NIET ! Ce n’est nullement une victoire diplomatique du président Français de Madagascar . Ce n’est qu’un mandat protocolaire dans l’ordre normal des choses comme fonctionnement de cette organisation régionale . Aucun pouvoir sur la politique des pays membres . Un système rotatif qui ne constitue en aucun cas une récompense ou une consécration de Rainilainga . Par contre ayant ce titre pompeux de leader politique Africain sans être invité par TRUMP au somment Afrique -Etats unis contrairement à cinq chefs d’états Africains dont le Sénégal est un camouflet monumental pour sa mégalomanie narcissique . C’est quoi donc ce machin SADC ?
Le président vazaha taratasy est présenté comme l’architecte d’un exploit diplomatique. Une mise en scène politique qui frôle la réécriture de l’histoire. Car il faut le rappeler : c’est en 2005, grâce à des efforts diplomatiques soutenus d’autres personnalités comme Ravalo , que Madagascar a intégré la SADC. Cette étape majeure était le fruit d’un travail collectif et professionnel, fondé sur la volonté de positionner le pays dans un espace stratégique régional. Mais cette dynamique fut brutalement brisée en 2009. Le coup d’État conduit par Rainilainga a entraîné la suspension immédiate de Madagascar par l’organisation. Une suspension aux conséquences réelles : isolement politique, interruption de projets économiques, gel de partenariats, et surtout, des pertes considérables pour les entrepreneurs malgaches opérant dans la région. En 2014, Madagascar n’a pas « retrouvé » sa place par mérite diplomatique, mais tout simplement parce qu’il avait rétabli l’ordre constitutionnel à la suite d’élections reconnues par la communauté internationale. Un retour logique, administratif, presque automatique.
Et pourtant, aujourd’hui, à peine quinze ans après avoir ouvertement critiqué la SADC , qualifiée alors de « syndicat de chefs d’État » par Rainilianga , qui menaçait de s’en retirer , le même homme s’en empare comme d’un trophée personnel. Ironie de l’histoire ou simple cynisme politique ? Celui qui rejetait hier l’organisation se positionne aujourd’hui en champion de son rayonnement. Plus troublant encore : l’attitude même de la SADC, qui semble avoir oublié les raisons de la suspension de Madagascar en 2009. Et cette obsession maladive de cette classe de voraces à la tête du pays de voir l’Afrique du Sud avec son président Ramaphosa restituer les 73,5 kg d’or traduit la méconnaissance pitoyable de ce pays qui a maintenant une tradition démocratique avec respect de l’état de droit . La justice au pays de Nelson Mandela est indépendante et ça n’a rien à voir avec la justice corrompue de Rainilainga !