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L’infrastructure pompeusement qualifiée d’autoroute a été donc été inaugurée récemment, à la grande joie du peuple des distributeurs et récipiendaires de koveta. Quant à ceux dotés d’esprit critique, ils savent qu’au regard des standards internationaux, ces deux voies à deux files ne forment pas une autoroute. On se demande d’ailleurs ce qu’ont pensé les chefs d’État d’Eswatini, du Zimbabwe et du Lesotho devant ce modèle réduit qu’on leur a donné à contempler lors de l’inauguration, eux dont les pays ont de véritables autoroutes aux standards internationaux et surtout, d’une longueur bien au-delà des 8 kilomètres inaugurés pour le werawera. On serait amusé d’entendre les explications des concepteurs de l’AR1 sur la différence avec le boulevard Ratsimandrava, qui a la même disposition depuis des décennies.
Pour effacer en vain son image d’auteur de coup d’État, Rajoelina multiplie les initiatives pour tenter d’asseoir une image de président bâtisseur : téléphérique, “autoroute”, jets d’eau, hôpitaux, écoles, stades, Colisée au Rova d’Antananarivo, Miami de Toamasina, etc. Leurs niveaux d’utilité et de pertinence se mélangent dans des proportions diverses. Il y a au moins trois questions qui se posent.
La première est celle des normes. Quand on voit le sort du stade de football manara-penitra de Mahamasina, qui n’est même pas capable de satisfaire aux normes de l’instance suprême du football mondial des années après son inauguration, on peut se poser des questions.
La deuxième est celle des mesures accompagnatrices pour certaines infrastructures comme les écoles, les universités ou les hôpitaux manara-penitra. Combien d’années faut-il pour former un enseignant, un médecin, un infirmier, une sage-femme voire un enseignant universitaire ? Par conséquent, qui va enseigner ou soigner dans ces établissements d’éducation ou de santé nouvellement créés ? La méthode de déshabiller Paul pour habiller Pierre à travers des réaffectations du personnel va juste fragiliser les écoles ou hôpitaux existants en ponctionnant dans leur sous-effectif. Est-ce vraiment intelligent ?
Enfin, la troisième est celle de l’impact. La création de ces infrastructures est-elle réellement un game-changer comme on dit dans le monde du développement ? On a un exemple avec le business-plan au forcing du téléphérique qui ne sera jamais rentable, et donc ne permettra pas un auto-remboursement de l’emprunt. Les chiffres werawera annoncés et les photos de foule lors du premier jour d’exploitation temporaire seront très vite confrontés à la réalité. On attend avec amusement de savoir quel sera le montant des subventions que les finances publiques vont finir par devoir injecter pour maintenir un semblant d’équilibre.
Les leçons d’une frénésie sans réflexion pertinente
De ces démonstrations pitoyables de mauvaise gouvernance découlent trois leçons.
La première est que l’essentiel pour Rajoelina n’est pas de bien faire, mais de faire. Tant qu’il y a de la matière pour parader devant les caméras, c’est suffisant pour la propagande et pour flatter son narcissisme.
La deuxième est une question importante : pourquoi créer au lieu de mettre à niveau l’existant ? La réponse est simple : les réhabilitations et rafistolages ne permettent pas les plaques d’inauguration avec nom et initiales. Réhabiliter Befelatanana ou l’HJRA est inexploitable pour le werawera, alors que des malades y meurent par insuffisance de moyens. Le choix du régime actuel est donc de prioriser les initiatives qui permettent à Rajoelina de dire : “c’est moi qui a fait ça”. Bâtir une pseudo-autoroute au lieu de réparer les routes nationales est un exemple. Quitte à ce que la plaque d’inauguration comporte faute de français et surtout, initiales mégalomanes.
Enfin, une fois encore, comment peut-on évaluer la qualité de vision et la compétence d’Andry Rajoelina, qui a injecté des millions d’Euros pour le stade Barea et le Colisée sacrilège au Rova d’Antananarivo, alors que cet argent jeté par les fenêtres aurait tellement été utile ailleurs ? Juste un exemple : l’achat de groupes électrogènes pour les hôpitaux afin que les malades sous assistance respiratoire ne meurent pas au moment des délestages. Mais au pays du 13+6=18 émis par l’un et applaudi par les autres, il ne faut s’étonner de rien. On attendra donc la suite des huit kilomètres, pour voir s’ils vont un jour voir le jour.
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Vos commentaires
HALATRA BE VAVA ! 300 milliards d’ariary no natoton’ny PM tao vao namomboka ny asa désambra 2022 . Lazaina fa 80 km no vita désembra 2023 . Telo taona 8 km ary io autoroute fôpla mahamenatra io . Izao indray hanome 60 millions de dollars ny Saoudiens hono . Aza hadino fa Mamy Ravatomanga no tompon-kevitra amin’io vina io raha ny hampandroso SODIAT TRANSPORTS no tetika . Mazava fa ny petrabola offshore an’io filoha bis io no hitombo . Mbola hita indray fa tsy nahavita fianarana nihoatra T3 Rainilainga manao sonia fahatany plaque d’inauguration soratra diso . Miala tsiny fa tena jiolahimboto ireo ary tena voamarina fa io ilay RAINIDEDAKA RATANDRAMETAKA RADOMELINA kitoatoa daholo ny zavabitany . Ho hataony hirahirahira indray fa be fialonana sy fankahalana ireo milaza ny marina . Potika ny firenena !
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@ Ratovo
Bonjour.
Bien vu !!!!!
A diffuser sans modération.
Hôpitaux manara- penitra avec des coupures électricité à répétition et sans groupe de secours fonctionnel
Sur le plan technique, ce téléphérique devrait fonctionner avec la Jirama et le groupe diesel comme back up. Aujourd’hui il tourne déjà avec le back up. Et si le groupe tombe en panne, y a t il un deuxième groupe ?
Sur le plan commercial : il n’y a pas eu d’études de marché et on ne réalise même pas ce qu’on est en train de faire. On a un transport privé financé par des fonds publics : 3000 ar le prix d’un voyage, 122000 ar par moi, presque la moitié du smig. Si le coût du transport devrait représenter 5% du budget pour un travailleur, je surestime le coût, l’usager devrait donc gagner 2 440 000 ar/ mois. Qui gagne 2 440 000 ar / mois aujourd’hui ? : un cadre dans le secteur privé ou un haut fonctionnaire en fin de carrière
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Si l’histoire # écrite par le président français crétin de Madagascar # est un mensonge que personne ne contredit la rumeur est comme un songe qui ne se finit jamais.
Pitoyable ! mesquin sans qualité, sans intelligence et honteux.
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Salama djiaby.
Notre sapologue 6e dan converti en tagueur, ne lui manque plus que la casquette de ziva, enfoncée à l’ envers sur le coko pour se sentir quelqu’ un ...
C ’est d’ un pathétique déconcertant !
isandra encore en train de rêver à Ravalomanana et vous cajoler avec le « karismatic » ridicule & la sérénissime médiocrité incarnés ?
Ikala, merci pour ce constat concrètement incritiquable , bien que pas « politiquement convenant », à faire grincer quelques pinces si ce n’ est : mandibules ...
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Après la platine, il s’est trouvé une nouvelle vocation : tagueur. mdr
Espère que le photographe (caché derrière ses lunettes sans soleil) pourra preuve à l’ appui : incriminer l’ auteur du Tag et le faire condamner comme il se doit pour détérioration de biens publics à des travaux d’ intérêts général en plus de l’ amende qui va bien & lui faire passer le gout de jouer au niksamère ?
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D’abord ,il faut se focaliser à la réalité .Vaut mieux faire les choses dans l’ordre et répondre réellement au besoin de la population .Ce qui n’est pas le cas .
Il ne suffit pas de quémander des investissements pour faire des réalisations fantomatiques .
A quoi servirait -il de faire une autoroute dont les coûts d’entretien demandent encore un budget pharaonique après sa réalisation incertaine ? Voilà ,le critère de la qualité est primordiale avant tout .
– Paradoxalement , les routes nationales sont dans un état calamiteux sans entretien ,c’est quand même étonnant n’est -ce pas ?
– Pour parcourir Tana- Tamatave(RN2) ,il faut mettre au moins 10 heures pour 360 km ,auparavant 5 ou 6 heures au maximum . Sur une autoroute bien faite ,même si la limitation de vitesse n’excède pas 120km /heures ,en 3 heures on y arrive .
– Raisonnement par récurrence ; Si la réalisation voulue par Radomelina sera dédiée pour le transport consacré aux poids lourds ,nul ne pourrait garantir que cette réalisation ne sera livrée à l’abandon pour faute de moyen et d’entretien dans l’attente d’autres budgets pour réaliser encore une autre autoroute cette fois -ci pour la( RN7 ). Le rafistolage .
– La problématique est là .Contrairement au bon dirigeant éthiopien ,un exemple parmi d’autres ,ce dernier a implanté une ou des lignes de Tramways aux usagers ,un pays sans problème de délestage pour désengorger la capitale aux embouteillages (anti-économique ,la fatigue au transport ) ,le besoin réel de la populace urbaine que d’implanter des téléphériques sans intérêt .Un exemple ,parmi d’autres ,....
– Force est de constater ,que beaucoup de nos compatriotes vivent dans la précarité totale ,la cherté de la vie ,le manque de soins ,le problème sécuritaire ,l’absence d’une vraie initiative à la productivité locale (politique agricole ) ,l’éducation ,......Que Radomelina et ses équipes essaient d’ignorer pour massacrer la population alors que les urgences sont nombreuses .
Conclusion : Oui ,avant de réaliser ou construire ,....il faut se focaliser aux réhabilitations des infrastructures existantes( les canalisations ,le renforcement des oeuvres ,...) d’abord avant de se projeter en avant .Or ce qui n’est pas le cas ,très loin de l’être dans l’attente toujours de l’argent qui tombe pour faire semblant de faire quelques choses .Il n’y a qu’Isandra qui va dire le contraire car même les ordures s’amoncellement avec les odeurs nauséabondes .A la place d’une autoroute j’implanterais d’abord de bacs à ordures partout et de responsabiliser tout le monde .
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Que voulez-vous n’ est pas rat-zoelina qui veut !
« Africain » : c’est un terme qui ne siognifie rien parce qu’il est trop global. Les géographes peuvent l’utiliser pour un raccourci. Dans les Sciences humaines et sociales, le terme ne signifie rien. les Berbères et les San (Afrique du Sud) n’ont rien de commun. Même un Bantout de la côte atlantique n’aa plus rien à voir avec ceux de Mozambique.
Dago est d’abord à l’extrémité Ouest de l’Océan Indien . Des Bantou amenes comme esclaves para les Arabo-swahili sont arrivés bien plus tard sur la côte Ouest.
Pour notre pantin national : il est toujours égal à lui-ême.
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TOURNAGE EN ROND
Le vrai sujet qui vaille aujourd’hui est celui-ci,
Rainilaingarivony Cedric Rajoelina qui est le personnage pittoresque que nous tournons en dérision ici ou ailleurs, matin midi et soir.
S’apprête en toute impunité á briguer un 3iéme mandat, peut être même devenir prezidà professionnel ad vitam eternam dans l’optique de battre le record déténu par le feu Ratsiraka D. de 30 années l’excercice de pouvoir avec comme résultats communs : laisser Madagascar et son peuple dans une abîme noire abyssale.
Sommes nous condamnés éternellement á juste commenter le spectacle de trés mauvais goût que nous offre les clowns et comédiens de la troupe de ce pouvoir honni , avec en guest star : CEDRIC VAZAHA.?
Mais où sont donc passés nos vrais Hommes d’Etat symbolisant la SAGESSE malgache ?
Une vertu dont nous en sommes si fiers !
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