune responsabilité, personnelle, dans ce mécontentement de rue, il mise, de toute évidence, sur un pourrissement du conflit en s’appuyant sur ses forces de l’ordre, et ses cadres, sortis de la naphtaline pour ne plus voir, qu’une seule tête : la sienne !..
S’estimant, seul, légitime, à pouvoir sortir le pays de cette impasse, il se fourvoie dans une société, exsangue, qui a attendu, en ne voyant rien venir, tandis que la lente dégradation du système s’était imposée dans son quotidien, peu reluisant..
Ses élèves pourront-ils imiter, et, surtout, dépasseront-ils le va-en-guerre de 2009 ?
Rien n’est moins sûr, mais, ce qu’il l’est, davantage, c’est qu’ils n’auront pas droit à l’erreur dans un moment de son histoire où chaque camp jouera sa survie !..