- les infrastuctures et les festivités, partiellement payés
L’ouverture officielle des 7èmes Jeux des Iles de l’Océan Indien organisés à Madagascar va aller sur sa douzième mois à quelques jours du début des Jeux Olympiques de Beijing.
L’engouement des entités sportives du pays se focalise donc vers la Chine lointaine sans se soucier des traces laissées par l’organisation des jeux régionaux que l’on avait accueilli à Tana pour la seconde fois en 2007 depuis sa création.
Pas que des avantages !
Naturellement, l’organisation de manifestations d’envergure est bénéfique pour le pays d’accueil. La Chine tirerait par exemple profit des retombées des JO 2008, comme les Seychelles ont su profiter de la tenue des compétitions de la CJSOI chez elles... Ainsi en serait-il de Madagascar pour les derniers JIOI de 2007, mais loin s’en faut, déplorent les entreprises adjudicataires des marchés avant ou durant ces jeux car la grande majorité d’entre eux n’ont jamais encore touché leurs dûs jusqu’alors, malgré diverses démarches engagées !
Ces 7èmes JIOI ont engendré une perte d’environ 3 milliards fmg à des petites et moyennes entreprises qui ont eu le malheur d’avoir executé des travaux avant paiement, par pure patriotisme. Par-dessus le marché, l’administration a poussé l’humour jusqu’à promettre à ses créanciers d’être payés avant la fin du mois écoulé. Or les victimes n’ont rien touché jusqu’à ce mois d’août...
Le COJI ayant déjà été officiellement liquidé, les entrepreneurs tiennent à réitérer leur appel de détresse à l’endroit du Président de la République qui a annoncé récemment que le sport constitue un des facteurs du développement.
