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JMCJ 2024 : sous le thème de l’emploi décent et de l’entrepreneuriat

mercredi 17 juillet 2024 | Sandy RAZ |  634 visites  | 3 commentaires 

Construire une société résiliente et juste par l’éducation et la formation des jeunes : tel est le leitmotiv de la journée JMCJ. Célébrée chaque année le 15 juillet (décrétée par l’ONU depuis 2014), en 2024, la nouvelle édition aborde le thème de l’investissement des compétences des jeunes au service de la paix et du développement. Les jeunes de Madagascar sont particulièrement ciblés en tant qu’acteurs pour l’emploi, le travail décent et l’esprit d’entreprise.

Journée mondiale des compétences pour la jeunesse rurale et urbaine

« Agir pour des jeunes ruraux (et urbains) compétents, talentueux, créatifs et innovants », voici le thème décliné pour Madagascar dont la manifestation d’envergure nationale est organisée dans la région de Boeny ce 15 et 16 juillet.

Pour cette seconde édition, Entreprendre à Madagascar attend une affluence de six mille jeunes et visiteurs. Au programme : 1126 jeunes ruraux bénéficiant de formations pour leur avenir professionnel (équitable et inclusif) et 110 postes de stage professionnel à pourvoir pour une probante insertion.

La JMCJ 2024 de Boeny voit la participation active d’une quarantaine d’entités de promotion de stages et de services d’accompagnement à l’insertion professionnelle. Le ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, du ministère du Travail et de l’Emploi, et celui de l’Enseignement technique y sont également présents.

En mai dernier, la direction de l’EAM avait soulevé une réalité dans le pays lors de la réunion de préparation de cet évènement. 81,6 % de la population active actuelle se trouve en milieu rural, seuls 2 % des jeunes ont suivi des études supérieures. Ces statistiques dévoilent. Pour l’EAM ou Entreprendre à Madagascar, principal organisateur, cet événement JMCJ doit permettre d’améliorer l’employabilité des jeunes afin d’obtenir un capital humain rural de qualité. Investir dans les compétences des jeunes se traduit directement par l’adéquation des offres et des demandes.

Jeunes ruraux et urbains garants du développement durable

Comment le développement de compétences est lié au développement durable ? Les compétences et l’emploi des jeunes est un élément mentionné dans l’objectif 4 des 17 ODD.

La hausse du chômage des jeunes constitue un des plus grands problèmes des économies et des sociétés. Les pays développés et les pays en développement n’y échappent pas. La forte baisse du revenu familial rend plus difficile la poursuite des études et de la formation pour de nombreux jeunes à Madagascar.

L’engagement de tous ensemble est crucial pour fournir des compétences et offrir des opportunités aux jeunes qui font face à de nombreux défis. Pour promouvoir la culture de la paix, il est alors essentiel de former des citoyens responsables à des compétences utiles pour leur permettre d’occuper un emploi décent ou mieux d’entreprendre et une bonne insertion socioprofessionnelle.

Les jeunes, agents de paix dans la vision onusienne, ont sur leurs épaules de relever les défis et contribuer à un avenir équitable et inclusif du travail. Doter les jeunes malagasy de compétences, c’est pouvoir leur faire confiance afin de consolider la paix et résoudre les conflits à leurs niveaux en leur confiant pleinement les moyens de prendre leur avenir en main.
Les compétences entendent les aspects techniques et professionnels, l’éducation. Mais aussi plus largement leur implication au PIB, la sensibilisation aux enjeux des inégalités économiques persistantes au niveau de leur Nation, leur compréhension des équilibres géopolitiques dans le monde.

Lors de la première édition JMCJ 203 de Mahamasina, l’ancien ministre du Travail, de l’emploi, de la fonction publique avait insisté sur l’incitation des jeunes à se lancer dans l’entrepreneuriat. Richard Jean Bosco Rivotiana soulignait au passage que les jeunes peuvent aussi entreprendre à la fin de leurs études.

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3 commentaires

Vos commentaires

  • 17 juillet 2024 à 11:27 | Jipo (#4988)

    Bien sur que les jeunes attendent des opportunités pour entreprendre et ne demandent que ça .
    Pour cela ce n’ est pas en boite de bals poussières que cela va s’ acquérir ...
    Sans éducation ni formation l’ objectif risque d’ être voué à l’ échec, car pour entreprendre, encore faut-il s’ en donner les moyens et comme tout savoir : ce n’ est pas inné mais s’ apprend !
    Cette journée sous de bons hospices au demeurant risque d’ accoucher d’ une souris, car ses organisateurs semblent mettre la charrue avant les boeufs .
    L’ acquisition de compétences est capitale pour ensuite les mettre en application .
    Y-a—t-il des filières suffisantes , dans des domaines polymorphes et variés que l’ agriculture dominante puisse offrir ?
    C ’est bien beau de parler de projets innovants, tout le monde le souhaite, mais il me semble important de faire avec ce que l’ on a , Madagascar est à dominante agricole, la terre et les espaces suffisants pour nourrir tous ses habitants, il me parait primordial d’ orienter les objectifs dans ce domaine avant d’ aller chercher plus loin des projets budgétivores dont l’ issue demeure incertaine .
    Il n’ y a qu’ à voir les objectifs du rat zoel pour son fils à l’ école hôtelière de Lausanne et son résultat ...
    J’ ai bien peur que cette JMCJ finisse de la meme manière : en eau de boudin ?

    • 17 juillet 2024 à 17:09 | Stomato (#3476) répond à Jipo

      >> Il n’ y a qu’ à voir les objectifs du rat zoel pour son fils à l’ école hôtelière de Lausanne et son résultat ...<<

      Je suis partiellement de votre avis.
      Je connais un jeune (par rapport à moi) qui a eu une formation dans une école hôtelière (Française !).
      Après treize ans de pratique dans son métier et gravissant la hiérarchie, il a changé d’hôtellerie, en prenant possession d’un hôtel de plein air, autrement dit un camping.

      Oui un camping doit recevoir des clients.
      Mais là s’arrête la comparaison. Il lui a fallu apprendre à gérer en plus des clients, les habitations différentes des chambres d’hôtel, la gestion des arbres donnant de l’ombre aux hébergements des clients. gérer les réseaux d’électricité, d’eaux claires et noires, gérer les situations météorologiques et prendre les mesures de mitigation en cas de tempêtes... Gérer les conflits de voisinage entre personnes ayant des styles de vacances différentes... Gérer les normes fluctuantes concernant l’organisation des campings...
      Bref énormément de choses qu’il n’avait pas abordé théoriquement en école hôtelière...

      Mais le fils de Rat Joël est un génie comme son père, donc tout sera différent pour lui.

      Pour les autres termes que vous avez développés je suis d’accord.
      Il y a et il demeure uns grosse lacune en formation des exécutants à Madagascar. Les bases techniques manquent cruellement, et les fantastique capacités des bricoleurs Malgaches ne remplacent pas des formations d’ouvriers et de techniciens, voire d’ingénieurs capables de réaliser ce que conçoivent la pléthore de docteurs en sciences diverses qui sont formés à l’étranger ou localement...

  • 17 juillet 2024 à 18:10 | Jipo (#4988)

    Merci pour ce complément que je sous entendais , mais venant d’ un conspirationniste autant zapper : nettement plus enrichissant & : constructif ...

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