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Editorial

Le clan « dona kely » propose Resampa

mardi 25 février 2014 | Ndimby A.

Trois jours après la poussée d’adrénaline de l’ex-Président de la Transition (EPT) [1], le MAPAR a présenté la candidature d’Haja Resampa, Secrétaire général de la Présidence (SGP) sous la Transition de Rajoelina, pour le poste de Premier ministre. Une nomination qui fait suite à une invitation de la Présidence de la République à l’endroit du parti (ou groupement de partis) majoritaire à l’Assemblée nationale pour qu’un nom soit proposé avant le mercredi 26 février à 16 heures. Et ce, en vertu de l’article 54 de la Constitution et « au nom de l’intérêt supérieur de la Nation ». À partir de cette nomination effectuée par le MAPAR, deux scenarii sont maintenant possible.

Scenario 1 : le courage de la rupture.

Dans le premier scenario, Hery Rajaonarimampianina et son équipe continuent dans la logique et la dynamique de leur action entamée depuis quelques jours pour assurer une majorité présidentielle à l’Assemblée nationale qui soit indépendante du MAPAR. Concrètement, cela signifierait persévérer dans la création d’un groupement qui surclasserait numériquement le 69 sensuel de l’alliance MAPAR / GPS. La marge de manœuvre est faible, dans une Assemblée nationale où la majorité est pour le moment de 74 députés [2]. Toutefois, même si on a constaté que le MAPAR / GPS a réussi à faire le carton plein dans l’élection des membres du bureau permanent de l’Assemblée nationale, on constate que les scores étaient quand même assez serrés dans plusieurs cas, à commencer par la bataille pour le perchoir. Il suffit donc de peu de choses pour que les rapports de force basculent, et que les pro-Rajaonarimampianina dominent l’Assemblée nationale. Reste à savoir pour combien de temps.

Ce scenario serait celui de la rupture. Cela signifierait que le Président Rajaonarimampianina prendrait le risque de braquer le MAPAR et son ombrageux leader, dont on connait la capacité de nuisance. Mais sur le plan institutionnel, cela risque également d’amener vers une crise de régime, et encourager le MAPAR à « motiver » quelques députés supplémentaires en vue d’aboutir à une procédure d’empêchement. La majorité étant à géométrie variable à cause du surnombre d’indépendants, aucune force ne peut se targuer de pouvoir maintenir une tendance durable. Mais si le MAPAR choisissait ainsi d’entrer en opposition avec le Président de la République par voie institutionnelle, cela serait un moindre mal. Car le plus à craindre serait plutôt le choix de méthodes bien moins orthodoxes, comme celles qu’on a vu utilisées pour prendre le pouvoir en 2009 et s’y agripper pendant cinq ans.

Les risques sont donc nombreux, mais il y a une marge jouable pour le Président Rajaonarimampianina.

Scenario 2 : le confort vers la catastrophe.

Dans le second scenario, Hery Rajaonarimampianina accepterait la proposition du MAPAR, et nommerait Haja Resampa comme Premier ministre. En ce faisant, il baisserait momentanément la tension politique avec le MAPAR, et bénéficierait d’un temps d’accalmie et de stabilité. Mais cette stabilité, qui serait un confort de courte durée, risque de ne pas faire long feu, car il y a déjà tant de rancœur et de méfiance entre le MAPAR et l’équipe de la Présidence, que les frictions vont rapidement surgir et s’accroitre en intensité avec le temps. Le Président Rajaonarimampianina ne doit jamais oublier une chose : MAPAR signifie Miaraka Amin’ny Prezida Andry Rajoelina. Par conséquent, ce sont les griots, les homme-lige, les vassaux et les inféodés à l’EPT. Ils n’auront aucune loyauté vis-à-vis de Hery Rajaonarimampianina, car leur mission était d’assurer l’accès à la Primature à Andry Rajoelina, le temps de lui chauffer la place pour les présidentielles de 2018. Mais s’ils devaient agir avant les élections (comme en 2009), ils ne s’en priveraient pas.

Source image : tananews.com

À tous les points de vue, ce second scenario serait celui de la catastrophe. Déjà, pour Madagascar, la proximité de M. Resampa avec Andry Rajoelina est loin d’être rassurante, dans la mesure où il serait difficile de penser que la suite des évènements ne soit pas une perpétuation des travers de la Transition. De même, la communauté internationale, qui sait à quoi s’en tenir sur le premier cercle de l’EPT, risque de perdre son enthousiasme vis-à-vis de Hery Rajaonarimampianina. La reconnaissance internationale qui était si dynamique après l’investiture, risque de ne pas être suivie rapidement et de façon conséquente d’actions sonnantes et trébuchantes. Or le Président de la République a besoin d’argent frais pour démontrer sa capacité de changement, et il lui faut donc attirer les bailleurs de fonds et les investisseurs étrangers. Par principe, on ne fait pas de nouveau meubles avec de vieilles planches, et dans ce domaine, il est difficile d’accorder une confiance dans la capacité de renouvellement et de refondation des recyclés de la Transition. Qu’il s’agisse d’Andry Rajoelina, de Christine Razanamahasoa, de Haja Resampa, ou de tout autre personnage du « clan dona kely ».

En outre, la longue proximité entre MM. Resampa et Rajoelina génère des suspicions sur la conception de M. Resampa sur les principes de démocratie ou de bonne gouvernance. Je ne vais pas me mettre à élaborer sur des rumeurs au sujet de l’ancien SGP, en particulier sur Internet. Par contre, il y a un fait qu’on peut lui reprocher sans problème : la création de la Direction de surveillance du territoire (DST), organisme chargé de jouer un rôle de police politique pour intimider les opposants et certains opérateurs économiques. M. Resampa a confié la direction de cet organe à un membre de sa famille. Or, ce dernier se sentant sans doute protégé, a multiplié les dérapages, tant et si bien qu’il a même fini par être limogé. Quand on connait le niveau de népotisme et de corruption sous la Transition, ainsi que l’absence de redevabilité des autorités qui faisaient ce qu’elles voulaient (sous prétexte de « rupture de l’ordre constitutionnel » dixit l’ancienne … Ministre de la Justice), on ne peut être convaincu que d’une chose : si le commissaire en question a été limogé, c’est que les limites qu’il avait dépassées étaient arrivées à un niveau tel qu’on ne pouvait plus les cacher. Quelqu’un qui a créé et laissé faire ces abus ne peut pas être digne de confiance.

Les prochaines heures vont être décisives, car le Président Rajaonarimampianina devra trancher un dilemme cornélien. Le choix de la rupture est un choix risqué, dans un contexte où la base politique du Président est encore très instable. Mais le second choix, qui est celui du confort est illusoire, car on sait que très rapidement, les conflits vont apparaitre entre le Chef de l’État et le MAPAR. Chacun des deux scenarii présente donc des risques d’embrasement, avec un durcissement du bras de fer entre MAPAR et le Président dans un cas, et la continuation des pratiques éhontées de la Transition, dans l’autre, ce qui nuirait à la crédibilité du Chef de l’État.

La triple incongruité.

Ce que nous payons aujourd’hui est le résultat d’une triple incongruité.

L’incongruité d’une Constitution, véritable torchon d’incohérences et de lacunes, et qui montre le niveau d’amateurisme de ses rédacteurs, ainsi que la niaiserie de son initiateur. Des chefs d’institutions (le Président du Congrès supérieur de la transition, puis le Premier ministre Beriziky) ont été obligés, à une semaine d’intervalle, de demander des interprétations à la Haute cour constitutionnelle (HCC). Si la Constitution avait été bien bâtie, non bâclée et rédigée par des gens intelligents, on n’aurait pas besoin de solliciter régulièrement la HCC à mettre les points sur les « i » et les barres sur les « t ». Voilà ce qui arrive quand on se précipite pour rédiger et faire voter un texte constitutionnel bancal et à la va-vite, juste pour le plaisir de faire des élections, en espérant que le référendum allait apporter la reconnaissance internationale.

L’incongruité d’un régime semi-parlementaire, inadapté à la culture politique malgache. On a déjà vu ses limites sous l’ère Albert Zafy, et ce n’est pas pour rien que la France a abandonné ce système après la IVème République vu son instabilité. On s’étonne donc que les rédacteurs de notre Constitution se soient amusés à faire les apprentis-sorciers en mettant en place ce système, qui ne marchera jamais dans un pays habitué à un présidentialisme fort, héritage de sa période monarchiste.

Enfin, l’incongruité d’une arrivée au pouvoir non préparée. Devenu Président par hasard, Hery Rajaonarimampianina risque d’apprendre à ses dépens qu’une élection présidentielle ne se prépare pas en quelques mois. Il y a une grande différence entre, d’une part, hypnotiser les foules avec la politique-spectacle des concerts gratuits et des distributions de T-Shirt pendant la campagne ; et d’autre part, obtenir l’assise politique nécessaire pour assumer le pouvoir. L’amateurisme actuel dans la communication de la Présidence, qui ne joue pas suffisamment la carte de la légitimité du Président élu ; ainsi que son attentisme dans la prise de décision, nuisent à sa prise de marques dans l’opinion publique.

Ceci étant dit, la poussée d’urticaire d’Andry Rajoelina vendredi dernier montre que Hery Rajaonarimampianina et son équipe avaient gagné une bataille, en résistant à la volonté de l’EPT de devenir Premier ministre. Mais auront-ils l’envergure et le courage salutaire de marquer l’essai en écartant définitivement le MAPAR du chemin de Mahazoarivo ? En attendant une nouvelle Constitution, et pourquoi pas une nouvelle Assemblée nationale.
Que d’épreuves à venir pour les tosi-drà...

Notes

[1Un monsieur fort courtois, se présentant comme professeur de français à la retraite, m’a envoyé un mail à la suite de l’édito d’hier pour expliquer que l’expression « Président de l’ex-Transition (PET) » était impropre, et qu’il était plus adéquat de parler d’ex-Président de la Transition (EPT). On change donc d’acronyme, même si le nouveau sonne moins fort.

[2Quatre députés resteront à élire le 31 mai 2014.

75 commentaires

Vos commentaires

  • 25 février 2014 à 08:43 | Bernard SG (#8172)

    Il y a un troisième scenario, qui serait le moins pire, c’est que la Présidence et le MAPAR finissent par s’entendre sur un nom - je pense en particulier à Mme Manorohanta qui occupe un rôle important au sein du MAPAR mais dont la réputation est de loin moins sulfureuse qu’un Resampa.

    Le vrai problème aujourd’hui c’est moins les manières de voyous du MAPAR que la totale incompétence politique qui prévaut à la Présidence.

    • 25 février 2014 à 09:50 | Boris BEKAMISY (#4810) répond à Bernard SG

      Oui vous etes dans le mille Bernard SG en pointant le doigt dans cette INCOMPETENCE POLITIQUE NOTOIRE qui regne à Iavoloha qui a tendance à prendre gout à jouer le role de BADEAU IMPUISSANT devant un BRAS DE FER ARTIFICIELLE D’UNE ABSURIDITE LE PLUS SIDERALE qu’ils ont CREE DE TOUTE PIECE !

      Comme si la POLITIQUE est reduite à un ETERNEL CONFLIT POLITIQUE sans aucune base en terme de PROJET DE SOCIETE OU DU MOINS EN TERME DE PHILOSOPHIE DE GOUVERNANCE !

      à Madagascar la POLITIQUE est une reduite à question ou une affaire de PERSONNE , jamais une affaire de debat sur le Projet de societé encore moins sur un PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE toujours INTROUVABLE nulle part dans l’environnement politique malgache !

      PATHETIQUE !

    • 25 février 2014 à 10:35 | Zama (#3497) répond à Bernard SG

      mpamadika io

    • 25 février 2014 à 11:48 | zaka (#1418) répond à Bernard SG

      Il y a peut-être un troisième scenario, qu’on peut envisager sans gros risques pour Hery Rajaonarimampianina ; ce serait de dissoudre l’Assemblée et de procéder à de nouvelles élections. Cela détruira dans l’œuf les intrigues funestes de la MAPAR (qui squatte actuellement l’Assemblée Nationale avec sous les bras, l’épée de Damoclès que constitue une procédure d’empêchement ). Dissoudre l’Assemblée remet la pendule à l’heure,, notre président va devopir se contenter de gouverner par decret. Encore une fois,,, si le Président a quelque chose de valable entre ses jambes, il pourra envisager cette perspective , et ainsi casser les reins à celui que notre ami Paulo Leone a donné le sobriquet de « Simplet ».

    • 25 février 2014 à 12:49 | Boris BEKAMISY (#4810) répond à zaka

      Pousser le Pdt HERY à dissoudre l’Assemlée c’est le pousser à sauter dans le VIDE les yeux fermés dans une AVENTURE DE SUICIDE POLTIQUE :

      - Une legislative anticipée ne sera pas un promenade de santé pour le très jeune HVM à moins qu’en 2014 HVM croit NAIVEMENT que la MouvRavalo, le MAPAR , le MMM, le VERT vont rester GENTILLEMENT les bras croisés pour laisser HERY danser SEUL sur le ring politique !

      - Une legislative anticipée aura le merite de clarifier si HERY poura aller tout seul sans RAJOELINA pour rafler la MAJORITE et on vera bien combien Rajoelina et son MAPAR seront encore populaire pour la population cotiere et chez les jeunes !

      - Supposons que Cette fameuse legislative anticipée degagera une autre MAJORITE autre que le MAPAR et qui ne sera pas HVM non plus , la FRAGILITE PRESIDENTIELLE restera le meme car cette nouvelle partie majorité qu’elle soit MOUVR8 ou MMM se comportera toujours comme le MAPAR aujourdhui et le proleme reste entier pour HERY et HVM

      Et la theorie de geometrie valable sera toujours de mise pour voir une possibilité d’alliance SURPRENANTE contre-nature pour enterrer HVM/HERY !! ee oui !Tout est possible à Madagascar , y a que les NAIFS qui ne sont pas avisés !!

      Pour dire qu’il y a que les POLITIQUEMENT NAIFS qui poussent HERY à se suicider politiquement dans cette dissolution de l’Assemblée !

      Mais quand on est des CONSEILLERS POLITIQUES NULS comme ce que nous avons actuellement à la PRESIDENCE Iavoloha , la SUICIDE politique ne serait pas du tout demain une SURPRISE !

      Attendons voir !

    • 25 février 2014 à 13:43 | zaka (#1418) répond à Boris BEKAMISY

      Mon cher Boris , je ne vois nullement en quoi le fait de dissoudre l’Assemblée Nationale constitue un suicide politique pour Hery. Dans le contexte actuel, Le MAPAR utilise l’asssemblée comme un outil de contre pouvoir , mais non pas au sens démocratique du terme, mais comme un outil de subversion : mettre en place des gens dans le gouvernement de façon à géner les initiatives et les prérogatives du président de la République,,, en d’autres termes perpétuer l’influence d’Andry Rajoelina dans la gouvernance du pays. N’oubliez pas que la Communauté Internationale est ses affidés financiers surveillent de prés la liste des gouvernants , à commencer par le premier ministre. — La présence de personnalités non grata au sein du prochain gouvernement risque de produire de graves conséquences au niveau des aides et autres subventions allouées à Madagascar. Je ne suis pas sùr qu’Haja Resampa ait une odeur de sainteté vis-à-vis de la Communauté Internationale.
      - En conclusion, la composition actuelle de l’Assemblée Nationale , et toute la clique de l’ancien président de transition qui gravitent autour, n’inspirent confiance à personne et à commencer par le Président de la République Il faudrait un débridement chirurgical (vous savez ce que c’est Mr Boris) et crever l’abcés de l’Assemblée,,, retour à une élection plus saine, sans tricherie, au bénefice de tous les malgaches.

    • 25 février 2014 à 15:04 | alamady (#6775) répond à Bernard SG

      I Boris Bekamisy no tokony hatolotra ho PM.

      I Ndimby kosa dia aleho aloha hianatra tsara ny hoe tena fanaovana gazety amin´ny fomba objekiva tsara.

    • 25 février 2014 à 17:11 | betoko (#413) répond à Bernard SG

      Bernard autant Hery Rajaonarimampianina que Haja Resampa sont sulfureux . Incompétence politique et voyous dites vous ? Dans ce cas autant Hery Rajaonarimampianina que Haja Resampa le sont aussi alors car tous les deux avaient des postes à haute responsabilité du temps de la transition .La gestion de la présidence je parle financièrement était très opaque et le ministre des finance de l’époque était très au courant .Conclusion tous les deux se sont salis en en plus ils sont(étaient ) amis
      Le MAPAR a envoyé Haja Resampa comme ballon sonde , si le président de la république l’accepte , il sera ridiculisé car dés sa prise de fonction il a limogé ce dernier, s’il ne l’accepte pas ,le MAPAR va certainement proposer un ou une autre et de toute façon quoi qu’il arrive Haja Resampa sera dans le future gouvernement car celui ci sera dirigé par un premier ministre issu du MAPAR, à moins que le président de la république ne respecte pas l’article 54 de la constitution , dans ce cas nous verrons la suite
      Dire que Hery Rajaonarimampinaina est menacé d’empêchement cela relève du fantasme de Ndimby , car e matin sur LA RADIO FREE FM , des éminents juristes membres du Contact et Action pour l’Effectvité de l’Etat de Droit ( CAEDD) disaient que c’est impossible dans l’immédiat même chose si le président de la république voulait dissoudre l’assemblée nationale

    • 25 février 2014 à 18:51 | Paulo Il leone (#6618) répond à zaka

      Bonsoir ! la vraie question c’est de savoir si HR aura les gonades de dissoudre cette assemblée bananière ? Il sait bien que tant que simplet le tiendra en otage avec ses mapar-rivistes, il devra sans arrêt faire attention aux coups de couteau dans le dos.
      Quant à simplet, je lui demande solennellement, « au nom de l’intérêt supérieur de la »nation", de se mettre un tuyau de bonbonne butane dans la bouche et un autre dans les narines, puis d’ouvrir le gaz en grand et de bien respirer à fond !
      Merci d’avance !

    • 25 février 2014 à 19:10 | Jipo (#4988) répond à Paulo Il leone

      Vous n’ auriez pas des allumettes ?

    • 25 février 2014 à 19:14 | Jipo (#4988) répond à betoko

      La constitution est aussi légale que le coup d’ état,, si le second ne l’ est pas la première : non plus .
      Ne respectant pas une feuille de route ( légale & reconnue / tous ) vous voudriez que l’ on respecte quelque chose d’ illégal !
      J’ aurais aimé rêver ...

    • 25 février 2014 à 19:36 | Paulo Il leone (#6618) répond à Jipo

      un briquet ça ira ? Sinon j’ai un pote qui peut me prêter un chalumeau à acétylène...

    • 25 février 2014 à 20:55 | nrak007 (#7976) répond à Boris BEKAMISY

      TANDREMO , fa loza mitatao raha , danger immanent raha i RESAMPA no lasa PM
      Io ilay olona nahazo ny laharana faharoa na numero deux N°2 taminy fitondrana Tetezamita manaraka any Andry R , io ilay olona nanome baiko maro avy ao andapa ,nampirongatra ny fanodranana antsokosoko ny Harempirenena isankarazany , toy ny bois de rose ,ny volamena ,ny safira , sy ny sisa izany no nataony izy ireo dia nafahany namantsy ara-bola ity fitondrana tsy aradalana izay naharitra 5 taona be izao .
      Tsy mitombona na incompatible raha nanala any RESAMPA tao andapa taminy SGP, sy indrindra ny Fanirianyfitodrana ankehitriny, izay MENDRIKA ho tohanana, ny Hamongatra tateraka ny fanondranana Hatsokosoko ny harempirenena toy ny Bois de rose .
      I RESAMPA dia olona mpanao didijadona , pas sociable nalaza taminy Notam ,raha tsy ilaza hafatsy izay nanjoa any ry ZAFY sy ry Mangalaza izay nosakanany tsy hiditra antanindrazana raha havy namonjy ny fivorina nataony SADAC
      I RESAMPA koa dia nampihasa matetika ireto FIS sy DST mba nanaovana Hery famoretana ,ohatra fisavana tsy nahazo alalana taminy mpitsara na didy ambony nohony PM O Beriziky
      I RESAMPA koa dia tsy mifanaraka aminy olona Hafaka mametraka ny Fitoniana , ny Fampiavanana ,ka hafaka misokatra aminy HERIVELONA rehetra ,vonona ny anome Tanana ny Filoampirenena mba hampandroso haigana ny Firenentsika izay tena latsaka Akady tokoa
      Saika ny antokopolitika rehetra misy eto amintsika no vonona ny Nanome Tanana ny Filoampirenena voafindimbahoaka ary ekeny izao Tontolo izao
      Tsy mila ampahatsihaivina eto intsony hoe iza avy izy ireo ,na nifidy na tsy nifidy ny filoa dia hisaorana eto ny FIHETSIKY Filoantsika , fa vaovao taminy tatarantsika izany ,fa tena geste demokratika tokoa Mila hoderana
      Tsy hilaina intsony ny adilahy politika fa tena efa mitolefika sy reraka ary nona ny ankamaroany ireo vahoaka madinika
      Vaova marimpotitra fa efa misy depute mihisa 95 mpikambana ao aminy PMP ,izay nanao Sonia tsirairay ka nanolotra koa any Jules Etienne
      Izay hinona fa hafaka mihara mihasa tsara aminy rehetra na Filoa izany sy indrindra hitokisany ireo Mpamatsy vola ,fa mbola kely sy tena mihakindoha tokoa ny firenentsika na ara bola izany, na fitaovana izany ,na ara tafika izany , na fahasalamana na teklolozia izany sy ny sisa sy ny sisa …/…

  • 25 février 2014 à 08:47 | Lesabotsy (#8221)

    Juste un petit mot à qui de droit, face au contexte actuel des choses.

    Monsieur le président,

    Vous aviez dit lors de votre allocution, le jour de votre investiture, que vous vous êtes préparé à assumer cette tâche. Donc, contrairement à vos prédécesseurs, qui ont été portés au pouvoir en « surfant seulement sur la vague » vous avez déjà une idée bien précise de la manière et de la façon dont vous allez gouverner ce pays. Tant mieux. Mais comme vous vous en doutez, une fois mandataire des aspirations du peuple, vous êtes en ce moment devant le dilemme propre à tous les décideurs de ce monde : le gouffre qui sépare la théorie bien étayé et la pratique nécessaire pour concrétiser vos idées.

    Face aux décisions que vous allez prendre dans la conduite des affaires de la Nation, ne perdez pas de vue que la meilleure solution pour arriver à résoudre un problème reste universellement celle la plus osé et non la plus pratique ou la moins périlleuse.

    Pour finir, je voudrais vous citer les paroles du défunt Martin Luther King, qui a eu lui aussi à gérer beaucoup de contexte de crise, de situation complexe dans lesquelles il a su trouver le fin mot de l’histoire « Sur certains prises de positions, la couardise pose la question : Est-ce sans danger ?, l’opportunisme pose la question : Est-ce politique ?, et la vanité les rejoint et pose la question : Est-ce populaire ? Mais la conscience pose la question : Est-ce juste ?...Et il arrive alors un moment où quelqu’un doit prendre position pour quelque chose qui n’est ni sans danger, ni politique, ni populaire mais doit le faire parce que sa conscience lui dit que c’est juste….ceci est le défi de l’homme moderne ! »

    Bonne journée !!

    • 25 février 2014 à 10:17 | Boris BEKAMISY (#4810) répond à Lesabotsy

      Y a encore certains ESPRITS LEGERS comme dhab qui se permettent de nourir des ESPOIRS des imbecshiles sur cette histoire d’ INTROUVABLE PMP ( plateforme de la majorité presidentielle)

      Cette PMP IMAGINAIRE qui tant fait parler d’elle avec ses 86 imaginaires deputés fantoches et qui n’arrivent meme pas à mettre une tout juste une personne aux postes clé de Tsimbazaza !

      Ce 86 deputés qui n’existent que dans la tete de SITENY/HANITRA/NDIMBY A qui plutot font fuir les deputés à cause de leur COMPORTEMENT PEU RECOMMANDABLE ( le moins qu’on puisse dire)

      Oui CE PMP MALAZA TSY HINANANA TOY NY VILIANTSAHONA sur lequel le PRESIDENT s’appuie NAIVEMENT sur CE VIDE HELAS !

      Par contre ,Le MAPAR lui ne fait pas beaucoup de bruits mais efficace quand il s’agit de se regrouper autout d’un objectif qu’il s’est fixé !

      De mbola eo indrindra isika izao ! diavolan-ko lava !

    • 25 février 2014 à 18:22 | Tanindrazana (#3224) répond à Lesabotsy

      Tout a fait d’accord avec vos suggestions mais je voudrais le formuler plutot dans le sens pratique. Mr le President, nous savons, bien avant d’etre membre de la transition, combien vous etes sincere et strict dans vos principes alors : Il faut OSER affronter les obstacles devant vous...il vaut mieux etre avec la majorite du peuple que de rester dans une illusion d’apaisement plein d’embuches et de trahisons avec vos anciens camarades de la transition. L’interet superieur de la Nation prime avant toute autre consideration. D’ailleurs, cette Constitution n’est pas viable. Beaucoup trop d’incertitude et d’imprecision....il nous faut la refaire et decider ensemble avec TOUS la refonte totale tot ou tard....Il ne faut pas avoir peur d’affronter le MAL qui a ronger notre pays depuis ! Tout le monde vous supportera avec une bonne decision et une lucidite exemplaire, Bon Courage !

    • 25 février 2014 à 20:19 | Boris BEKAMISY (#4810) répond à Boris BEKAMISY

      Le RIDICULE ne tue pas ce PMP et HERY avec

      Ce PMP sont au nombre de 86 hier mais aujourdhui, Ils ont affirmé avoir reuni 95 deputés pour soutenir JULLES ETIENNE RAHARIVONY comme PM mais cette statistique ne les empechaient pas d’avoir UNE PEUR BLUE d’avancer dans les elections des Presidents des Commissions sectorielles à l’Assemblee

      par peur d’une SERIE DE DECULOTEE ELECTORALE ils ont sorti le palais de Tsimbazaza sur conseil de la Mouvance Ravalomanana mais il n’etaient pas 95 avoir franchi la sortie à la porte de Tsimbazaza !

      RIDICULE et HERY sans autorité aucune semble laisser trainer ce BAZAR qui s’installe au sommet de l’Etat !

      jai bien peur que Hery aura l’Autorité necessaire et suffisante pour diriger Madagascar !

      Enga anie mba ho diso aho !!
      BORIS BEKAMISY

    • 26 février 2014 à 18:17 | rakotoson (#8023) répond à Lesabotsy

      Expliquez - nous svp ! De quel CV Haja Resampa jouirait - il pour occuper le rôle de haute responsabilité d’ un pays en apnné qui - plus est - est en train de sortir d’ une crise constitutionnelle , politique , sociale , économique de plus de cinq ans sans précédent dans les annales de l’ Histoire de Madagascar ?

      Du CV que je connais de Haja Resampa , c’ est qu’ il est le digne fils de André Resampa , l ’ indéboulonnable ministre de l’ Intérieur du Président Philibert Tsiranana , premier homme politique malgache à avoir fomenté un coup d’ état - 1971 - contre Philibert Tsiranana bien qu’ ils soient issus tous les deux - Resampa et Tsiranana - d’ une même et seule famille politique ( PSD ou Parti Social Démocrate ) ;

      Haja Resampa est comme la plupart des proches collaborateurs de Andry Rajoelina - et de Hery Rajaonarimampianina - est des « expat’ voire des » vazaha - taratasy «  » qui n’ ont pas beaucoup vécu sur le terrain les réalités malgaches , mais à travers les blogs , les discussions dans les restaurants et les bars de France et de Navarre , et par les politiciens du terroir de passage qui viennent les chasser à coup de promesses mirobolantes de fauteuils et de de salaires comme ils n’ ont jamais eu au cours de leur séjour d’ immigré en France . Un zeste de patriotisme est toujours à afficher pour la bonne cause !

      Pour Andry Rajoelina, le plus célèbre de ces « vazaha - taratasy » est Augustin Andriamanoro , celui qui a réussi à faire du Centre International de Cnférence d’ Ivato ( CCI ) le temple des danseuses nues parisiennes du Moulin Rouge ! Le temps d’ un cabaret pour VIP .La Transitions’ amuse !

      La liste n’est pas exhaustive ......Pour Hery Rajaonarimampiaina , Me Hery Bary - Njaka dont le minuscue cabinet se trouve dans les environs des Champs Elysées ; le franco - malgache Patrick Rajoelina , le co - auteur de a Constitution de la IVè République non reconnue par le CNOE et la CI , qui arrive à peine à aligner deux petites phrases en malgache . L’ autre vazaha taratasy de service , Patrick R. qui aux présidentielles était fier d’ avoir annoncé dans les médias et dans son blog « perso » , jamais mis à jour , être en possession de plusieurs centaines de millions d’ ariary pour n’ obtenir que 1 , 70 % et des poussières de suffrages exprimés !

      C’ est à Patrick Rajoelina que Andry Rajoelina & le doyen des fozas Ratsirahonanana Cofozas ont confié a rédaction de la Constitution controversée de la 4 ème République non reconnue par la CI avec un référendum à coup de « karné-pokontany », objet de tas d’ interprétations fantaisistes quant à l’ accouchement actuel à la césarienne d’ un Premier ministre et autres problèmes électoraux et post - électoraux ( présidentiels et/ ou législatifs )

      Aujourd’hui , le MAPAR ,par le truchement de Andry Rajoelina avec ses fameux « oui - non » ou « ni-ni » bien connus choisit Haja Resampa - envers et contre tout y compris le rejet de la CI d’ un homme issu de la Transition ; pour la CI , il semble bien que ses membres ont fermé les yeux sur le coup d’ état du 17 mars 2009 et la gestion catastrophique du pays au cours de cette Transition ; mais , ils sont décidés à ne plus se voir faire avoir une deuxième fois sachant bien que cette Transition n’ a profité qu’ à une minorité de personnes et non à l’ ensemble des Malgaches . Aujourd’ hui , donc, c’ est le ciel bleu ( ou un peu gris quelque fois ) entre le MAPAR et Rajoelina , mais demain les deux feront la paire au grand dam du pays ! C’ est prévisible après les évènements de ces dernières semaines.

      Je suis d’ accord , pour un premier ministre côtier .Mais ,Andry Rajoelina et le MAPAR n’ en trouvent - ils pas un qu réponde mieux au profil de l’ emploi qu’ un Haja Resampa , Maharante ... Et , je ne parle même pas du profil tout court du Haja en question .

  • 25 février 2014 à 08:54 | Bemakely (#2060)

    Il y a malheureusement très peu de chance pour que le premier scénario se réalise. N’oublions pas que le MAPAR, lors de tous les votes des membres du bureau permanent de l’AN, a toujours réussi à avoir au moins 70 voix (77 lors de l’élection de Christine). Il y a très peu de chance qu’il y ait maintenant inversement de la tendance.

    A mon avis, le second scénario pourrait ne pas être aussi catastrophique. Resampa est quelqu’un d’instruit, dépassant largement Andry Rajoelina, intellectuellement parlant. Etant PM, il ne serait plus sous « le commandement » de Rajoelina, et pourrait se défaire totalement de son emprise. Un peu, si vous voulez, comme le fait actuellement Hery Rajaonarimampianina.

  • 25 février 2014 à 09:16 | Boris BEKAMISY (#4810)

    Haja André RESAMPA ferai un bon Premier Ministre

    Mais le bal est dans le camp de Hery RAJAONARIMAMPIANINA !

    Scenario 1/ Il accepte la nommination de RESAMPA , monte son gouvernement le plus vite possible et s’attaque tout de suite aux GRANDS CHANTIERS DE DEVELOPPEMENT qui attendent et qui attendent comme ces bailleurs avec leur SAC de thunes ! Pour ce scenario, HERY privilegie donc le DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE à la POLITIQUE POLITICIENNE STERILE qui a tant rongé ce Pays depuis 53 ans !

    Scenrio 2/HERY suit BETEMENT LES CONSEILLERS des APPRENTIS CONSEILLERS qui actuellement le trainent VERITABLEMENT PAR TERRE et DANS LA BOUE et Il refuse la nomminaion de RESAMPA mais c’est toujour à MAPAR par POUVOIR CONSTITUTIONNEL de nommer encore une deuxieme personnalité toujours issus de MAPAR et plus loyal de RAJOELINA encore et bonjour la case du depart et chacune de refus , on revient sur ce meme LOGIQUE et CASCADE sans issue sauf peut-etre la POURSUITE DE LA CRISE materialisée par la dissolution de l’Assemblée que HERY lui aussi n’en sortira pas grandi

    Scenario 3/IL REFUSE OU IL NOMME mais en suivant BETEMENT LES CONSEILLERS DES APPRENTIS CONSEILLERS qui le pousse dans l’Aventure politique politicienne , il dissous l’Assemblée ou change la CONSTITUTION , dans ce CAS HERY ne fait que priveligie LA POLITIQUE POLITICIENNE au detriment du DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE de Madagascar , car il s’agit de gerer UNE TRANSITION BIS qui ne fait qu’organiser des ELECTIONS ( refrendum constitutionnel et legislatives anticipées) et le DEVELOPPEMENT de MADAGASCAR est renvoyé au calende grecque par le plaisir de jeux d’echecs poltiiques politicienne sterile !!

    Dejà la dissolution de l’Assemblée risque de balayé Hery qui sera emporté par un cyclone politique cree de toute piece par lui meme,car HERY devrait savoir que le POLITICARS de tout bord ne vont pas rester bras croisés pour ne pas entrer dans la breche de cette dissolution pour faire un SURSAUT POLITIQUE et finir se trouver à Iavoloha (Ravalo,HAJO,Rolland Ratsiraka, RAJOELINA profiteraa de cette aubaine ect tenteront sa chance)

    Le DEBAT sur les scenarii de VA ET VIENT CONSTITUTIONNEL vers un PRESIDENTIEL FORT OU PARLEMENTARISME risque de sortir de ce cycle pour ramener Madagascar dans une autre AVENTURE CONSITUTIONNEL qu’on a jamais essayé ....SUIVEZ MON REGARD et HERY n’en sortira pas grandi

    A vous de choisir HERY si voulez etre un DEVELOPPEUR ou UN ACTEURS POLITIQUES POLITICIENS STERILE,

    Vous voulez etre un PRESIDENT FORT dans un REGIME SEMI-PARLEMENTAIRE à vous de choisir, la CLE du POUVOIR est dejà entre vos mains ,

    Allez-Y maintenant , les malgaches attendent !!!

    • 25 février 2014 à 10:47 | Ndimby A. (#444) répond à Boris BEKAMISY

      Intervention intellectuellement intéressante proposée par Boris Bekamisy, et qui propose un troisième scenario effectivement manquant : la navette entre Hery Rajaonarimampianina et le MAPAR jusqu’à ce qu’un consensus soit trouvé. Mais cela présente des risques, y compris d’une partie de ping pong sans fin.

      Mais on ne peut être pas d’accord avec Bekamisy dès le début de sa démonstration : « Haja André RESAMPA ferai un bon Premier Ministre ».

      Quand on lit ce papier de Tananews, on se demande si on ne risque pas d’avoir affaire à un Premier Sinistre. http://www.tananews.com/2014/02/haja-resampa-lourd-passe-avenir-douteux/

    • 25 février 2014 à 11:01 | Boris BEKAMISY (#4810) répond à Ndimby A.

      Mais ncore une fois le RIDICULE ne tue pas !

      Le PAOISTE de TANANEWS devrait passer une nuit blanche pour concevoir cet banal MONTAGE PHOTOGRAPHIQUE evidente pour essayer de noircir HAJA RESAMPA

      Encore une fois SEULS LES ESPRITS LEGERS ATTARDES NAIFS ARCHAIQUES qui ignorent le developpement de l’actuelle NTIC ( technologie de l’information communication)pour donner un credit à un tel photomontage !

      Encore une fois c’est RIDICULEment BAS !!

  • 25 février 2014 à 09:53 | Isambilo (#4541)

    Le Mapar a choisi la confrontation, le clash.
    L’article 50 montre clairement qu’un empêchement du président ne peut résulter que d’une incapacité physique ou mentale.
    Resampa ne peut être accepté par les instances internationales.
    Manorohanta serait la solution en passant sous silence les exploits de ’ son colonel de mari.

    • 25 février 2014 à 10:14 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Isambilo

      Ni HAJA RESAMPA,NI MANOROHANTA il faut le faiseur des « ROIS » :
      ==« SEM Lala Norbert RATSIRAHONANA »==.
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 25 février 2014 à 10:27 | Inglewood (#6780)

    La Constitution de mimétisme : est la méthode qui reprend en d’autres mots ou en d’autres termes le contenu d’un texte constitutionnel d’autres pays sur d’autre continent aux réalités spécifiques à leur Histoire : leur philosophie de vie, leurs réalités culturelles, sociologiques et économiques

    Généralement, la constitution de mimétisme tente d’innover (c’est ce qu’à tenter de faire le Rédacteur de ce texte constitutionnel ) mais la méthode est calquée sur les modèles européens connus à travers l’histoire du Continent et des pays qui la composent.

    Le Malgache doit rester lui même, s’il veut gagner le pari du développement. Le Malgache doit tenir compte de son propre génie, de son passé historique, de sa propre sociologie, de son mode de vie, de sa philosophie existentielle et surtout de sa réalité économique.

    La tendance à l’instrumentalisation des constitutions survient lorsque le pouvoir constitutionalisé est détourné au profit d’une Personne ou d’un groupe d’individus ou d’un groupement politique.
    Il s’agit là du cas où la Lettre Constitutionnelle l’emporte sur son esprit mettant en sorte en ballotage le concept même de l’Etat de droit :
    Les instrumentalisations politiques et partisanes des règles constitutionnelles en arrivent à opposer les exigences de la légalité formelle à celle de la légalité démocratique jusqu’à les voir à s’affronter.
    Plus grave, elles faussent le jeu démocratique et notamment celui de l’alternance.
    De plus, lorsque l’on a un Président élu, par la petite porte, et que lui même en tant qu’individu n’a jamais été préparé à endosser la stature d’Homme d’Etat : cela complique la donne.
    Ces formes de manipulations sont des sources de conflits politique qui vont menacer les institutions des juridictions.

    • 25 février 2014 à 10:51 | Boris BEKAMISY (#4810) répond à Inglewood

      Quelle PERTINENCE le Inglewood du jour, quelle hauteur de vue !!

      Le debat/article d’une telle qualité est HELAS TRES RARE sur MT-COM voir dans le landerneau politique malgache où le debat de personne est devenue AUTOMATIQUE !!

      Merçi, chapeau Inglewood !

    • 25 février 2014 à 11:09 | Isambilo (#4541) répond à Boris BEKAMISY

      A part les photos, Bekamisy ne pipe mot sur l’article de TNN. Petit joueur Bekamisy.Pathétique comme son maître à penser Rajoelina.

    • 25 février 2014 à 11:21 | Turping (#1235) répond à Inglewood

      Inglewood,
      Le retour aux sources des vraies valeurs malgaches remontent au temps d’Antan ,avant même la colonisation....
      Le passage au forcing à « la République » depuis la revendication ,l’insurrection de 1947 démontre bien le calquage à l’européenne de l’indépendance octroyée sur un plateau d’argent.
      >Je ne refais pas l’histoire en citant de nouveau les récits du PADESM,et le MDRM,....

      >La guerre sera gagnée quand le combat interne s’estompera ....La division ,les conflits d’intérêts , le népotisme ,la corruption ,l’argent....sont les héritages des pays africains y compris Madagascar en espérant qu’une ère nouvelle naisse afin de repartir enfin sur de bonnes bases....

    • 25 février 2014 à 12:00 | Inglewood (#6780) répond à Turping

      +1 ; Right on !

    • 25 février 2014 à 15:42 | valoha (#7124) répond à Inglewood

      I completly agree with your point of view, Sir ! Correct and no further comment ! We have to start our engine from our proper forces, from our land, from our water, from our cultures,and so on. From the Malagasy lifestyle and thinking ! Ho ela velona anie i Gasikara ! Then, if it’s a need to cooperate with any states, why not - win win !!!

    • 25 février 2014 à 20:00 | Inglewood (#6780) répond à Boris BEKAMISY

      Ok, Boris Bekamisy

    • 25 février 2014 à 20:04 | Inglewood (#6780) répond à valoha

      That’s great to have a date with you on this network and share the view points. So, we have to think global and act local for malagasy people.
      God bless you.

    • 25 février 2014 à 20:08 | Paulo Il leone (#6618) répond à valoha

      Pardon me, but I think it’s very naive to think that invoking the « malagasy lifestyle » will solve ipso facto all the problems of this country ; or for that matter, to think that writing a post in english will (comme par un coup de baguette magique) turn your hopes, however legitimate they are, into reality.
      Cela dit, j’aimerais bien qu’on m’explique ce que, au delà de l’envolée patriotico-lyrique évidente, la proposition « Le Malgache doit rester lui même » apporte comme solutions tangibles à la chienlit politique actuelle ou même comme espoir de progrès pour l’avenir et pour vos enfants.

    • 25 février 2014 à 21:20 | Turping (#1235) répond à valoha

      Don’t forget !
      Mineral wealth ,biodiversties ...national sovereignty is violated .

    • 25 février 2014 à 21:30 | Turping (#1235) répond à Turping

      ....biodiversities....

    • 25 février 2014 à 21:45 | kozobe (#7754) répond à Boris BEKAMISY

      Mieux vaut tard que jamais (je parle de mon intervention naturellement)...Le débat/article d’une telle qualité est hélas très rare sur MT-COM...
      A qui la faute M Boris BEKAMISY ? Qu’est-ce-que vous avez fait pour rehausser le débat sur ce forum que vous fréquentez assidument depuis je ne sais plus quand ? La plupart du temps vous vous êtes contenté de vociférer à tort et à travers contre ceux qui ne partagent pas votre position. Le comble est que même quand vous évoquez des problèmes éminemment importants dont il aurait fallu débattre de façon « rehaussée » comme vous semblez le souhaiter, des attitudes pernicieuses et sournoises qui nous empêchent, nous les malgaches, d’avoir une conscience nationale élargie, vous vous êtes débrouillé toujours pour provoquer des réactions épidermiques plutôt que raisonnées qui auraient amenés le débat à un niveau intéressant et constructif. Quant à cette constitution débile, éclairé comme vous prétendez l’être, pourquoi vous ne le dénoncez que maintenant ? Il fallait vraiment une dose de mauvaise foi phénoménale (je ne vais quand même pas dire cécité) pour croire une seule seconde qu’avec elle nous sortirons du trou où nous nous sommes enterrés. L’honnêteté intellectuelle vous fait défaut, trop souvent. En fait vous êtes un pur produit du système que, soi-disant, vous attaquez et condamnez à tout bout de champ :l’intérêt de la ration avant tout, au détriment de tout autre considération avec, évidemment, comme corollaire l’esprit gagne petit (même si cela se chiffre par milliard, gagne petit toujours) et une vision toujours à trop court terme.

    • 25 février 2014 à 21:51 | Turping (#1235) répond à Turping

      Nicht vergessen !
      Mineral Reichtum, biodiversties ... die nationale Souveränität verletzt...

    • 25 février 2014 à 22:20 | Paulo Il leone (#6618) répond à kozobe

      bravo !
      Je doute que boris vous entende, écrasé de certitudes comme il l’est, mais bravo quand même !

    • 25 février 2014 à 22:21 | Paulo Il leone (#6618) répond à Turping

      Caramba ! oune vré polyglotte !

    • 25 février 2014 à 23:33 | valoha (#7124) répond à Paulo Il leone

      If you have read me well in this website, you would have noticed that the ideas that I’ve developed so far stick to one thing - the Malagasy thinking and way of living ! Our ancestors’ society was based on just, mutual assistance, sharing to subsist, developing together by helping one another, consulting the elders and the skilled ones(experts) before having reached a decision concerning our common place - country. If all those leaders, from 1960, had followed these basic and simple ways of leading our society from the least group of people in each remote village, we wouldn’t have been here so far ! Sorry to say that they were, have been all the so-called adventurists, opportunists, selfish, trying to enrich themselves and manipulate the mass ! Soon or later, that will end in their failure of course ! And, we are going to wonder ourselves then - why ? That’s the main reason of this vicious circle ! As a result, we are here - « mangetaeta ambony lakana » ! Mila miova tanteraka ny rafitra entina mitantana ny Firenena, ny Lalampanorenana, ny andrim-panjakana, izay tokony hifototra tanteraka @ kolontsaina Malagasy, ny Soatavina Malagasy !

    • 26 février 2014 à 07:10 | Boris BEKAMISY (#4810) répond à kozobe

      Kozobe,

      Sur le debat de fond :

      - Peut-on engager un debat de fond quand l’article que MT/COM aborde systematiquement de question de consideration personnelle et superficielle et que les forumistes se dechainent et abondent dans la LEGERTE la plus epidermique ?

      - Boris BEKAMISY n’a pas le choix, ou bien il s’absente de MT/COM ou bien il participe au debat mais je suis tres souvent obligé de descendre aux niveaux lementable du faux-debat pour me fire comprendre ( ce n’est qu’un REGLE DE COMMUNICATION = quand vous voulez parlez à des enfants, il vous faut se plier à deux pour se mettre à son niveau et ce que je fais ici)

      - Inglewwood avec le NOBLE DEBAT qu’il veut engager là a été ignoré par les FORUMISTES car ce debat de qualité ou de haut niveau n’interresse pas la communautés de forumistes de mt/COM, seul BEKAMISY en fait de commentaire !

      Donc pour ne pas engager un DEBAT de sourd , Boris BEKAMISY s’est vu obligé ici de tenir le debat que les forumistes de mt/com veulent ENTTENDRE et avec BB ces forumistes sont servis , bien servis !!!

      Asa raha mazava @ Kozobe !!

  • 25 février 2014 à 11:07 | Turping (#1235)

    .Le suspense risque de perdurer encore 24 heures supplémentaires pour la nomination du nouveau premier Ministre.

    >Soyons logiques en respectant les uns et les autres et n’ayons pas la mémoire courte.

    >Peu après l’investiture de Hery Rajaonarimampianina ,4 jours après lors de son premier conseil des ministres le 29/01/2014 ,la première chose qu’il a faîte ,c’était de limoger Haja Resampa et Rija Rajohnson en abrogeant la DST et la FIS dont ces deux hommes cités étaient respectivement à la tête .

    >Signe fort de la part du nouveau président élu comme la marque de rupture avec l’ancien regime de la transition.

    Un extrait de citation du président élu :

    Le premier Président de la Quatrième République a dirigé hier à Iavoloha, son premier Conseil des ministres.

    « Finie l’époque de l’incurie et de la gabegie », avait-il déclaré lors de son discours d’investiture à Mahamasina. Joignant l’acte à la parole, le Président Hery Rajaonarimampianina a pris hier 9 mesures drastiques .......
    « Fin de citation »

    La congruence , l’evidence pour la nomination du premier ministre ne devrait pas ressortir des noms que le nouveau président élu a écarté faisant encore l’objet de supputation et de gesticulation stérile .
    On verra la suite !

  • 25 février 2014 à 11:16 | Parole (#2602)

    Nous voilà dans de beaux draps. L’inanité d’une course aux élections sans accord politique préalable (choix d’un PM et gouvernement de gestionnaires crédibles, ouverture radios, abandon de la justice des vainqueurs etc.) apparaît aujourd’hui dans toute son évidence. La situation est dangereuse (Lalatiana sur free FM, revenue à ses premières amours, hurlait hier à l’empêchement...). L’initiative du « comité des sages » semble dérisoire tant par sa composition que par son argumentaire (« quand on aime, on est cruel »).
    Que reste-t-il ? Quelles sont les forces structurantes ? Le FFKM brille par son silence, le FFF tente désespérément de survivre, la CI est muette de stupéfaction (le boulevard qui devait s’ouvrir après les élections se révèle criblé de nids d’autruche). Il reste le PRM, le seul en capacité de trancher le nœud gordien.

    P.S. « Les beaux draps », essai de Louis-Ferdinand Céline écrit en 1940 après la défaite française face à l’Allemagne nazie.

  • 25 février 2014 à 13:15 | Internaute (#5647)

    « L’incongruité d’une Constitution, véritable torchon d’incohérences et de lacunes, et qui montre le niveau d’amateurisme de ses rédacteurs, ainsi que la niaiserie de son initiateur. Des chefs d’institutions (le Président du Congrès supérieur de la transition, puis le Premier ministre Beriziky) ont été obligés, à une semaine d’intervalle, de demander des interprétations à la Haute cour constitutionnelle (HCC). »
    Je pense qu’au niveau de l’incohérence et des lacunes ; voire de l’amateurisme, le sieur NDIMBY pourrait également faire son introspection…cela vaut également pour sa ‘’crédulité’’ (et sa mauvaise foi)
    Concernant « l’obligation » pour un chef d’institution et un premier ministre de demander les interprétations de la HCC cela ferait plutôt doucement rigoler, si ce n’était si pathétique [surtout celle initiée par Omer], tant elles ne prêtent à aucune ambigüité et sont clairement définies.

    Savoir lire et un brin de bon sens suffisent largement !

    Articles concernés :
    NOMINATION DU PREMIER MINISTRE
    Article 54.
    Le Président de la République nomme le Premier ministre, présenté par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l’Assemblée nationale.
    Il met fin aux fonctions du Premier ministre, soit sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement, soit en cas de faute grave ou de défaillance manifeste.
    Sur proposition du Premier ministre, il nomme les membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions.

    ROLE DU PRESIDENT ET DU PREMIER MINISTRE
    Article 55.
    Le Président de la République :
    1° préside le Conseil des ministres ;
    2° signe les ordonnances prises en Conseil des ministres dans les cas et les conditions prévues par la présente Constitution ;
    3° signe les décrets délibérés en Conseil de ministres ;
    4° procède, en Conseil des ministres, aux nominations dans les hauts emplois de l’État dont la liste est fixée par décret pris en Conseil de ministres ;
    5° peut, sur toute question importante à caractère national, décider en Conseil des ministres, de recourir directement à l’expression de la volonté du peuple par voie de référendum ;
    6° détermine et arrête, en Conseil des ministres, la politique générale de l’État ;
    7° contrôle la mise en œuvre de la politique générale ainsi définie et l’action du gouvernement ;
    8° dispose des organes de contrôle de l’administration.
    Le Président de la République peut déléguer certains de ses pouvoirs au Premier ministre.

    Article 56.
    Le Président de la République est le chef suprême des Forces Armées dont il garantit l’unité. A ce titre, il est assisté par un Haut Conseil de la Défense nationale.
    Le Haut Conseil de la Défense nationale, sous l’autorité du Président de la République, a notamment pour mission de veiller à la coordination des actions confiées aux Forces armées afin de préserver la paix sociale. Son organisation et ses attributions sont fixées par la loi.
    Le Président décide en Conseil des ministres de l’engagement des forces et des moyens militaires pour les interventions extérieures, après avis du Haut Conseil de la Défense nationale et du Parlement.
    Il arrête en Conseil des ministres le concept de la défense nationale sous tous ses aspects militaire, économique, social, culturel, territorial et environnemental.
    Le Président de la République nomme les militaires appelés à représenter l’État auprès des organismes internationaux.

    Article 57.
    Le Président de la République accrédite et rappelle les Ambassadeurs et les envoyés extraordinaires de la République auprès des autres États et des Organisations Internationales.
    Il reçoit les lettres de créance et de rappel des représentants des États et des Organisations Internationales reconnus par la République de Madagascar.

    Article 58.
    Le Président de la République exerce le droit de grâce.
    Il confère les décorations et les honneurs de la République.

    Article 59.
    Le Président de la République promulgue les lois dans les trois semaines qui suivent la transmission par l’Assemblée nationale de la loi définitivement adoptée.
    Avant l’expiration de ce délai, le Président de la République peut demander au Parlement une nouvelle délibération de la loi ou de certains de ses articles. Cette nouvelle délibération ne peut être refusée.

    Article 60.
    Le Président de la République peut, après information auprès du Premier ministre, et après consultation des Présidents des Assemblées prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale.
    Les élections générales se tiennent soixante jours au moins et quatre-vingt dix jours au plus après le prononcé de la dissolution.
    L’Assemblée nationale se réunit de plein droit le deuxième jeudi qui suit son élection. Si cette réunion a lieu en dehors de la période prévue pour la session ordinaire, une session est ouverte de droit pour une durée de quinze jours.
    Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans les deux années qui suivent ces élections.

    Article 61.
    Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, son unité ou l’intégrité de son territoire sont menacées et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics se trouvent compromis, le président de la République peut proclamer, sur tout ou partie du territoire national, la situation d’exception, à savoir l’état d’urgence, l’état de nécessité ou la loi martiale. La décision est prise par le président de la République en Conseil des ministres, après avis des présidents de l’Assemblée nationale, du Sénat et de la Haute Cour constitutionnelle.
    La proclamation de la situation d’exception confère au Président de la République des pouvoirs spéciaux dont l’étendue et la durée sont fixées par une loi organique.
    Dès la proclamation de l’une des situations d’exception précitées, le président de la République peut légiférer par voie d’ordonnance pour des matières qui relèvent du domaine de la loi.

    Article 62.
    Les actes du président de la République, hors les cas prévus aux articles 54 alinéas 1 et 2, 58 alinéas 1 et 2, 59, 81, 60, 94 100, 114, 117 et 119, sont contresignés par le Premier ministre et, le cas échéant, par les ministres concernés.

    DU PREMIER MINISTRE
    Article 65.
    Le premier ministre, chef du Gouvernement :
    1° conduit la politique générale de l’État ;
    2° a autorité sur les membres du Gouvernement dont il dirige l’action, et est responsable de la coordination des activités des départements ministériels ainsi que de la mise en œuvre de tout programme national de développement ;
    3° a l’initiative des lois ;
    4° arrête les projets de lois à soumettre à la délibération du Conseil des ministres et à déposer sur le bureau de l’une des deux assemblées ;
    5° assure l’exécution des lois ;
    6° exerce le pouvoir réglementaire sous réserve des dispositions de l’article 55 alinéa 3 ;
    7° veille à l’exécution des décisions de justice ;
    8° saisit, en tant que de besoin, les organes de contrôle de l’administration et s’assure du bon fonctionnement des services publics, de la bonne gestion des finances des collectivités publiques et des organismes publics de l’État ;
    9° assure la sécurité, la paix et la stabilité sur toute l’étendue du territoire national dans le respect de l’unité nationale ; à cette fin, il dispose de toutes les forces chargées de la police, du maintien de l’ordre, de la sécurité intérieure et de la défense ;
    10° en cas de troubles politiques graves et avant la proclamation de la situation d’exception, peut recourir aux forces de l’ordre pour rétablir la paix sociale après avis des autorités supérieures de la Police, de la Gendarmerie et de l’Armée, du Haut Conseil de la Défense nationale et du Président de la Haute Cour constitutionnelle ;
    11° est le chef de l’administration ;
    12° nomme aux emplois civils et militaires ainsi qu’à ceux des organismes relevant de l’État, sous réserve des dispositions de l’article 55 alinéa 4.
    Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux membres du Gouvernement.
    Il assure le développement équilibré et harmonieux de toutes les collectivités territoriales décentralisées.
    Sans préjudice des dispositions de l’article 55, il peut, à titre exceptionnel, sur délégation expresse du président de la République et sur un ordre du jour déterminé, présider le Conseil des ministres.

    Article 66.
    Le premier ministre préside le Conseil de Gouvernement.
    En Conseil de Gouvernement :
    1° il fixe le programme de mise en œuvre de la politique générale de l’État et arrête les mesures à prendre pour en assurer l’exécution ;
    2° il exerce les autres attributions pour lesquelles la consultation du Gouvernement est obligatoire en vertu de la présente Constitution et des lois particulières ;
    3° il décide des mesures de mise en œuvre des programmes nationaux de développement économique et social, ainsi que de celui de l’aménagement du territoire, en collaboration avec les autorités des collectivités territoriales décentralisées.

    Article 67.
    Les actes du premier ministre sont contresignés, le cas échéant, par les ministres chargés de leur exécution.

    • 25 février 2014 à 14:03 | Internaute (#5647) répond à Internaute

      Avis n°02-HCC/AV du 25 février 2014 portant interprétation des dispositions des chapitres premier et 2 inclus dans le sous-titre premier du Titre III de la Constitution.
      La Haute Cour Constitutionnelle,
      Vu la Constitution ;
      Vu l’ordonnance n°2001-003 du 18 novembre 2001 portant loi organique relative à la Haute Cour Constitutionnelle ;
      Les rapporteurs ayant été entendus ;
      Après en avoir délibéré conformément à la loi ;
      Considérant que par lettre n°128-PM/SGG/2014 du 20 février 2014, enregistrée au greffe de la juridiction de céans le 21 février 2014, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement saisit le Président de la Haute Cour Constitutionnelle, conformément aux dispositions de l’article 119 de la Constitution, aux fins d’interprétation des dispositions des chapitres premier et 2 inclus dans le sous-titre premier du Titre III de la Constitution concernant notamment le statut constitutionnel du Premier Ministre ;
      Considérant qu’à cet effet, le requérant sollicite l’avis de la Haute Cour Constitutionnelle afin « d’apporter des réponses et des précisions concernant :
      - La détermination du périmètre et du champ de compétences respectifs du Président de la République et du Premier Ministre au sein du régime constitutionnel de la IVème République ;
      - La définition des rapports entre le Président de la République et le Premier Ministre au sein de l’Exécutif dans le cadre de la Constitution du 11 décembre 2010 » ;
      EN LA FORME
      Considérant qu’aux termes des dispositions de l’article 119 de la Constitution : « La Haute Cour Constitutionnelle peut être consultée par tout chef d’institution et tout organe des collectivités territoriales décentralisées pour donner son avis sur la constitutionnalité de tout projet d’acte ou sur l’interprétation d’une disposition de la présente Constitution » ;
      Que s’agissant d’une interprétation de dispositions de la Constitution présentée par un Chef d’institution, en l’occurrence le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, la présente demande est régulière et recevable ;

    • 25 février 2014 à 14:04 | Internaute (#5647) répond à Internaute

      AU FOND
      Considérant d’emblée, que la Cour de céans tient à préciser que le présent avis ne saurait que procéder à une analyse conceptuelle à partir de la lecture des dispositions constitutionnelles dans la mesure où les compétences du Président de la République et celles du Premier Ministre n’ont pu encore recevoir d’application effective ;

      1. Sur la détermination du périmètre et du champ de compétences respectifs du Président de la République et du Premier Ministre de la IVème République.
      a) le champ de compétence du Président de la République, Chef d’Etat.
      Considérant que conformément aux dispositions de l’article 45 alinéa premier de la Constitution : « le Président de la République est le Chef de l’Etat » ; qu’au regard des principes républicains, la fonction de Chef de l’Etat place celui qui l’exerce dans une position unique pour trois raisons : « il détient un mandat de représentation nationale, garantit et symbolise la continuité de l’Etat et sa mission s’insère dans le cadre du principe de séparation des pouvoirs » ;
      Considérant que selon les dispositions de l’article 44 de la Constitution : « la fonction exécutive est exercée par le Président de la République et le Gouvernement » ; que le Gouvernement lui-même est composé, aux termes des dispositions de l’article 63 de la Constitution, du Premier Ministre et des ministres et qu’au sein de cet Exécutif dualiste, le constituant a défini le champ de compétence du Président de la République, Chef de l’Etat et du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, en énumérant leurs attributions respectives ;
      Considérant qu’aux termes des dispositions de l’article 45 de la Constitution : « le Président de la République est le Chef de l’Etat. Il est élu au suffrage universel direct, pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Il est le garant, par son arbitrage, du fonctionnement régulier et continu des pouvoirs publics, de l’indépendance nationale et de l’intégrité territoriale. Il veille à la sauvegarde et au respect de la souveraineté nationale tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Il est garant de l’unité nationale » ;
      Considérant que selon les attributions qui lui sont conférées par le constituant, le Président de la République dispose de pouvoirs propres qu’il exerce de façon discrétionnaire, et de pouvoirs partagés, nécessitant un contreseing ministériel ;
      Que dans la mise en œuvre de ses pouvoirs propres, le Président de la République :
      - « nomme le Premier Ministre présenté par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l’Assemblée Nationale » et qu’ « il met fin aux fonctions du Premier Ministre, soit sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement, soit en cas de faute grave ou de défaillance manifeste » (article 54-1° et 2°) ;
      - « contrôle la mise en œuvre de la politique générale de l’Etat et l’action du Gouvernement » (article 55-7) ;
      - « dispose des organes de contrôle de l’Administration » (article 55-8) ;
      - « exerce le droit de grâce (et) confère les décorations et les honneurs de la République » (article 58 alinéas premier et 2) ;
      - « promulgue les lois dans les trois semaines suivant la transmission par l’Assemblée Nationale de la loi définitivement adoptée. Avant l’expiration de ce délai le Président de la République peut demander au Parlement une nouvelle délibération de la loi ou de certains de ses articles qui ne peut lui être refusée » (article 59) ;
      - « peut, après information auprès du Premier Ministre et après consultations des présidents des assemblées prononcer la dissolution de l’Assemblée Nationale » (article 60 alinéa premier) ;
      - nomme pour un tiers des membres du Sénat (…) pour partie, sur présentation des groupements les plus représentatifs issus des forces économiques, sociales et culturelle (article 81) ;
      - « communique avec le Parlement par un message qui ne donne lieu à aucun débat » (article 94) ;
      - Nomme trois (3) des neufs (9) membres de la Haute Cour Constitutionnelle (article 114 alinéa 2) ;
      - Soumet obligatoirement à la Haute Cour Constitutionnelle qui statue sur leur conformité à la Constitution, avant leur promulgation, les lois organiques, les lois et les ordonnances (article 117) ;
      - « peut déférer à la Haute Cour Constitutionnelle, pour contrôle de constitutionnalité, tout texte à valeur législative ou réglementaire, ainsi que toutes matières relevant de sa compétence » (article 118) ;
      Que, Chef Suprême des Forces Armées, « le Président de la République nomme les militaires appelés à représenter l’Etat auprès des organismes internationaux » (article 56 alinéa 5) ;
      Que, dans le domaine des relations internationales, « le Président de la République accrédite et rappelle les Ambassadeurs et les envoyés extraordinaires de la République auprès des autres Etats et des organisations internationales, et reçoit les lettres de créance et de rappel des représentants des Etats et des organisations internationales reconnus par la République de Madagascar » (article 57 alinéas premier et 2) ;
      Considérant que les autres pouvoirs du Président de la République, nécessitant le contreseing du Premier Ministre et, le cas échéant, des ministres concernés, relèvent de pouvoirs partagés ; qu’à ce titre, le Président de la République :
      - sur proposition du Premier Ministre, « nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions » (article 54 alinéa 3) ;
      - « préside le Conseil des Ministres » (article 55-1) ;
      - « signe les ordonnances prises en Conseil des Ministres » (article 55-2) ;
      - « signe les décrets délibérés en Conseil des Ministres » (article 55-3) ;
      - « procède, en Conseil des Ministres, aux nominations dans les hauts emplois de l’Etat dont la liste est fixée par décret pris en Conseil des Ministres »(article 55-4) ;
      - « peut, sur toute question importante à caractère national, décider en Conseil des Ministres de recourir directement à l’expression de la volonté du peuple par voie de référendum » (article 55-5) ;
      - « détermine et arrête, en Conseil des Ministres, la politique générale de l’Etat » (article 55-6) ;
      - « décide, en Conseil des Ministres, de l’engagement des forces et des moyens militaires pour les interventions extérieures, après avis du Haut Conseil de la Défense Nationale et du Parlement » (article 56 alinéa 3) ;
      - « arrête, en Conseil des Ministres, le concept de la défense nationale sous tous ses aspects militaire, économique, social, culturel, territorial et environnemental » (article 56 alinéa 4) ;
      - « peut proclamer, en Conseil des Ministres, après avis des Présidents de l’Assemblée Nationale, du Sénat et de la Haute Cour Constitutionnelle, la situation d’exception, à savoir l’état d’urgence, l’état de nécessité ou la loi martiale, sur tout ou partie du territoire national, lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, son unité ou l’intégrité de son territoire sont menacées et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics se trouve compromis » (article 61 alinéa premier). Le Président de la République dispose alors de « pouvoirs spéciaux dont l’étendue et la durée sont fixées par une loi organique » (article 61 alinéa 2) ;-« (convoque) l’Assemblée Nationale réunie en session extraordinaire, sur un ordre du jour déterminé par décret du Président de la République pris en Conseil des Ministres, soit à l’initiative du Premier Ministre, soit à la demande de la majorité absolue des membres composant l’Assemblée Nationale » (article 76 alinéa premier) ;
      - dispose, en Conseil des Ministres, de l’initiative de la révision de la Constitution « en cas de nécessité jugée impérieuse » (article 162 alinéa premier) ;
      Considérant que, par ailleurs, le Président de la République peut bénéficier d’un pouvoir législatif délégué, lui permettant, après une habilitation conférée en ce sens par le Parlement de « prendre, par ordonnance en Conseil des Ministres, des mesures de portée générale sur des matières relevant du domaine de la loi » (article 104) ;
      Qu’en outre, le Président de la République assure la présidence de certaines instances, notamment celle :
      - du Conseil des Ministres (article 55) ;
      - du Haut Conseil de la Défense Nationale (article 56 alinéa 2°) ;
      - la présidence du Conseil Supérieur de la Magistrature (article 107 alinéa 2) ;
      Considérant que le Président de la République n’est responsable des actes accomplis dans l’exercice de ses fonctions que pour les actes accomplis dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions, que de ceux constitutifs de « haute trahison ou de violation grave et répétée de la Constitution » (article 131) ; que dans ce cas de figure, il ne peut être mis en accusation que par les deux assemblées parlementaires statuant par un vote séparé et n’est justiciable que devant la Haute Cour de Justice, bénéficiant ainsi d’un privilège de juridiction ;
      Considérant, néanmoins, que la Cour de céans se doit de constater que la Constitution demeure silencieuse quant à la détermination des éléments constitutifs des infractions qualifiées de haute trahison ou de violation grave et répétée de la Constitution ; que les précisions y afférentes relèvent en principe du domaine de la loi organique ;
      Considérant, par ailleurs, conformément aux dispositions de l’article 49 de la Constitution que : « les fonctions de Président de la République sont incompatibles avec toute fonction publique élective, toute autre activité professionnelle, toute activité au sein d’un parti politique, d’un groupement politique, ou d’une association, et de l’exercice de responsabilité au sein d’une institution religieuse » ; que « toute violation des dispositions (dudit article), constatée par la Haute Cour Constitutionnelle, constitue un motif d’empêchement définitif du Président de la République » ;
      Qu’ainsi, le Président de la République doit être placé au dessus de toute considération partisane ; qu’en tout état de cause, les règles de procédure applicables à l’infraction invoquée par l’article 49 sus cité relèvent également du domaine de la loi organique et doivent être clairement précisées ;

    • 25 février 2014 à 14:05 | Internaute (#5647) répond à Internaute

      b) le champ de compétence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
      Considérant que les attributions du Premier Ministre se rapportent, principalement, à la direction du Gouvernement ; qu’à ce titre, le Premier Ministre est, tout d’abord, le Chef du Gouvernement (article 65) ; qu’ à cet effet, il dirige l’action du Gouvernement dont il a autorité sur les membres, et « assure la coordination des activités des départements ministériels ainsi que la mise en œuvre de tout programme national de développement » (article 66) et « conduit la politique générale de l’Etat » (article 65-1°) ; qu’à cet effet, en Conseil de Gouvernement qu’il préside, « il fixe le programme de mise en œuvre de la politique générale de l’Etat et arrête les mesures à prendre pour en assurer l’exécution » (article 66-1°) ;
      Que dans l’exercice de ce rôle de direction de l’action gouvernementale, le Premier Ministre est le Chef de l’Administration (article 65-11°), « il assure le développement équilibré et harmonieux de toutes les collectivités territoriales décentralisées » (article 65 alinéa 3), « saisit en tant que de besoin, l’inspection générale de l’Etat et les autres organes de contrôle de l’Administration et s’assure du bon fonctionnement des services publics, de la bonne gestion des finances des collectivités publiques et des organismes publics de l’Etat » (article 65-8°) ;
      Considérant, par ailleurs, que le Premier Ministre exerce le pouvoir réglementaire sous réserve de la signature des décrets délibérés en Conseil des Ministres (article 65-6°) ; qu’à ce titre, il est de sa responsabilité de prendre les règlements nécessaires à l’application des lois (article 65-5°) qui « sont contresignés, le cas échéant, par les ministres chargés de leur exécution » (article 67) ; qu’il « nomme aux emplois civils et militaires ainsi qu’à ceux des organismes relevant de l’Etat », à l’exclusion des nominations dans les hauts emplois de l’Etat dont la liste est fixée par décret pris en Conseil des Ministres (article 65-12°) ; qu’il « peut, à titre exceptionnel, sur délégation expresse du Président de la République et sur un ordre du jour déterminé, présider le Conseil des Ministres » (article 65 in fine) ;
      Considérant, en outre, que le Premier Ministre exerce un rôle important dans la procédure législative, parce qu’il est le seul, au sein du pouvoir exécutif, qui dispose de l’initiative des lois (article 86 alinéa premier) et qu’il conduit très largement la procédure ; qu’ainsi, le Premier Ministre choisit l’Assemblée devant laquelle sera déposé le projet de loi (article 86 alinéa 3), « arrête les projets de lois à soumettre à la délibération du Conseil des Ministres et à déposer sur le bureau de l’une des deux Assemblées » (article 65-4), maîtrisant de ce fait une partie de l’ordre du jour du Parlement, choisit les amendements déposés au nom du Gouvernement, peut décider d’opter pour certaines procédures : opposer l’irrecevabilité d’une proposition ou d’un amendement qui ne relève pas du domaine de la loi (article 86 alinéa 7), engager une procédure accélérée, convoquer une commission mixte paritaire (article 96 alinéa 3), provoquer un vote bloqué « sur tout ou partie des dispositions des textes en discussion » (article 98) ;
      Considérant que le Premier Ministre est aussi responsable de la défense nationale dont les grandes orientations sont fixées par le Président de la République ; qu’à ce titre, il « assure la sécurité, la paix et la stabilité sur toute l’étendue du territoire national dans le respect de l’unité nationale ; à cette fin, il dispose de toutes les forces chargées de la police, du maintien de l’ordre, de la sécurité intérieure et de la défense » (article 65-9°) ;
      Considérant que dans les mécanismes d’évocation de la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée Nationale, le Premier Ministre, « après délibération en Conseil des Ministres, peut engager la responsabilité de son Gouvernement en posant la question de confiance » (article 100) ;
      Considérant que si le principal pouvoir du Premier Ministre réside dans le contreseing qu’il appose aux actes du Président de la République, il dispose aussi d’attributions exclusives ; qu’ainsi, il peut :
      - en tant que chef d’institution, « (…) déférer à la Haute Cour Constitutionnelle, pour contrôle de constitutionnalité, tout texte à valeur législative ou réglementaire ainsi que toutes autres matières relevant de sa compétence » (article 118 alinéa premier), ou solliciter la Haute Cour Constitutionnelle pour un avis consultatif « sur la constitutionnalité de tout projet d’acte ou sur l’interprétation d’une disposition de la Constitution » (article 119) ;
      - prendre l’initiative de demander au Président de la République de convoquer l’Assemblée Nationale en session extraordinaire (article 76) ;
      - donner un avis au Chef de l’Etat sur une dissolution éventuelle de l’Assemblée Nationale (article 60 alinéa premier) ;

      2. Sur la définition des rapports entre le Président de la République et le Premier Ministre au sein de l’Exécutif dans le cadre de la Constitution du 11 décembre 2010.
      Considérant que d’après leurs compétences respectives sus déterminées par les dispositions constitutionnelles, la Constitution de la IVème République établit un exécutif dualiste et bicéphale au sein duquel le Président de la République et le Gouvernement conduit par le Premier Ministre entretiennent des rapports de collaboration marqués par la prééminence du Chef de l’Etat ;
      Que cette situation repose, d’une part, sur un partage vertical des pouvoirs et, d’autre part, sur une légitimité politique plus significative du Président de la République ;
      Considérant qu’en premier lieu, dans l’architecture institutionnelle de l’Exécutif, les points d’ancrage et d’articulation entre les attributions respectives du Président de la République et du Premier Ministre procèdent des articles 45 alinéa 2, 54, 55-6° et 65 alinéa premier, lesquels conduisent, conformément à la lettre et à l’esprit de la Constitution, à un partage vertical du pouvoir reposant sur une prééminence du Président de la République sur le Premier Ministre ; qu’il y a lieu de souligner, en second lieu, que la Constitution distingue, selon les dispositions de l’article 62, les pouvoirs propres du Président de la République des pouvoirs partagés, lesquels sont soumis au contreseing du Premier Ministre et éventuellement des ministres responsables de leur réalisation ;
      Considérant que les dispositions de l’article 54 de la Constitution laissent accréditer l’idée d’une éventuelle émancipation du Premier Ministre vis-à-vis du Président de la République ainsi qu’elles semblent ouvrir la possibilité de l’institutionnalisation d’un système primo-ministériel, système primo-ministériel au sein duquel le Premier Ministre exerce la réalité du pouvoir ; que toutefois, une analyse approfondie du texte constitutionnel ne confirme pas une telle hypothèse en raison de la situation de subordination statutaire du Premier Ministre par rapport au Président de la République ;
      Considérant, en effet, que selon les termes mêmes des dispositions de l’article 55-6° de la Constitution, dont les attributions qui en procèdent, figurent parmi les pouvoirs propres du Président de la République, celui-ci « (…) détermine et arrête, en Conseil des Ministres, la politique générale de l’Etat » ; que certes, il exerce cette prérogative, en collégialité, mais sous sa direction, avec les membres du Gouvernement, dont le Premier Ministre ;
      Que, par ailleurs, ainsi que le précisent les articles 65-1° et 66 de la Constitution, le Premier Ministre, en Conseil de Gouvernement qu’il préside « fixe le programme de mise en œuvre de la politique générale de l’Etat et arrête les mesures à prendre pour en assurer l’exécution » ; qu’il s’agit là d’une attribution dérivée de celle accordée au Président de la République par l’article 55 de la Constitution ;
      Considérant que les dispositions de l’article 55-7° indiquent de manière claire et nette la primauté du Président de la République et la position subordonnée du Premier Ministre en soulignant que « (le Président de la République) contrôle la mise en œuvre de la politique générale ainsi définie et l’action du Gouvernement » ; que cette attribution conférée au Président de la République, mettant sous son examen et sa souveraine appréciation la mise en œuvre de la politique générale de l’Etat, mais surtout, sous sa supervision l’action du Gouvernement, conduite par le Premier Ministre, en fait le véritable chef incontesté de l’Exécutif, d’autant plus que le Président de la République exerce ici un pouvoir qui lui est propre ;
      Que dans la répartition des rôles entre le Président de la République et le Premier Ministre, tel que le prévoit le texte constitutionnel, les dispositions décrivant les attributions du second viennent confirmer le statut de subordination auquel celui-ci est confiné ; qu’ainsi, selon les dispositions de l’article 65 : « Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement : 1°-conduit la politique générale de l’Etat ;2°-a autorité sur les membres du Gouvernement dont il dirige l’action et est responsable de la coordination des activités des départements ministériels ainsi que de la mise en œuvre de tout programme national de développement (…) » ;
      Considérant, par ailleurs, que conformément à la tradition du droit public national, le Premier Ministre, en tant qu’ « assurant l’exécution des lois » (article 65-5) détient le pouvoir réglementaire, ce que confirment les dispositions de l’article 69-6 ;
      Que toutefois, lorsqu’une matière déterminée a fait l’objet d’un décret délibéré en Conseil des Ministres et si aucune disposition constitutionnelle ou législative ne le prescrit, la compétence réglementaire dévolue initialement au Premier Ministre se trouve transférée au Chef de l’Etat qui préside le Conseil des Ministres (article 55-1) ; que ce déplacement de la compétence réglementaire au bénéfice du Président de la République risque d’être irréversible car il n’existe pas de procédure de déclassement organisée permettant de ramener la matière considérée dans le domaine réglementaire dévolu au Premier Ministre ;
      Que dès lors, au fur et à mesure que tels ou tels objets de l’administration sont réglementés par des décrets délibérés en Conseil des Ministres, dont l’ordre du jour est arrêté par le Président de la République, celui-ci dispose de la faculté de faire entrer un décret dans le champ de sa compétence et qu’ainsi, le domaine du pouvoir réglementaire dévolu au Premier Ministre se rétrécit ;
      Considérant que l’esprit de la Constitution consacre également la prééminence du Président de la République ;
      Considérant que la subordination du Premier Ministre au Président de la République ressort enfin de l’article 54 alinéa 2 de la Constitution ; que si cet article énonce que le Président de la République met fin aux fonctions du Premier Ministre « sur présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement, ou en cas de faute grave ou de défaillance manifeste », cette disposition n’exclut pas la possibilité d’une révocation du Gouvernement pour « faute grave » ou en raison de « défaillance manifeste » dont l’appréciation première relève de la volonté du Président de la République, en tant que Chef de l’Exécutif ;
      Qu’ainsi, à la responsabilité de droit du Premier Ministre devant le Parlement s’ajoute une responsabilité de fait devant le Président de la République ;
      Considérant qu’en dernier lieu, la prééminence du Président de la République sur le Premier Ministre procède de la nature différenciée de la légitimité politique du Chef de l’Etat et du Chef du Gouvernement ;
      Considérant, en effet, que le Président de la République et le Premier Ministre sont tous les deux revêtus d’une légitimité, légitimité dont toutefois les sources diffèrent ; que si la légitimité du Président de la République procède immédiatement du suffrage universel direct, celle du Premier Ministre est déléguée des volontés partisanes majoritaires au sein de l’Assemblée Nationale ;
      Que l’élection du Président de la République au suffrage universel direct constitue un élément politique déterminant de subordination du Premier Ministre aux décisions du Président prises conformément à la Constitution ; que cette primauté politique demeure toutefois conditionnée au soutien du Président par la majorité parlementaire : que cette majorité lui devienne hostile, et la neutralisation du bicéphalisme liée à la primauté présidentielle disparaît également ;
      Considérant que la réalisation de la politique générale de l’Etat arrêtée en Conseil des Ministres, repose sur une collaboration franche, loyale et étroite entre les deux responsables de l’Exécutif qui doivent œuvrer ensemble pour pouvoir garantir le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et réaliser l’effectivité de la politique générale de l’Etat arrêtée en Conseil des Ministres ;
      En conséquence,
      La Haute Cour Constitutionnelle
      Emet l’avis que :
      Article premier.- Les compétences déterminées par la Constitution du 11 décembre 2010 établissent une prééminence du Président de la République, revêtu de la légitimité démocratique issue du suffrage universel direct, sur le Premier Ministre, créant ainsi un rapport de subordination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement au Président de la République, Chef de l’Etat.
      Article 2.- Le Président de la République et le Premier Ministre sont tenus d’œuvrer ensemble pour garantir une stabilité et une régularité du fonctionnement des pouvoirs publics pour la réalisation effective de la politique générale de l’Etat arrêtée en Conseil des Ministres.
      Article 3.- Le présent avis sera publié au journal officiel de la République.
      Ainsi délibéré en audience privée tenue à Antananarivo, le mardi vingt-cinq février l’an deux mil quatorze à dix heures,

    • 25 février 2014 à 18:58 | Paulo Il leone (#6618) répond à Internaute

      pôv’ biquet ! Personne n’a daigné répondre à internoté ni à ses multiples avatars !
      Faut dire que, plus chiant qu’un post d’internauté, faut se lever vachement de bonne heure ... et encore !

    • 25 février 2014 à 20:15 | Paulo Il leone (#6618) répond à Internaute

      Ha... Le copié-collé... quel pied !
      On en redemande !

  • 25 février 2014 à 13:20 | solo_bakaka (#6949)

    ALORS MONSIEUR N’DIMBY, JE NE PEUX PLUS POSTER MES COMMENTAIRES, AVEZ VOUS BLOQUE MON COMPTE ?
    AURIEZ VOUS PEUR DE LA VERITE ?????
    DANS CE CAS VOUS N ETES QU UN MINABLE !!!!!

    • 25 février 2014 à 14:01 | Rakotomahery Tsiry (#2914) répond à solo_bakaka

      et dans le cas contraire ! ? MdR.

    • 25 février 2014 à 19:00 | Paulo Il leone (#6618) répond à Rakotomahery Tsiry

      le gueulard a oublié de prendre ses gouttes de neuroleptiques ...

    • 26 février 2014 à 20:49 | solo_bakaka (#6949) répond à Rakotomahery Tsiry

      Dans le cas contraire, VOIR le proverbe :
      CE SONT LES TONNEAUX VIDES QUI RESONNENT
      MDR

  • 25 février 2014 à 13:33 | saina (#1582)

    Il est vraiment en position intenable le PRM surtout que les gens de MAPAR ont voulu lui trancher l’herbe aux pieds en présentant avant lui au public leur proposition.
    S’ils veulent vraiment coopérer, ils ont pu donner la chance au HR en lui donnant la primeur du nom du PM. 
    Maintenant s’il ne nomme pas Resampa, ils vont crier qu’il ne respecte pas la constitution et qu’il est déjà en train de la bafouer.
    Il aura du négocier pour garder l’exécutif pour lui (leur demander de proposer la personne qu’il veut) et leur donner en plus de l’assemblée la présidence du Sénat mais avec le risque que MAPAR va tout faire pour l’amener à démissionner ou à l’empêcher d’une façon ou d’une autre afin de prendre le pouvoir.
    MAPAR est en train de tout verrouiller et rafler toute la mise.

    Il lui reste juste à accepter mais en posant quand même des conditions. Comme il a avec lui les organes de suivi et d’évaluation, il doit les utiliser pour détecter toute velléité de non conformité avec la politique générale de son projet de société. Il va publiquement le renvoyer en cas d’échec ou de malversations prouvées. La population sera d’accord avec lui.
    Et entre temps, il doit trouver une stratégie pour avoir une majorité numérique qui le soutient à la chambre basse qui va proposer un nouveau PM. 

  • 25 février 2014 à 15:53 | tsimahafotsy (#6734)

    Pourkoi le clan « dona kely » n’a-t-il pas encore proposé Mialy Rajoelina au poste de PM ? Elle sera une aussi bonne gardienne du temple que Resampa !

  • 25 février 2014 à 17:01 | zaho (#699)

    Quelque soit le PM qui sera choisi par le Président élu, avec des députés qui ne pensent qu’à leur petite personne, avec une assemblée nationale à géométrie variable, nous les malgaches, ne sommes pas sortis de l’auberge. Dommage que l’EPT avec son incompétence continue de tirer les ficelles et c’est triste de voir des malgaches instruits, censés j’espère, continuent à l’écouter et ceci est valable pour les « généraux » qui l’ont soutenu pendant cette interminable transition.
    Pauvre de nous

    • 25 février 2014 à 17:44 | betoko (#413) répond à zaho

      C’est quoi l’EPT ? Déjà vous dites que les députés nouvellement élus ne pensent qu à leur petite personne . Pouvez vous nous le démontrer ?
      A ma connaissance ces députés sont élus , mais pas nommés , est ce leur faute s’il n’a pas eu une majorité absolue à l’assemblée nationale ? Mais il y a une chose plus scandaleuse , qui peut savoir combien vont toucher par mois ces députés ,car d’après Madame directrice des affaires financières personne autre qu’elle ne doit le savoir et pourquoi donc ? Pourtant ces députés sont rémunérés par l’argent des contribuables et ce ceux les contribuables qui les ont choisi (les ont élu) En France tout est transparent , un député touche un salaire de 5600 Euros net,+ des indemnités pour les trains , les avions leur attaché parlementaire , les frais d’hôtel etc .
      Les membres CAEED disaient ce matin sur Free FM , qu’une des causes des crises chez nous viennent du non respect de la constitution et de l’opacité de la finance publique .

    • 25 février 2014 à 19:43 | Paulo Il leone (#6618) répond à betoko

      « non respect de la constitution » ... par exemple des émeutiers détruisant tout et tous sur leur passage dans le but avoué de déclencher un coup d’état et de renverser un président élu !
      ça te rappelle rien betoko ? T’inquiète...c’est une question rhétorique ; je m’attends pas à ce que tu répondes ... en tout cas, pas intelligemment.

    • 25 février 2014 à 20:26 | Jipo (#4988) répond à betoko

      Il faut suivre Betoko .
      l’ ex PT de la chetron en + de la transition , veut sa part en + de mapart .
      Et si les salaires ne sont pas divulgués , c ’est tout simplement poétiquement / « descence » , car ils ne sont pas avouables sans etre ostentatoire pour les 95 % des Malgaches, en plus de plus facilement détournables , comme les dividendes du BDR, Vous êtes vous posé la question , ou est passé le fric , et pourtant tous les acteurs sont bien encore là, si l’ argent ne l’ est plus , Hery est bien placé pour le savoir , mais ce n’ est pas inscrit au menu : -
      - Le hors piste étant fortement déconseillé, on se contentera du « programme » ...

  • 25 février 2014 à 18:13 | diego (#531)

    Bonjour,

    Pourquoi la nomination d’un PM, de facto, la mise en place d’un gouvernement prend-il autant de temps alors que le pays a son président élu ? Alors que le nouvel élu et son gouvernement ne souffrent et ne souffriront pas de non-reconnaissance comme le président de la Transition et ses gouvernements successifs. Le futur président est reconnu avant même que les élections aient lieu en 2013 !

    Mais l’heureux élu semble perdu, pourquoi ? L’explication est peut-être assez simple qu’on ne l’imagine :

    - Il est élu, mais mettre de l’ordre dans les institutions de son pays n’est pas la 1re mission que ses maitres, les gens qui l’ont aidé à devenir président, lui ont confiée.

    Mr HERY R. attend sans doute le feu vert venant de Mr Fabius pour annoncer aux Malgaches leur prochain PM, ce dernier est encore occupé avec les dossiers Ukrainiens....par exemple....

    Les élections de 2013 étaient un piège à C.....comment s’en défaire maintenant ?

    Le pays met plus de trois mois pour venir à bout des élections pourtant supervisées et acceptées par la CI. Le pays met plus de trois mois pour la mise en place d’un gouvernement, et pourtant, le nouvel élu est reconnu par la CI. En se basant sur les bruits de couloir, le nouveau pouvoir va devoir attendre trois mois avant que la CI s’occupe des dossiers Malgaches. Madagascar, un pays en difficulté politique et en faillite économique, encore trois mois à attendre !

    Mais avec les politiciens GASY qui ont visiblement du mal à savoir après 53 ans d’indépendance si le soleil se lève à l’Est ou à l’Ouest, il ne faut pas s’attendre à des miracles :

    - misère, bonjour !!!!!!

    Faut-il encore rappeler ici que.......

    Ce n’était pas entre deux tours qu’il fallait chercher à pacifier le pays. Ce n’est pas après la sortie des résultats et en connaissants les vainqueurs qu’on cherche à réconcilier les politiciens, mais c’est bien avant de plonger le pays dans des élections. Maintenant les élections vous ont donné une assez bonne photographie, en 3D SVP, du paysage politique de Madagascar, il faut l’accepter cette image. La branlette de la barbiche est terminée. Aller chercher de l’argent pour renflouer les caisses et développer le pays, cela ne va pas se faire tout seullllllllllll !!!

    Il faut faire avec, c’est le visage du pays, de toute façon c’est trop tard, il faut gouverner le pays avec les élus que vous avez.. Apparemment le pays était prêt à organiser des élections, pourquoi les résultats ne seraient-ils pas bons pour son peuple alors ? Que les vainqueurs dirigent, gouvernent le pays.

    Nous sommes dans le même bateau, électrices, électeurs, présents ou absents les jours des élections. Tout le monde, tout citoyen GASY a le droit d’attendre, d’exiger que le pays soit gouverné, même les gens qui vivent à l’extérieur du pays. D’autant plus que ce pouvoir, qui tarde à se manifester, à s’assumer, est reconnu, me semble-t-il par la CI, la France en tête.

    Que Mr HERY R. , je n’arrête pas de le dire ici prend ses responsabilités :

    - les problèmes, passés et présents et même les futurs, de Madagascar sont désormais ses problèmes à lui. On ne va tout de même pas lui forcer la main pour le faire maintenant. Personne ne l’a obligé de se porter candidat à l’élection présidentielle de 2013 !

    On s’en fiche pas mal les états d’âme des uns et des autres. Je remarque d’ailleurs que ceux qui ont voulu les élections qui étalent leurs états d’âme ces jours.

    Rano handroanareo io anie efa fantatrareo tsara fa hoe rano BE voay e !!!! Efa ao anatirano ve vao hilaza indray fa nofitahin’olona hianareo, tsy nahalala ny fisiany voay ?

    Quand il faut y aller, il faut y aller NAMA. Aza mihanahana hoatrany vinanto tsy nahare fosa. Efa naharesy vao toy ny matahotra ny hitondra indray !

    On ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre. On ne peut pas vouloir épouser Madagascar et ignorer son peuple ses enfants et les problèmes qui viennent avec !

    Mr HERY R. n’a aucun pouvoir de nommer le futur PM Malgache, point ! D’ailleurs, il faut se poser la question pour savoir l’étendu exacte du pouvoir d’un président élu dans une IVe RÉPUBLIQUE née sous la Transition non reconnue par la CI elle-même :

    - le mariage sous ces conditions ressemble à un mariage forcé. Ce mariage ne durera pas ou s’il dure, il ne fera que des malheureux.

    En attendant, on est curieux de voir au grand jour la force de l’homme fort de la famille.

    • 25 février 2014 à 20:21 | Paulo Il leone (#6618) répond à diego

      Ceux qui veulent le beurre, l’argent du beurre et qui en plus voudraient se taper la crémière (de préférence, sur une banquette de 4X4 !) ... ce sont les mapar-rivistes fans du simplet !
      Il n’ y a d’autre issue que de dissoudre l’assemblée bananière et de refaire des élections législatives à deux tours si on veut vraiment que le scrutin reflète réellement le choix de la population.

  • 25 février 2014 à 18:32 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    La constitution donne suffisamment de possibilités (vote de confiance/motion de censure) pour régler les différents entre le parlement et la présidence avant de recourir à l’empêchement éventuel du président ou à la dissolution éventuelle également du parlement pour les gens intelligents de part et d’autres évidemment.
    En sus de l’handicap budgétaire éventuel se greffe aussi le problème de calendrier.

  • 25 février 2014 à 19:22 | Radepy (#7163)

    L’Art 54 est pourtant clair, il dit tout simplement, contrairement à l’avis erroné de la HCC, que lorsqu’un parti politique dont ses membres élus forment une majorité parlementaire à l’Assemblée nationale (qui sous-entend majorité absolue) est « LE PARTI POLITIQUE MAJORITAIRE qui ... ». Dans le cas contraire où par exemple si le MAPAR était un parti politique mais qui n’a que MOINS DU 1/3 des sièges ..., l’Art 54 prévoit une autre alternative en ajoutant « OU » ... « un groupement de partis formant forcément une majorité parlementaire qui ... ».

    Il est à noter que le « OU » prévoit le vide Constitutionnel ... qui entraînerait un blocage ...

    Aza d mandany lera sy ...Aoka zay !

  • 25 février 2014 à 20:07 | Boris BEKAMISY (#4810)

    Les MAPAR et GPS à Tsimbazaza ont procedé à l’election des Presidents des Commissions sectorielles aujourdhui

    Sur les 27 commissions prevues :
    - le MAPAR preside 17 commssions
    -le GPS allié de MAPAR preside 9 Commissions
    -le PMP preside 00 (zero) commissions malgré ces 95 deputés imaginaires ( RIDICULE CE PMP)ils etaient absents pendant le vote , par peur blue de DECULOTEE !
    -l’Opposition presidera 1 commission , si opposition il y aura car jusqu’à maintenant tout le monde ne veut pas etre un OPPOSANT à HERY et son regime ! ( RIDICULE les malagasy)

    Du BAZAR donc au sommet de l’Etat, à cette ALLURE la TRANSITION DE RAJOELINA sera plus paisible que la VI REPUBLIQUE elu DE HERY MIESONA !

    • 25 février 2014 à 20:35 | Isambilo (#4541) répond à Boris BEKAMISY

      Il est content le Bekamisy

    • 25 février 2014 à 20:59 | Jipo (#4988) répond à Boris BEKAMISY

      Le paisible coute pas un mais deux bras :
      économie à terre
      92 % de pauvreté
      Analphabétisation galopante
      Choléra qui se propage comme les sauterelles & 4#4
      La santé comme l’ enseignement , en berne serait déjà un progrès .
      Et vous souhaitez que ça continue , virez Hery et remplacez le / andry , il n’ est plus à 1 coup d ’état prêt : il n’ y a plus de BDR à piller , il ne reluque que les milliards de la CI , le problème , est très simple : c ’est le rat zoel , et tant que hery n’ osera pas faire ce dont rêve ravalo, le vizir continuera à jouer au calife , s’ en octroyant les droits en s’ exemptant des devoirs : coupable et responsable et non le ≠ .
      Il faut « sauver » le rat zoel , comme Ben laden, Morsi, saddam & kadafi , au détriment de 21 millions d’ âmes .

    • 25 février 2014 à 22:24 | Paulo Il leone (#6618) répond à Jipo

      alors ce briquet, vous le voulez ?

  • 25 février 2014 à 20:54 | nrak007 (#7976)

    TANDREMO , fa loza mitatao raha , danger immanent raha i RESAMPA no lasa PM
    Io ilay olona nahazo ny laharana faharoa na numero deux N°2 taminy fitondrana Tetezamita manaraka any Andry R , io ilay olona nanome baiko maro avy ao andapa ,nampirongatra ny fanodranana antsokosoko ny Harempirenena isankarazany , toy ny bois de rose ,ny volamena ,ny safira , sy ny sisa izany no nataony izy ireo dia nafahany namantsy ara-bola ity fitondrana tsy aradalana izay naharitra 5 taona be izao .
    Tsy mitombona na incompatible raha nanala any RESAMPA tao andapa taminy SGP, sy indrindra ny Fanirianyfitodrana ankehitriny, izay MENDRIKA ho tohanana, ny Hamongatra tateraka ny fanondranana Hatsokosoko ny harempirenena toy ny Bois de rose .
    I RESAMPA dia olona mpanao didijadona , pas sociable nalaza taminy Notam ,raha tsy ilaza hafatsy izay nanjoa any ry ZAFY sy ry Mangalaza izay nosakanany tsy hiditra antanindrazana raha havy namonjy ny fivorina nataony SADAC
    I RESAMPA koa dia nampihasa matetika ireto FIS sy DST mba nanaovana Hery famoretana ,ohatra fisavana tsy nahazo alalana taminy mpitsara na didy ambony nohony PM O Beriziky
    I RESAMPA koa dia tsy mifanaraka aminy olona Hafaka mametraka ny Fitoniana , ny Fampiavanana ,ka hafaka misokatra aminy HERIVELONA rehetra ,vonona ny anome Tanana ny Filoampirenena mba hampandroso haigana ny Firenentsika izay tena latsaka Akady tokoa
    Saika ny antokopolitika rehetra misy eto amintsika no vonona ny Nanome Tanana ny Filoampirenena voafindimbahoaka ary ekeny izao Tontolo izao
    Tsy mila ampahatsihaivina eto intsony hoe iza avy izy ireo ,na nifidy na tsy nifidy ny filoa dia hisaorana eto ny FIHETSIKY Filoantsika , fa vaovao taminy tatarantsika izany ,fa tena geste demokratika tokoa Mila hoderana
    Tsy hilaina intsony ny adilahy politika fa tena efa mitolefika sy reraka ary nona ny ankamaroany ireo vahoaka madinika
    Vaova marimpotitra fa efa misy depute mihisa 95 mpikambana ao aminy PMP ,izay nanao Sonia tsirairay ka nanolotra koa any Jules Etienne
    Izay hinona fa hafaka mihara mihasa tsara aminy rehetra na Filoa izany sy indrindra hitokisany ireo Mpamatsy vola ,fa mbola kely sy tena mihakindoha tokoa ny firenentsika na ara bola izany, na fitaovana izany ,na ara tafika izany , na fahasalamana na teklolozia izany sy ny sisa sy ny sisa …/…

  • 25 février 2014 à 22:20 | liliquilit (#7755)

    M.Ndimby,

    Vous dénoncez dans votre article le caractère « incongru » de la Constitution de la IVème République. L’avez-vous seulement lue ??? Je vous y invite sérieusement, et ce, afin d’éviter que des erreurs grossières ne soient publiées dans les colonnes de Tribune.

    Vous évoquez la capacité de nuisance du MAPAR qui pourrait rallier des députés supplémentaires en vue d’aboutir à une procédure d’empêchement du Président de la République. Ce scenario est impossible. L’empêchement temporaire du PRM ne peut être déclaré par la HCC, saisie par l’Assemblée Nationale, statuant à la majorité des deux tiers de ses membres, que pour cause d’incapacité physique ou mentale d’exercer ses fonctions dûment établie (Art.50 C°). Par contre, le PRM peut dissoudre l’Assemblée Nationale unilatéralement, après information auprès du Premier Ministre et consultation des Présidents des Assemblées. (Art.60). En cas de blocage institutionnel entre le PRM et l’AN, c’est donc le Président de la République qui a le dernier mot puisqu’il peut dissoudre l’AN alors que lui-même ne peut être empêché par l’AN que pour des raisons de santé. Par contre, le PM est beaucoup plus exposé, car il peut à la fois être destitué par le PRM et l’AN( vote d’une motion de censure).

    • 26 février 2014 à 08:41 | rakoto (#8227) répond à liliquilit

      Mila eliminer io razoky io sy ilay num 1 fa mandrebireby fotsiny

  • 26 février 2014 à 12:01 | Rakotozafy (#1655)

    Pour ma part le MAPAR est cuit du moment que le DJ avait peur d’être PM, c’est bien la peur, de se trouver écarter, car avec seulement 49 Députés à l’AN, il peut être, à tout moment se faire éjecter. Pour une fois qu’il est logique envers lui même en disant qu’il ne se présente à un poste que quand il est sur de gagner.

    Mais cette réaction c’est de la lâcheté, parce qu’il n’ose pas affronter la difficulté et ne pense qu’à lui même.

    Pourquoi c’est fini pour le MAPAR, parce que sans barreur c’est un bateau ivre.

    Alors je pense que HVM devrait écarter le MAPAR pour l’achever, de toutes les façons ils n’ont aucune solution de rechange, et s’ils arrivent à rassembler d’autres Députés qui voteraient contre le Gouvernement, il faut dissoudre l’AN et il serait moins aisé pour le MAPAR d’être représentatif à la Chambre Basse, surtout qu’ils ne peuvent plus trafiquer

  • 26 février 2014 à 15:10 | solo_bakaka (#6949)

    « Si la Constitution avait été bien bâtie, non bâclée et rédigée par des gens intelligents, on n’aurait pas besoin de solliciter régulièrement la HCC à mettre les points sur les « i » et les barres sur les « t ». »

    La HCC n’ a ete que l instrument pour legaliser, MOYENNANT FINANCE, la perrenite , derives et les folies des differents babakoto qui se sont succede au pouvoir a Mada,

    Meme si un babakoto au pouvoir legalise par voie constitutionnelle le depart des jeunes malgaches se prosituer dans les pays du Golf, faute d emplois au pays, la HCC APPROUVERA,le peuple ne dira RIEN !!!!!

    Ce que vous dites confirme l affirmation :
    LES GASY NE SONT QUE DES BABAKOTOS, CE NOUVEAU PRESIDENT N APPORTERA RIEN DE BIEN,POUR LE PAYS, AU CONTRAIRE.

    GOD SAVE MALAGSY PEOPLE

  • 26 février 2014 à 15:17 | kakilay (#2022)

    Qui aura l’aval de la communauté internationale ?
    Cet acteur,
    qui a le pouvoir
    de défaire,
    la décision d’une CES,
    décision réputée irrévocable,
    aura son mot à dire...

    Et la géométrie variable
    prendra forme...

    Quand on ne peut pas mettre
    la charrue avant les bœufs,
    il suffit parfois de mettre
    les bœufs avant la charrue...

  • 26 février 2014 à 22:23 | rayyol (#110)

    Comme dit la chanson Et maintenant. Il faut en rire .En somme il y a un debut a tout et aussi une fin

  • 27 février 2014 à 22:08 | kunto (#7668)

    KUNTO ny PATRIOTE MALAGASY d’ANTANANARIVO :
    Je ne comprends pas la « politique » malgache , Mr le Président Hery Rajaonarimampianina a été élu grâce au MAPAR , donc sa base c’est le MAPAR , le PM doit être issu du MAPAR , Mr Rajoelina a bien fait de renonçer à ce poste ( il doit ce mettre en veilleuse 5 ans comme Mr Ra8 ) .
    Mais que des blablabla et la pauvreté avance à grand bon , qui a dit peuple mature ?????
    QUE DIEU NOUS GUIDE

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