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mercredi 15 octobre 2025
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Politique

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Le Colonel Michaël Randrianirina appelle à la suspension de la manifestation sur la Place du 13 mai

mercredi 15 octobre | Mandimbisoa R. |  367 visites  | 11 commentaires 

Le Colonel Michaël Randrianirina, à qui la Haute Cour constitutionnelle (HCC) a confié les fonctions de chef de l’État, a lancé un appel à l’apaisement mardi. Depuis Ambohitsirohotra, il a demandé à la Gen Z et aux syndicats à suspendre les manifestations qui se poursuivent sur la Place du 13 mai. Ces mouvements, bien que porteurs d’un message légitime, risquent de creuser davantage les déficits financiers de l’État et d’aggraver la crise économique que traverse le pays, a-t-il déclaré.

Le nouvel homme fort du pays a invité l’ensemble des responsables publics et privés à reprendre leurs activités quotidiennes pour éviter l’effondrement des institutions et relancer la machine nationale. Il a insisté sur la nécessité de restaurer le calme et la stabilité, conditions essentielles selon lui pour rétablir la confiance et préparer la transition politique dans de bonnes conditions.

Dans le même souffle, le Colonel Randrianirina a tendu la main aux contestataires, appelant à un dialogue national ouvert. Il a proposé que toutes les forces vives — syndicats, représentants de la jeunesse et responsables politiques — se réunissent autour d’une même table afin de trouver des solutions « rapides, concrètes et efficaces » pour faire avancer le pays. Un message d’unité qui vise à tourner la page de la confrontation pour amorcer celle de la reconstruction nationale.

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11 commentaires

Vos commentaires

  • 15 octobre à 09:49 | Isandra (#7070)

    Aujourd’hui, les haineux et les rancuniers n’ont d’autres objectifs en tête que le départ de Rajoelina, par tous les moyens, mais, demain, la gueule de bois sera intense, quand ils s’apercevront que la junte reste la junte avec laquelle ni la démocratie, ni l’Etat de droit ne rime,...

    Apparemment, Fleury R commence à s’en réaliser.

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    • 15 octobre à 09:53 | Gérard (#5118) répond à Isandra

      D’ici à ce que les chinois et autres vautours viennent se restaurer sur la carcasse il n’y aura qu’un battement d’aile.

    • 15 octobre à 10:09 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Gérard,

      Ils ont de principe à géométrie variable, légalistes hier, soutiens de coup d’Etat aujourd’hui.

      Mais, quand ils se réveilleront demain, constatant que la junte reste la junte.

    • 15 octobre à 10:09 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Ce sera déjà trop tard.

  • 15 octobre à 10:05 | Isandra (#7070)

    COMMENT AUX AUTRES PAYS D’FRIQUES DIRIGES PAR LES JUNTES. AU SAHEL, TOUTES LES LIBERTÉS SONT ATTAQUÉES.

    "Dans un rapport publié en février, l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains alerte sur une « convergence régionale des pratiques de répression » au Niger, au Mali, au Burkina et au Tchad, dans un contexte d’autoritarisme grandissant des régimes militaires à la tête de ces pays.

    Selon l’Observatoire, les trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) et leur voisin, le Tchad, ont mis en place des restrictions de libertés tous azimuts visant particulièrement les défenseur·es des droits humains, au nom de la lutte contre l’insécurité croissante dans la région (particulièrement dans la zone des trois frontières, à l’ouest de cet espace, à l’intérieur du Mali et du Burkina Faso, ainsi que dans le bassin du lac Tchad), sous les coups répétés de groupes armés, essentiellement djihadistes. Dans trois des quatre pays, les coups d’État militaires qui se sont succédé depuis 2020 « ont fragilisé le fonctionnement des institutions » et sanctionné un abandon du projet démocratique et de l’État de droit.

    Les militaires au pouvoir privilégient la réponse armée, au détriment d’une stratégie plus large embrassant les causes profondes du conflit. Ils ont souvent « mis en œuvre des mesures d’urgence, ainsi que des lois antiterroristes, restreignant ainsi la jouissance de certains droits fondamentaux au nom de la sécurité d’État, notamment les libertés d’expression, d’opinion, de manifestation et d’association ». En première ligne, les défenseur·es des droits humains « sont trop souvent considéré·es comme des voix dissidentes et font l’objet d’un ciblage particulier et d’une répression accrue », estiment les auteurs de l’étude, pour qui les autorités des quatre pays font preuve d’un « alignement » dans ce domaine.

    Dans la période du 1er janvier 2020 au 30 septembre 2024, l’Observatoire (partenaire de la Fédération internationale pour les droits humains et de l’Organisation mondiale contre la torture) a enregistré au moins 61 cas de violations des droits des défenseur·es des droits humains. Les victimes sont « des avocat·es, des activistes et membres d’associations, des journalistes, des professeur·es mais aussi tou·tes les autres membres de la société civile qui protestent […] contre les pratiques et actions attentatoires aux droits humains de la part des autorités ».

    « Le discours politique souverainiste et patriotique mis en avant par les juntes au pouvoir tend à présenter les droits humains et celles et ceux qui les défendent comme des prétextes pour les premiers, et des traîtres à la Nation pour les seconds », les accusant d’être un obstacle à la victoire contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale. « Les défenseur·es des droits humains sont ainsi assimilé·es à des complices du terrorisme et de l’influence étrangère » et pourchassé·es comme tels."

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    • 15 octobre à 10:05 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Au delà des poursuites judiciaires abusives, les enlèvements, séquestrations, disparitions forcées et tortures sont largement utilisé·es par les autorités à l’encontre des défenseur·es des droits humains au Mali, au Burkina Faso et au Tchad. Au Burkina Faso, les autorités procèdent « à des enrôlements forcés et à des enlèvements de défenseurs et d’opposants politiques, transformant ainsi cette pratique en un outil de répression redoutable contre toutes les voix discordantes ». Les messages de haine, menaces, actes de harcèlement et d’intimidation « sont largement employé·es dans les quatre pays de la région à l’encontre des défenseur·es des droits humains mais également de leurs familles, dans les pays et en exil ».
      Au Mali, au Niger et au Burkina Faso, les libertés d’expression et de la presse font constamment l’objet de restrictions. Les médias nationaux sont contrôlés, les principaux médias internationaux suspendus, et l’autocensure s’installe sous l’effet des menaces qui poussent certain·es journalistes à l’exil. Les autorités de ces pays suspendent, dissolvent et contrôlent les associations, dans le but de réduire à néant toute tentative d’organisation de la société civile. Au Tchad, le droit à la liberté de réunion pacifique a été sérieusement remis en cause en 2022, notamment par le biais d’arrestations arbitraires à la suite de la manifestation meurtrière du 20 octobre 2022.
      Ces pays présentent des similarités politiques et sécuritaires mais se distinguent par leur histoire singulière et les acteurs des conflits en présence. C’est ainsi que les défenseur·es des droits humains au Tchad « subissent les effets d’une culture de l’impunité, et de l’absence d’un État de droit qui prévaut depuis plus de trente ans », tandis que ceux du Burkina Faso, du Mali et du Niger jouissaient de législations favorables, pionnières sur le continent, même si la pratique des gouvernants ne s’y conformait pas toujours. La restriction drastique de l’espace civique fait écho au musellement des partis politiques, harcelés, suspendus ou carrément interdits. Elle s’inscrit sur fond de crimes graves, voire de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, commis contre les populations civiles du Sahel central par tous les acteurs : groupes djihadistes, groupes d’autodéfense communautaires, armées nationales et alliés, notamment les paramilitaires russes de Wagner au Mali."

  • 15 octobre à 11:00 | RAVELO (#802)

    Modia any Madagasikara fa aza aty ivelany no mivovoa r’inandra ô !
    Tsy izaho no namorana io fitenenana io an.

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  • 15 octobre à 11:03 | Vohitra (#7654)

    Mon Colonel,

    Vous êtes maintenant un Chef d’État suite à cette manifestation de rue initiée par la Génération Z et suivie par le peuple Malagasy de toutes les Régions à travers le pays.

    Ainsi, pouvez-vous maintenant donner des réponses à ces deux questions de façon claire et sans ambiguïté :

    1- avez-vous contribué délibérément à laisser ceux qui ont pillé la Nation à quitter le pays ?

    2- seriez-vous disposé à sanctionner les membres de la force de défense et de sécurité, en l’occurrence la gendarmerie, qui étaient à l’origine de brutalités ayant causé pertes en vies humaines et blessures graves parmi les manifestants depuis le 25 septembre 2025 à travers le pays ?

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    • 15 octobre à 11:15 | Isandra (#7070) répond à Vohitra

      La question 2 :

      Le Colonel Faneva vous a mis en garde.

    • 15 octobre à 11:15 | Jipo (#4988) répond à Vohitra

      Deux pertinentes questions auxquelles je me joins !
      Car si oui ???
      Blanchiment complice validé par les traitres d’ hier : ça sent le vary qui brule là didon ...
      Pour ne pas dire l’ entourloupe .

  • 15 octobre à 11:18 | Jipo (#4988)

    isandra vous justifiez le barbarisme de ces babakombas allez rejoindre votre semblable aussi pourri que vous (vous êtes « prévenue » les pneus n’ attendent que vous !)

    Répondre

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