Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
jeudi 28 mars 2024
Antananarivo | 23h20
 

Politique

Élections de maires et municipales

C’est encore le brouillard

jeudi 16 avril 2015 | Valis

Alors que la liste électorale est officiellement close depuis le 15 avril 2015, des citoyens de quelques fokontany de la capitale affirment ne pas avoir connaissance de cette échéance de la révision de liste. D’après des chefs fokontany, ce sont les sinistrés et réfugiés d’Andohatapenaka qui sont à l’origine de ces retards ou manquements. Le chef fokontany d’Antsalovana déclare que c’est ce 15 avril 2015 seulement qu’il a pu poursuivre cette opération car il a fallu attendre le retour des sinistrés à leur domicile. Dès lors il ne peut déposer la liste révisée auprès de la CENIT qu’un peu plus tard. De plus certains des citoyens des fokontany sinistrés n’ont pu ré-emménager chez eux ; ils sont introuvables, ou plus exactement, ils sont dans les rues de la capitale. Cela rappelle la chanson de Lôlô sy ny tariny, « tsy mambra ny fokontany aho, tsy isam-pokonolona, tsy mifidifidy ’zany aho ka ... »

Par ailleurs, le conseil des ministres a publié les noms des préfets (voir fichier attaché) par district. Beaucoup s’attendaient à la nomination de 22 préfets de région qui sont censés établir le nombre de conseillers municipaux de chaque commune. La lecture de cette liste établie par province et par district par le conseil des ministres amène quelque part à se demander s’il n’y a pas confusion et empiètement entre le préfet nommé par district et le chef district en place. D’après un administrateur civil, il ne s’agit pas de superposition des rôles et fonctions mais plutôt de répartition judicieuse car un district est composé d’une commune qui est chef-lieu de district à la fois, et de nombreuses communes. Lequel du préfet et du chef de district est donc le premier responsable de cette liste ?

Le président de la République a insisté sur le défi du 31 juillet 2015 mais le doute plane encore sur plusieurs aspects et volets des préparatifs dont le financement des opérations et le comportement (l’abstention) des « petits candidats » face au coût de la candidature. Dans ce dernier cas, la légitimité et le caractère libre et démocratique de ces élections pourraient-ils être émoussés ?

1 commentaire

Vos commentaires

  • 16 avril 2015 à 09:54 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Ces élections de proximité sont l’occasion d’instaurer ==« LE VOTE OBLIGATOIRE »==Chaque citoyen prend « SA RESPONSABILITE ».Point barre !.
    Pourquoi faut-il fermer==déjà==les listes électorales ?
    UNE LISTE DE FOKONTANY AURAIT SUFFI POUR VALIDER TOUTE ELECTION DE PROXIMITE.
    Dans les petites communes,« ON POURRAIT VOTER AVEC »SA" carte d’identité ou une attestation de résidence.Point barre !
    Que le MINISTERE DE L’INTERIEUR s’occupe des élections de proximité !
    Sinon,il faut le supprimer !

    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS