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L’esplanade d’Ankatso a de nouveau servi de point de ralliement pour les internes en médecine, étudiants, sortants et personnels de santé hier. Après leur rassemblement, les grévistes ont marché jusqu’au ministère de la Santé publique à Ambohidahy, avant de poursuivre leur mobilisation devant l’Assemblée nationale à Tsimbazaza pour tenter de faire entendre leur voix.
Les manifestants dénoncent l’absence de réponse concrète à leurs revendications déposées depuis plusieurs mois. Leur principale exigence : une revalorisation du budget du ministère de la Santé à hauteur de 15 % du budget national, contre seulement 5 % prévus dans la Loi de finances initiale 2026. Entre salaire dérisoire, manque de matériel, des conditions de travail souvent très difficile, les internes en médecine ne se sentent pas reconnus à leur juste valeur.
Ils réclament également l’intégration de quelque 25 000 paramédicaux en poste depuis plus d’une décennie dans les hôpitaux publics, laissés pour compte malgré leurs années de service.
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Vos commentaires
Ces revendications au demeurant justifiées (comme dirait l’ autre la santé n’ a pas de prix mais un cout) il est capital que comme pour l’ éducation ces budgets soient prioritaires ne serait-ce que comparativement à l’ armée ou les forces du désordre ? (en plus de supérieurs !)
Vu l’ état actuel des choses et la situation aussi exceptionnelle que transitoire soit-elle, il me paraitrait judicieux de les recevoir, (je vous ai entendu) de les mettre devant la situation réelle & économique du Pays et couper la poire en deux me paraitrait un bon compromis en attendant que la situation s’ assainisse et s’ améliore :
à savoir 10% mieux que 15 comme 5 pour chacune des parties, quand il y a dialogue (en toute logique) il y a solution , car en dehors de trouver un moyen d’ entente (ce que chacun veut), comme dit l’ adage, même la plus belle fille du monde ne peut vous donner plus que ce qu’ elle n’ a !, si chacun respecte son interlocuteur que chacun cherche une solution : ya + K !
Les budgets ayant été votés on ne peut déshabiller Paul au profit de Pierre, à moins d’ apporter et voter une prime supplémentaire à ce ministère ? (au risque de faire tache d’ huile si ce n’ est jurisprudence ?)
Un audit de l’ État des finances me parait plus qu’ urgent pour la moindre modification, amendement, ou rectification possible ?
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