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Editorial

À défaut de l’idéal, prendre la moins pire des solutions

mercredi 8 août 2012 | Ndimby A.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a donc publié un calendrier électoral qui semble avoir reçu l’assentiment à la fois du pouvoir et de l’opposition. Les seuls qui font la fine bouche sont ceux du Groupe des experts nationaux, qui persistent à penser qu’il est possible de faire des élections législatives en 2012. Ce groupe est composé de personnalités tout à fait respectables et dont la compétence est reconnue dans le domaine, mais je ne suis pas d’accord avec eux sur un point fondamental : contrairement à tous ceux qui pensent qu’il faut d’abord procéder aux législatives, je suis convaincu que la seule voie de sortie de crise passe par les élections présidentielles.

Comme il a été écrit dans ces colonnes à de multiples reprises, la crise se fonde sur un problème entre deux hommes, le Président Ravalomanana et Monsieur Rajoelina. Tout ce qui a été fait depuis n’a été que des placebo qui « ne se sont pas attachés à résoudre le vrai problème, et ont donc choisi de s’attaquer à des questions secondaires qui n’ont eu logiquement que peu d’impact sur la sortie de crise : changer de Constitution ; créer un Parlement de transition dont l’effectif pléthorique n’a eu aucune conséquence sur la réconciliation ; monter un gouvernement d’union nationale, alors que le centre de gravité décisionnel reste toujours à Ambohitsorohitra (…). On se retrouve un peu comme devant une personne gravement malade, mais dont les soins se révèlent inefficaces à cause d’erreurs de diagnostic » (Balle au centre). Et donc d’erreurs de soins, si ce n’est comme diraient les mauvaises langues, de médecins.

Il faut donc que les urnes s’expriment au sujet de la tête de l’État, au lieu de perdre du temps dans des élections qui ne représentent également que des enjeux secondaires : ce ne sont ni les législatives, ni les communales, ni les élections de fokontany qui permettront de déboucher sur une fin de crise. Je salue donc la décision de la CENI de prioriser les présidentielles, tout en lui rappelant qu’il faudra éviter la tendance à la médiocrité et au bon marché vulgarisés par les hâtifs depuis trois ans et demi : attention donc à l’électionnisme mora, qui risque de déboucher sur des élections sans qualité, comme cet infâme référendum constitutionnel de 2010, qualifié par le très respectable CNOE de pire élection qu’il ait eue à observer.

Certains esprits tordus voudraient mettre en avant une solution bancale, et voir Rajoelina candidat tandis que Ravalomanana ne serait pas autorisé à se présenter. Le verdict concernant l’affaire du 7 février ne restera qu’un prétexte fallacieux pour éliminer Ravalomanana, tant que ne seront pas appelés à la barre les instigateurs et les manipulateurs de cette marche idiote vers une zone rouge. Par conséquent, si la défense de l’ancien Président se débrouille bien, le procès qui est annoncé à ce sujet en Afrique du Sud devrait aussi être l’occasion de faire la lumière sur les torts partagés, les juges sud-africains n’ayant pas besoin de cirer les pompes du pouvoir de transition, contrairement à d’autres. En outre, sur le plan philosophique, l’idée d’un procès contre Marc Ravalomanana ne me gêne absolument pas, à condition d’une part, qu’il soit équitable pour tous (y compris pour lui), et d’autre part, que tous ceux qui ont fauté contre la Loi soient également jugés, à commencer par les auteurs de coup d’État et les mutins. D’accord au refus de l’impunité clamé par les hâtifs, mais il ne faut pas que cela soit à sens unique.

« Le véritable problème est un conflit personnel entre deux hommes (MM. Ravalomanana et Rajoelina) (…). Toute solution en vue de résoudre la crise politique actuelle, et qui privilégierait un camp au détriment de l’autre, ne sera que vain » (Balle au centre, 26 janvier 2012). Par conséquent, pour que la sortie de crise soit pérenne, il faut un traitement égalitaire entre les deux protagonistes, afin d’éviter de laisser des frustrations en héritage au sein de leurs partisans, ce qui ne ferait que planter les germes de la prochaine crise.

Il n’y a alors que deux possibilités. Soit MM. Ravalomanana et Rajoelina peuvent tous les deux se présenter (solution « et-et »), afin que les électeurs décident enfin, au lieu de laisser les politiciens d’un bord ou de l’autre parler et mentir en leur nom. Ou bien aucun des deux n’est autorisé à se présenter, ou mieux, décident ainsi de leur propre chef. Cette solution baptisée celle du « ni-ni » a un inconvénient majeur : elle ôte aux citoyens anti-coup d’État, ou bien aux partisans de Marc Ravalomanana le droit de s’exprimer sur ce qui s’est passé en 2009. Et il faudrait avoir une cervelle sur laquelle on a oublié de tirer la chasse d’eau pour considérer qu’être opposé au coup d’État de Rajoelina, c’est automatiquement être pro-Ravalomanana.

Mais cette solution du « ni-ni » a également un avantage majeur, celui de laisser une chance à l’apaisement. Au-delà des ego sur-dimensionnés des concernés et de leurs partisans, l’intérêt supérieur de la Nation ne mérite-t-il pas que ces deux s’effacent, si telle est la solution ? Car il ne faut pas être devin pour imaginer l’ambiance d’une campagne électorale les mettant aux prises. Et même, pour aller plus loin, imaginons un instant que Marc Ravalomanana gagne. Comment réagiront tous ces révolutionnaires de pacotille qui avouent que « la fin justifie les moyens » tant qu’il s’agit d’écarter Marc Ravalomanana « de la scène politique malagasy pendant le temps qu’il faudra pour assainir la vie politique et civique à Madagascar, aussi longtemps qu’il le faudra (…). Et cette mise à l’écart, cette mise hors d’état de nuire du Président de la République félon devra se concrétiser réellement, à n’importe quel prix s’il le faut ». Imaginez un cocktail molotov ou un mégaphone dans la main de ceux qui éructent et éjaculent précocement de telles insanités : vous comprendrez alors plus facilement ce qui s’est passé le Lundi noir ou le Samedi rouge.

D’ailleurs, pour avoir une bonne appréciation de ce fameux prix que les Che Guevara modernes et autres révolutionnaires de claviers sont prêts à payer (et faire payer aux Malgaches), il suffit de lire les témoignages publiés par le journal le Monde la semaine dernière sur « les répercussions quotidiennes de la crise politique » à Madagascar.

Un calendrier électoral sous pression.

Le roi Midas, dit-on, avait le pouvoir de changer tout ce qu’il touchait en or. Andry Rajoelina étant loin d’être Midas, il semble que tout ce qu’il touche a tendance à se changer en autre chose de beaucoup moins reluisant. Je me dis donc que le comportement de girouette au gré des vents du Président de la transition (PT) risque encore de perturber le processus. S’il n’avait pas été aussi fantasque, on aurait déjà appliqué depuis longtemps les Accords de Maputo et l’Acte additionnel d’Addis-Abeba, qu’il avait envoyé valser pour des enfantillages. Et la feuille de route électorale publiée par la CENI était loin d’être la première à se voir annoncée depuis que cette Tetezamitatra (Transition à rallonge) existe. La communauté internationale ferait donc bien de veiller à ne pas se laisser piéger par de simples promesses, et ne pas oublier que la culture du pouvoir hâtif est de dire ce que les Nations unies, l’Union européenne, le FMI et la Banque mondiale ont envie d’entendre, et ce dans un but précis : la reconnaissance internationale et l’ouverture des robinets. Par conséquence, la vigilance est de mise.

Le second round de la rencontre de Desroches (prévue finalement le 8 août) donnera de plus amples indications sur la viabilité du plan établi par la CENI, avec l’aide des experts onusiens. Et en particulier, les éventuelles résolutions permettront de voir si le contexte à partir de maintenant permettra l’apaisement requis pour que les élections se tiennent dans des conditions de transparence et d’équité, et que les résultats soient acceptables par tous. Or, comment envisager un apaisement quand « Les partisans de Rajoelina ne veulent entendre parler que d’arrestation de Ravalomanana [tandis que] les partisans de Ravalomanana exigent que leur leader soit autorisé à rentrer et à se présenter aux élections. Trouver une ligne consensuelle entre de telles positions relève de l’impossible » (Balle au centre, 26 janvier 2012).

Il semble cependant que le premier round de Desroches ait quand même permis une certaine détente entre les deux protagonistes, alors que celle-ci n’existait pas dans les années précédentes. Le suivi des directives de la SADC en matière de discrétion a également contribué à maintenir cette ambiance constructive. N’eût été l’épisode imbécile de l’expulsion de Lalao Ravalomanana et de sa bru, on aurait pu penser que le régime hâtif était de bonne foi dans ses déclaration en faveur de l’apaisement. Malheureusement, les chiens ne font pas de chats, ce qui explique ce genre de décision et la violence utilisée pour l’appliquer : que pouvait-on attendre d’autre du PT et de sa clique ? Toutefois, malgré cette anecdote, Jacob Zuma et James Michel semblent plus ou moins encore tenir la barre dans la bonne direction.

La question est donc ce qui va se passer après, pour gérer les partisans d’un côté ou de l’autre. Car, qui dit accord dit consensus, et qui dit consensus dit concessions. Et même si les deux protagonistes sont prêts à les faire, comment pourront-ils les faire admettre à leurs partisans sans créer de vagues ? Une fois encore, nous reposons le problème crucial de la « winning coalition » générée par le coup d’État de 2009 : l’apaisement passe par la gestion de celle-ci et sa neutralisation. « Dans un régime démocratique, les élites se soucient de l’opinion des citoyens, qui sont à terme des électeurs, et se sentent donc redevables vis-à-vis d’eux. Dans une autocratie telle que Madagascar, les élites ne se sentent redevables que vis-à-vis de la winning coalition qui rassemble les piliers de leur maintien au pouvoir : l’armée, les faiseurs d’opinion, et les réseaux économiques qui se partagent les ressources de façon licite ou non. (…) L’expérience montre que les acteurs de la crise n’ont pas beaucoup de considération pour la catastrophe socio-économique. (…). Les contraintes sont cependant au nombre de deux : la winning coalition n’a pas une mentalité prête à s’effacer, ayant encore envie de participer au festin ; et l’armée est trop divisée pour soutenir ce schéma. Par conséquent, si la situation idéale est difficile, faudra-t-il se contenter du pire ? » (Balle au centre, 26 janvier 2012).

Les cadavre des textes signés il y a pratiquement trois ans, jour pour jour, dans la Capitale mozambicaine, suivis par celui signé dans la Capitale ethiopienne, se rappelleront au bon souvenir de tous. Si un accord viable et fiable devait enfin voir le jour à Desroches, il lui faudra résoudre dans la lettre et dans l’esprit un noeud gordien à trois dimensions. Primo, amener les deux hommes à s’entendre sur l’essentiel pour le peuple malgache, malgré leur ego incommensurables et les intérêts politiques et économiques en jeu. Secundo, sécuriser les accords qui seraient signés à Desroches. L’expérience des trois ans passés montre qu’Andry Rajoelina n’est pas un homme de parole, mais je ne suis pas sûr que Marc Ravalomanana en soit un. En outre, Rajoelina est-il capable d’entraîner sa clique et ses partisans à accepter de construire la paix, ou bien n’est-il capable de les entraîner que pour détruire les maigres acquis d’un pays comme en 2009 ? Tertio, quel poids aura la médiation de Desroches quand on connait, d’une part, les intérêts économiques de certains proches de Rajoelina qui sont en jeu en cas de réconciliation, et d’autre part, le jeu trouble de certaines grandes puissances, à commencer par la France, celle qui a soustrait Rajoelina aux forces de sécurité de Ravalomanana au nom de sa prétendue neutralité ?

Pour sortir de cette crise, faute d’avoir accès à la solution idéale, il faudra alors opter pour la moins pire des solutions. En partant de mon point de vue de légaliste de principe, anti-coup d’État sans être pro-Ravalomanana, la solution du « ni-ni » est celle qui paraît donner le plus de protection contre un embrasement. Elle avait d’ailleurs déjà été évoquée dans mes propositions de sortie de crise dès janvier 2012 : « une convention qui (1) concentrerait le pouvoir exécutif et le pouvoir de représenter le pays entre les mains du Premier ministre Beriziky, (2) inclurait un engagement officiel des quatre chefs de mouvance à ne pas se présenter aux prochaines élections, (3) permettrait au PM de monter un gouvernement de techniciens qui aura pour charge de préparer des élections propres, et (4) garantirait l’indépendance de la Justice » (Balle au centre).

39 commentaires

Vos commentaires

  • 8 août 2012 à 07:41 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Ndimby A,
    - « A défaut de l’idéal,prendre la moins pire des solutions ».
    Pour MOi,la solution idéale,c’est un accord politique entre les « Présidents » de l’Autoritè de Transition Andy Nirina RAJOELINA et Marc RAVALOMANANA".
    - « Que tous les deux se présentent au scrutin universel direct ».
    - « Que le meilleur gagne,avec le respect mutuel ».
    Madagascar aux Malgaches.
    Basile RAMAHEFARISOA
    1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 8 août 2012 à 08:23 | Boris BEKAMISY (#4810) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      De toutes façon NDIMBY N... et les ravaloistes peuvent verser de kilometriques larmes, Derosches2 ne va pas accoucher une solution comme N.NDIMBY ou Ravalo lui-meme le souhaitaient ou le souhaitent....

      Une negociation politique n’est pas du tout un partage EQUITABLE DE GATEAU , c’est toujours une affaire de position de force/faiblesse politque
      ( Ratsiraka en connait quelque chose à Dakar en 2002)

      La situation su le terrain juridique ou sur le terrain tout court aussi bien à Madagascar qu’en Afrique du Sud ne milite pas en faveur de Ilaivalo.......Ravalo donc va y laisser ses plumes et les larmes couleront au Magro comme au editorial de Ndimby N.....

      Rajoelina ne va pas lui donner de cadeau...ça c’est sur !

    • 8 août 2012 à 10:29 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Boris BEKAMISY

      Patienc BB,
      Dans quelques heures nous aurons la réponse de nos supputations respectives.
      Une seule chose est sûre :
      « PAS DE GUERRE CIVILE A MADAGASCAR ».
      Madagascar aux Malgaches.
      Basile RAMAHEFARISOA
      1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 8 août 2012 à 10:50 | Rakitoza (#689) répond à Boris BEKAMISY

      Misy marina, misy diso ny resakao ry Boris.

      Marina satria misy tokoa ny resaka « rapport de forces », ary noho ny fampiasàna herisetra moro samihafa nandritra ny 3 taona mahery (Emmo-Reg, FIS, DST, fampiasàna ny Fitsarana, ny Notam sns), dia matanjaka tokoa ny DJ ivavahanareo, raha ny eto an-toerana ka tsy maha-hetsika ny mpanohitra. Toa ny didin’ny besandry, ka manjaka na tsy misy atidoha aza. Ary sao mihevitra ianao fa ny fijanonany eo no atao hoe mahay sy tian’ny vahoaka.

      Fa diso ihany koa satria raha tena mafy be izy, tsy nila nakany Seychelles. Raha tena mafy be izy dia efa elabe no nahazo fankatoavana iraisam-pirenena ity fitondràna FAT ity.

      Noho izany, eto an-toerana izy no afaka manampatra ny herisetrany, ka mizahozaho na dia hita aza fa tsy mahay n’inon’inona ka nampikoroso-fahana ny firenena. Fa any ivelany izy dia mahazo ny sahaza azy : zéro.

      Koa satria hoy ianao hoe mbola tsy maintsy hiziriziry lery fa mihevitra ny tenany fa sady bôgôsy no be detenty, dia tsy maninona. Ho hitantsika fotsiny raha ny fitohizan’izany toetra ratsy izay efa tsy hita ny nahatsara azy nandritra ny 3 tao sy tapany, no hamerina ny fiainam-pirenena amin’ny laoniny.

    • 8 août 2012 à 11:52 | Boris BEKAMISY (#4810) répond à Rakitoza

      Rakitoza

      Efa kirizy faha-5 faha-6 teto @ firenena izao Rakitoza, ary hain’ny vahoaka malagasy foana ny mampangina ny basy amana tafondro rehefa te hanova izy , fa tsy izay Emmo-reg, FIS, DST sns rehetra izao no hahasakana ny gasy raha misy olon tiany hapetraka eo amin’ny fitondrana

      Matoa mbola voafehin’ny EMMOREG, FIS DST sy ny ATIDOHA ianareo izay vitsivtsy manimanina ny tongolon’i Egipta de midika tsotra izao izany fa tsy manana ny hery politika ahazoana fitondrana ianareo SY NY ravalonareo.....

      Momba ny hoe ho faible Rajoelina rehefa any Seychelles ,asa aloha !!! fA de io faiblessen-Rajoelina Bac-12 io foana no nandrandraina hanavotana an-dRavalo hatreto fa saingy efa ho efa-taona sika izao toa mbola mahery foana ra-DJ raha ny zava-misy no hatrehana.

      Fa mbola avelanay manonofy foana ianareo rakitoza momba ity FAHALEMEN-DRAJAOELINA nofinofisinareo io...

    • 8 août 2012 à 12:17 | Rakitoza (#689) répond à Boris BEKAMISY

      Hoy ny mpanoratra « Et il faudrait avoir une cervelle sur laquelle on a oublié de tirer la chasse d’eau pour considérer qu’être opposé au coup d’État de Rajoelina, c’est automatiquement être pro-Ravalomanana ».

      Inona no afahanao milaza fa mpanohana an’i Ravalo aho ??? Sa aminao rehefa tsy mandoalika eo anatrehan’ny DJ dia miankohaka eo anatrehan’i Ravalo ?

      Raha tianao ho fantatra, dia pro-Ranjeva aho, na dia fantatro tsara fa tsy ho lasa lavitra izy satria sady tsy mahay populisme no halan’ny olona tsy mitovy aminy kanefa maro an’isa (ireo tsy dia misaina loatra ka lasa manohana fahatany olona fantatra fa nofa toa an’i Rajoelina).

    • 8 août 2012 à 13:31 | Boris BEKAMISY (#4810) répond à Rakitoza

      Ramener la discussion dans un WC/une chasse d’eau pour essayer de lancer des INJURES-MORA est l’arme des faibles( on parle de QI) quand ils ont epuisé la derniere goute d’arguments pour defendre le pauvre Assassin exilé de Sandton....

      oui les INJURES !! vous y exellez à merveille ! mais celà n’impressionne personne

      la litterature sur les injures reste le point fort des ravaloistes mody pro-Ranjeva -

      Ranjeva/Ravalo ???? ce n’est qu’une histoire d’ outil/d’objectif , de moyen/fin.....personne n’est dupe, mais vue la faiblesse de l’OUTIL L’OBJECTIF ne sera jamis atteint si l’on s’en tien qu’à cette strategie merinicule

      Toa manompa tena ihany anefa ianao raha milaza fa ireo tsy de misaina loatre de lasa manohana fahatany olona....toa an-dRanjeva ??

      Tsy mahagaga ka raha manmpa ten ianao.....dans votre confusion et desespoir que pouvez-vous faire d’autres ??

      Ny marina unversel koa de izao : Na oviana na oviana , na aiza na aiza , de ny OLONA SY NY FOTOKEVITRA dia tsy afa-misaraka mihitsy @ safidy politikan’ireo TSY mpiatasaravelatsihy

      Resaka OLONA no nifidianan’ny mpankafy azy an’i Barack OBAMA sy Hollande ary Benoit 16 fa tsy reska fotokevitra loatra.....akory

      Ny fiatsarhambelatsihy moa efa rano fisotronareo sy ny toa anareo sy Ravalo ary NDIMBY N..., tsy mahagaga velively !

    • 8 août 2012 à 15:27 | Rakitoza (#689) répond à Boris BEKAMISY

    • 9 août 2012 à 03:53 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Pourquoi pas une élection législative avant le présidentiel ?

      Cà se fait bien ... selon la société.
      Pourquoi pas une démocratie parlementaire ... au lieu de « copier-coller » le système français ?
      Par rapport à La France, on est aux antipodes de tout ...

      Ce qui est réel et clair, ce pourrait être une stratégie politique, démocratique et institutionnelle pour « éliminer » sans vagues Ravalomanana-Rajoelina-Ratsiraka-Zafy ...

      C’est pas interdit !

  • 8 août 2012 à 09:38 | jansi (#6474)

    Les partisans de Rajoelina ne veulent entendre parler que d’arrestation de Ravalomanana [tandis que] les partisans de Ravalomanana exigent que leur leader soit autorisé à rentrer et à se présenter aux élections. Trouver une ligne consensuelle entre de telles positions relève de l’impossible »

    Les deux protagonistes ont oublié de se saluer à leur rencontre àaux Sychelles. Cela promet !!!!

  • 8 août 2012 à 09:55 | krizzy2 (#5166)

    A en croire la déclaration du Président avant son départ pour les Seychelles (Ravalomanana ne peut pas être candidat), il n’y a absolument rien à espérer de cette rencontre.

    Face à leur problème d’ego, la solution doit être imposée de l’extérieur : Ainsi ils pourront dire qu’ils n’ont pas changé dans leurs convictions, mais qu’ils s’effacent dans l’intérêt de la nation. Sans cette subtilité, la C.I pourra toujours attendre Paul.

  • 8 août 2012 à 10:05 | gasy_kely (#439)

    Ndimby, encore un excellent éditos.

    Je ne suis pas d’accord quand vous proposez que la législative se fasse après la présidentielle. Mais comme le calendrier électoral est sortis, ce n’est plus la peine d’en discuter.

    Moi même, j’étais assez étonné du fait que l’AV7 aie posé plainte en Afrique du Sud. Ça peut être une occasion pour Ra8 de sortir tête haute et au vue de ce qui se passe, c’est ce qu’il essaie de faire.

    En tous les cas, je suis plus partisan du « ni-ni », et pour la même raison que Ndimby, pour un APAISEMENT. Mais c’est loin d’être gagné. Wait and see..

    Gasy kely tsy mahay !!

  • 8 août 2012 à 10:22 | Inglewood (#6780)

    Vous expliquez très bien l’ensemble de la situation.
    J’opterai, sans retenu, pour votre conclusion, décrite sur les douze dernières lignes de votre article.
    Merci.

  • 8 août 2012 à 10:40 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    A propos des dates des élections :
    - élections liées ou jumelés.
    Le deuxième tour présidentiel ,avec l’élection législative ,à 50 jours du premier tour présidentiel.
    En Egypte,l’Armée a pu faire l’Arbitre en faisant dissoudre l’assemblée élue,à majorité islamiste.
    Et à Madagascar,notre « ARMEE » a-t-elle les cou...lles d’en faire autant,en cas de majorité de « X » ou d’« Y »..
    Basile RAMAHEFARISOA
    1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 8 août 2012 à 11:49 | da fily (#2745)

    hi,

    on peut retourner dans tous les sens, on peut faire évoluer sa position aussi, soit.

    ONE : les 2 rentrent et se présentent, la solution qui me dit que c’est celle qui est la PLUS démocratique. Les urnes parleront, de plus ils ne seront les seuls en lice, faut arrêter de croire que le dijéi pèsera, il fera obstruction car se sait même pas outsider pour la course. Maihol, Ratsiraka, et les autres s’en frottent les mains d’avance...

    TWO : ni l’un, ni l’autre se présentent à condition que RAVALOMANANA retourne au bercail, okay ! Bonjour l’alternative, entre les Voninahitsy, Pety et autres seconds couteaux du même genre sentant la charogne, merci. Le pasteur milliardaire va faire parler la poudre car comptant sur l’assise de sa paroisse et le pognon de sa secte, non d’un cierge, l’Apokalipsy va venir fissa ! Reamarquons qu’avec le niveau qu’on a atteint, nous ne serons plus à une prière prés !

    Bon, je me rangerai de toutes façons aux décisions prises, sauf si il y a obtstruction pour le retour de dada et Lalao.

    Au fait les AV7 ont retiré leur plainte sudaf’, ils s’imagianaient sans doute que la justice du pays est universelle, et qu’en délocalisant les plaintes, l’AV7 aurait les mêmes résultats qu’avec la justice de Razanamahasoa (pétard, elle porte bien son nom celle-là !)

    • 8 août 2012 à 12:09 | Boris BEKAMISY (#4810) répond à da fily

      Da fily semble oublier la trosieme LA PLUS PROBABLE scenario :

      - Aucun accord possible entre DJ et R8, personne(zuma et jean Michel) ne peuvent forcer la main à Rajoliena de SAUVER son pire ennemi politique qui signifie aussi SUICIDE POLITIQUE et RAJOELINA et ses eminences grises en est conscient.

      Pour ce cas : R8 regagne son Sandton et il sera la friture de la justice sudafricaine, Ra-DJoelina revient à Madagascar et libre de son choix si il se presentera ou non le 8 Mai prochain......

      La CI/ONU/SADC ne peut plus faire marche arriere sur les elections au risque d’etre ridiculisee sur une histoire politique gasigasy merino-merina.

    • 8 août 2012 à 12:25 | vuze (#918) répond à Boris BEKAMISY

      Boris,

      Pas la peine de répondre à Da Filou... Il se parle à lui-même... Il a une vision implacable des choses confortablement installé dans son jardin avec son Wifi illimité.. Il peut surveiller en même temps son verger avec ses tomates et autres courgettes...

      Retour du voleur ?? OUI mais direction immédiate à .... avec les ..... aux poignées !! Une petite devinette pour Da Filou et son Pote Fidy :-) En parlant de son pote, cela fait longtemps qu’il n’est pas venu pour la gamelle...

    • 8 août 2012 à 12:30 | Rakitoza (#689) répond à Boris BEKAMISY

      Mety ho tanteraka io voalazanao io, satria fantatra fa arrogant ary tsy mitsimbina afa tsy ny tombon-tsoany i Rajoelina.

      Fa la vraie question dia ity : hitondra filaminana eto @ tanana ve io ?

      Tsy ny hevitrao amina vazaha taratasy ary @ 10.000 kms ary no tiako ho fantatra, izay manohana fahatany olona manao loza eto Dago kanefa tsy misy fiantraikany mivantana aminao, fa mba valinteny objectif satria indraindray mba mihiratra ihany ny sainao, na dia tsy matetika loatra aza.

      Ary tandremo sao milaza indray hoe isan’andro mamaky gazety na manao skype @ fianakams... argument mora izany, satria ianao tsy miaina ny krizy eto

    • 8 août 2012 à 14:10 | da fily (#2745) répond à Boris BEKAMISY

      Ce n’est pas de la plus probable qu’il faut accepter Boris, mais la plus acceptable, et pour celà, il faut mettre de l’eau dans son vin, de part et d’autre !

      S’il considère le dijéi, qu’accepter que son ennemi politique revienne au pays est l’équivalent d’un suicide (politique ou non) et bien qu’il le fasse de suite. Car de toutes façons Ra8 reviendra, et pour lui ce sera le temps de carottes...cuites. Bof, on s’en cogne les castagnettes !

      Pour la justice sudaf’, ne pête pas trop vite bobeks, les impacts de 5.56(munition uzi ou OTAN) sont autant nombreux que les tirs de 7.62 venant des AK47. Il ne faut pas prendre les juges africains pour des canards sauvages. Sans parler de la responsabilité d’avoir envoyer des personnes à l’abattoir. « Aza misioka raha tsy mbola tafavoaka ny ala », tu connais ?

      Pour celui qui t’interpelle en disant que tu n’as rien a dire, non seulement tu es un grand garçon, mais il faut qu’il atrrête de me pister comme Rantamplan en se tripotant la glandouille pour exister, ça finit par me gêner qu’on me renifle le fondement à chaque post, venant de mon coton soit, mais stop ! S’il n’a rien d’autre à faire qu’à sniffer la culotte d’autrui, faut qu’il attende que je finisse mes haricots rouges, et il pourra se repaître du soufflet qui vient ! allez, rideau !

    • 8 août 2012 à 15:12 | vuze (#918) répond à da fily

      Roooooooohhhh Il a peur de me parler le petit Filou ?? Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas dévoiler votre commune de résidence, pas mon genre..

      Bien sûr que oui que le voleur reviendra mais ce sera soit les pieds devant soit les bras tendus...

      Eh voilà, toujours la même rengaine du copier coller venant de TNN ou GTaiTai NEWS en ce qui concerne ces balles... Vous devriez changer de disque depuis le temps...

      En parlant de Rantanplan, il est où celui qui vous servait d’« insulteur » ?? On ne le voit plus ? En tout cas, il s’est calmé... Et votre soeur/femme Kakilay, elle va bien ? :-)))

  • 8 août 2012 à 12:24 | Tojo (#6209)

    Il faut rendre à César ce qui lui appartient : L’édito de Ndimby de ce jour est très bien. On sent encore qu’il peine à dire cruement la vérité sur Ra8 mais au moins de là à avancer (pour éviter de la défendre publiquement, probablement) l’option du « ni-ni », souffrez que c’est déjà une très belle audace de sa part, un courage intellectuel qu’il fallait féliciter du moins encourager.

    Pareillement sur les « (prétendus)experts nationaux » dont certaines familles s’enchevêtrent encore dans celle de l’auteur, la critique de celui-ci n’a pas été tout à fait à la hauteur des âneries des ceux-là, mais en tout cas, suffisante pour balayer d’un revers de la main la prétention de ces têtes-à-claques s’improvisant intellos d’avoir le monopole de la raison et de la vérité.

    Bref, oui, l’option ’ni-ni" demeure le moindre mal. Reste à savoir maintenant comment l’imposer aux deux protagonistes.

    • 8 août 2012 à 14:12 | Inglewood (#6780) répond à Tojo

      +1 : Les « pseudo intellectuels » se targuant d’avoir la science infuse.
      Ils n’ont même pas réagit (?) quand un Conseil Constitutionel valide un coup d’Etat ; ou un Conseil d’Etat valide une « liste additive » de candidats(?) admis à un « prestigieuse école des Grands Corps de l’Etat ».
      Du jamais vu.
      On marche sur la tête.

    • 8 août 2012 à 19:18 | Tojo (#6209) répond à Inglewood

      Ou encore lorsqu’un candidat « s’auto-proclamme » président de la République et/ou fait 2 investitures la même année....

      Cette marche avec la tête en bas a commencé, hélas, bien avant.

  • 8 août 2012 à 12:46 | iarivo (#5822)

    « Comme il a été écrit dans ces colonnes à de multiples reprises, la crise se fonde sur un problème entre deux hommes, le Président Ravalomanana et Monsieur Rajoelina. »

    C’est surprenant que certains s’entête sur leur position et persiste malgré les leçons qu’ils ont encaissé en plein visage depuis plus de 3 ans !!!

    Un problème entre deux hommes ???

    Mais quel est ce problème ?
    Lalao aurait-elle accepté les avances d’Andry sans que marc ne soit payé pour ce service ?
    Ou marc aurait-il profité de la présentation des voeux de 2008 pour caresser les fesses de Mialy ?
    A moins que ce ne soit qu’un problème de dimension, Tiko vs Injet ou même plus physiologique...

    C’est vrai que mettre en opposition deux personnages permet à l’un de se prévaloir artificiellement grâce à des comparaisons souvent très fantaisistes autant que farfelues !!!

    Le bon contre le mauvais...
    Le gentil contre le méchant...
    Le petit contre le grand...
    Le génie maléfique contre le sanservo...
    Le visionnaire contre l’aveugle...

    C’est vrai que la population de base est souvent si naîve que lui faire croire toute sorte de mythe est tellement facile !!!

    Mais que nous avons un marc ravalomanana qui, en plus de ses malversations délictuels et criminels, a été incapable de sauvegarder
    les Institutions de la République...
    ... et que maintenant, au bout de presque 4 années, il est incapable de restaurarer la normalité constitutionnelle !!!

    Oh bien sur, c’est vrai, tout cela est de la faute aux autres !!!!
    C’est de la faute à la fraçafrique....
    C’est de la faute à la France...
    C’est de la faute aux « karana »...
    C’est de la faute aux colons...
    C’est de la faute à Sarkozy...
    C’est de la faute aux « vazaha »...
    C’est de la faute au chien du voisin...
    C’est de la faute aux morpions qui me démange entre les cuisses...

    Ah, s’il n’y avait pas tout celà nous serions le pays le plus riche du monde, le plus fort avec un SUPER président, SUPER génie, SUPER visionnaire ...

    • 8 août 2012 à 13:34 | Tojo (#6209) répond à iarivo

      Très clair et très exat ! Enfin, je peux aller me reposer un peu.

    • 8 août 2012 à 14:36 | kakilay (#2022) répond à iarivo

      A vouloir trop ridiculiser la pensée des autres, on se ridiculise soi-même :

      Mais quel est ce problème ?
      Lalao aurait-elle accepté les avances d’Andry sans que marc ne soit payé pour ce service ?
      Ou marc aurait-il profité de la présentation des voeux de 2008 pour caresser les fesses de Mialy ?
      A moins que ce ne soit qu’un problème de dimension, Tiko vs Injet ou même plus physiologique...

      Et dire aussi que ce n’est point parce que vos morpions ne vous démangent pas entre vos cuisses que la françafrique n’y est pour rien dans la crise politique de ce jour...

      Ou que vous n’ayez pas les morpions entre les cuisses que la France est étrangère dans la résolution de la crise politique.

      Car tout y passe, sauf le mot politique. Et pour le moment, les deux hommes politiques du moment, les politiques qui « prétendent » peser sur la scène politique reste les deux. Les passions politiques et raisons politiques tournent autour de ces deux hommes. France ou États-Unis et bien d’autres..., COI vs SADC, anglo-saxons vs francophones, putschistes et légitimistes... ray amandrenimatory et CNOSC... et j’en passe.

      Où se trouve le nœud ou le centre de GRAVITE du problème ?
      Je n’oserais pas dire que la communauté internationale ait « tout-faux » en exigeant un accord politique entre les deux. Cela dépassionnerait les élections à venir que les uns et les autres, du moins au niveau des déclarations, attendent de tout leur cœur. Apaisement diront les autres. Pas de déclaration intempestive suggèrent certains.

      Et supposons une minute, rien qu’une minute, que la sortie de crise se trouve entre les mains de ... au hasard... pety ou voninahitse : Mon Dieu ! « nous serions le pays le plus riche du monde, le plus fort avec un SUPER président, SUPER génie, SUPER visionnaire ... ». Allez, continuons de rêver : cette rencontre est la rencontre entre l’insignifiant : vous voulez dire Ra8 et le qui-représente-tout : vous voulez toujours dire rajoelina. Pourquoi dépenser tant d’énergie pour ce qui est joué d’avance ? Pourquoi le cavalier seul a été suspendu dans son envol ? Pourquoi deux fois les Seychelles ? Ou, peut-on faire l’économie de l’accord des Seychelles ? Si, oui : celui qui prétend être le président ( qui préside ? ) de la transition ne préside-il pas ? Car nous sommes toujours dans l’hypothèse de Ra8 l’insignifiant...

      Dire donc que qu’une fois la CENIT ait publié la date, et que le cavalier seul peut reprendre son cours, nous laisse perplexe. Pourquoi encore s’être rendu à un rendez-vous qui a perdu tout son sens ? Ou ce rendez-vous a encore un sens ?

      Et pour finir : peut-on faire de la politique sans les hommes ? Pourquoi dans les autres pays se passionnerait-on pour une élection présidentielle si Sarkozy ou Hollande c’est kif-kif ? et pourquoi un autre et non pas toujours Obama ? Car à trop vouloir dire qu’il ne faut pas trop se focaliser sur les hommes, certains arrivent à la conclusion que n’importe quel homme ferait l’affaire ou pas d’homme du tout, pour les étourdis..., pour faire de la politique.

      Ce qui me conduit à dire que je ne milite pas du tout pour le « Ni-NI », car comme je disais plus haut, ces deux hommes politiques et leurs « suivants » vivent sur leur prétention : la prétention d’être l’âme de ce pays. La meilleure façon de dégonfler cette prétention est de les mettre au devant du verdict des urnes. Tu prétendais que ... et il n’en est rien ! Et ce qui clôt le chapitre. Et le débat politique futur n’en sera que plus assaini : et n’avoir plus à supputer sur le choisi des malagasy pour les représenter.

      Les élections oui, mais dans les normes de l’art...
      sinon ...
      avereno pasoina ny daomy...
      dia samy maka ny vatony...
      Et que le meilleur gagne dans la loyauté...

      Et mon rêve, si je peux en avoir une,
      c’est que ce pays affirme une fois pour toute...
      que le putsch ne paie pas !

      Mais c’est une autre histoire...

    • 8 août 2012 à 16:37 | vuze (#918) répond à kakilay

      Bonjour Madame Filou...

  • 8 août 2012 à 14:07 | jansi (#6474)

    Sommet des 2 = décision de se revoir à 4
    Sommet des 4 = décision commune qu’aucun des 4 ne se présentera. Ni R8, ni DJ, ni Deba, ni Zafy .
    Gouvernement de technocrates vers les élections avec RRanjeva à la tete de la transition.

    • 8 août 2012 à 15:07 | hrrys (#5836) répond à jansi

      RRanjeva aura-t-il pour ambition de devenir président de la transition ou président de la république ? il faut quand même savoir ses intentions .
      Pour l’heure il n’ a pas encore donné sa réaction .
      A part RRanjeva JOM peut très bien nous conduire aux élections sans arrières pensées ni calcul politique.

    • 8 août 2012 à 18:41 | jansi (#6474) répond à hrrys

      Comme vous posez la question, le réponse est : RRanjeva est l’homme idoine pour conduire et finir la transition. Il a déjà déclaré qu’il ne s’interesse pas aux presidentielles pour la simple raison d’éthique : on ne peut pas à la fois etre chef de la transition puis candidat à l’élection présidentielle.

    • 8 août 2012 à 19:34 | Tojo (#6209) répond à jansi

      RRanjeva n’est l’homme de rien du tout. C’est un opportuniste qui cherche à se goinffrer pendant la Transition pour finir par se présenter aux élections.

      RRanjeva n’a ni le poids, ni la compétence, ni la capacité et encore moins la légitimité de conduire la Transition. Bien qu’il ait le droit de l’espérer. Dans ce cas, qu’il monte sa formation politique et il nous montre ce qu’il a dans le ventre, avec qui il compose, et quelle division il possède.

      Jusqu’) aujourd’hui, il n’a que ce petit papier de vonjy Aina, de rien du tout, et son « CV » pompeux pour faire valoir son désir de conduire la Transition.

      Qu’il commence par préparer sa candidature aux élections présidentielles sinon legislatives s’il compte « gouverner » le pays. Ou encore, qu’il aligne ses outils de coups d’Etat (ses militaires, comme TGV), ses magistrats et zanadambo (comme Ra8).

      S’il n’est pas capable, on le prie de bien vouloir se mettre à côté et de laisser faire les proferssionnels.

    • 9 août 2012 à 00:19 | jansi (#6474) répond à Tojo

      Décidément, vous etes un habitué des coups d’état. Tout s’eclaircit petit à petit.

    • 9 août 2012 à 08:22 | Inglewood (#6780) répond à Tojo

      Vous rendez-vous compte de ce que vous écrivez là.
      Qu’est-ce que vous faîtes dans la vie ?
      Quel métier ?

    • 10 août 2012 à 16:16 | ANY’ZANY (#6206) répond à Inglewood

      Misy ôlo epicier hely koa à Paris akao agnaran’ôlo Tojo , izy ndreky koa nataon-drajou sekretera partikilera najary nipoerapoera bezesta tsisy apoaka karaha vuze, borisbarbô,ndreky iarivo balaoasy
      Manjary aozy dj nefa isan’andro mitomany miaro an’i GOUROU DJ nazy sur MT
      Izy koa mazana dj-nao zalahy anao tsy mikeky lava karaha io anao efa akeo @ fanjakana , ataovinao raiky fa anao mafy
      Zaho kony vô mahita andraré aleoko milefa tsy te hiady @ ôlo lefaka e, mbetiky ndreiky an-tena mieritreritry tsé foagny mbô azo recuperena manafo reo tsô mati2 foagny manompo sampy

  • 8 août 2012 à 18:51 | jansi (#6474)

    Devant l’incapacité des 2 à trouver un accord, une dernière chance leur est donné à Desroches. Mais plus personne n’y croit. Quand ils ne pensent qu’à se venger entre eux, aucun accord n’interviendra .

    En ce qui me concerne, je peux bien accepter qu’ils se présentent tous les 2 aux élections. Mais y croyez vous vraiment ? Avant même ces élections, ils vont se disqualifier d’eux mêmes car la CI n’aura pas d’état d’ame. Ceux qui bloquent le processus doivent sortir du processus. DJ le sait, la France n’a plus besoin de lui. R8 aussi a déjà donné ses conditions en contrepartie d’un retrait de la course aux présidentielles : « le retour immédiat sécurisé à Mada »

    Le NiNi s’installe donc dans la pensée collective, à l’intérieur comme à l’extérieur. Plus rien ne peut l’arreter.

    Le DJ n’avait même pas de mission, car il ne savait pas où aller, à voir toutes les hésitations et tergiversations dont il a fait preuve depuis bientot 4 ans. Entre temps comme tout le monde le constate, le pays est à la dérive.
    Le NiNi doit être un espoir d’une meilleure gouvernance du pays tant au plan national qu’au plan diplomatique. Il faudrait malheureusement plusieurs années de sacrifice avant de retrouver les fondamentaux de notre économie et de trouver les résultats d’autres voies de redressement puis de développement économiques.
    Le NiNi ne doit pas être l’occasion du retour en arrière comme certains le craignent, car le peuple peut s’opposer (pendant les élections) à voter pour des politiciens dont on connait l’inexpérience, l’incompétence, ou encore la malhonnêteté et l’abscence de patriotisme.
    Ceux là sont effectivement en embuscade croyant que le NiNi est leur chance de gagner les élections.
    Mais il faut croire aussi qu’il existe d’autres personnalités nouvelles capables de nous sortir de ce trou creusé depuis plusieurs années et aggravé depuis 2009.

  • 8 août 2012 à 19:25 | Tojo (#6209)

    Le « ni-ni » n’est qu’une option, bien que la moindre mal. Mais, pour le moment, rien n’indique que cette option sera retenue car Andry Rajoelina occupe formidablement bien le terrain, et est, nettement, en position de force. Quant à son adversaire, Ra8, il tient sa vie entièrement de la SADC.

    Si beaucoup espère le triomphe du ’ni-ni", le real politique pourrait en décider autrement car il penche surtout vers l’élimination de Ra8 et par l’effectivité de la candidature de Andry Rajoelina.
    Quant à savoir si celui-ci va gagner, c’est en,core une autre histoire.

    Une histoire qui se répète, car en 2002, déjà, Ra8 a déjà lancé son coup d’Etat (mais avec un peu plus de partisans dans la rue) avec ses « magistrats » à sa solde et soutenus par ses miliciens, vi.oleurs, ses zana-dambo qui sont la cause du désordre au sein de l’armée actuellement. Ra8 subit actuellement l’effet boomerang.

    Ny tody tsy misy hono fa...

  • 8 août 2012 à 21:01 | Tanindrazana (#3224)

    Merci Nbimby... « j’aime » toujours votre analyse et sarcasme....
    Alors, qu’adviendra de notre pays ?

    Selon Nbimby : « Toute solution en vue de resoudre la crise politique actuelle, et qui privilegerait un camp au detriment de l’autre, ne sera que vain »

    1)- Rajoelina fait a sa tete , se presente et fait tout pour empecher la candidature de Ravalomanana ( pas de retour ou non elligible a cause de la loi)
    Bien sur que cela ne fera qu’aggraver la situation.

    2)- Rajoelina se presente avec un eventuel accord de DesRoches autorisant

    a)- le retour sans condition de Ravalomanana mais lui refusant sa candidature sans avoir passer par la justice Malagasy. ( source de retard et de manigance). Pas d’egalite de traitement dans ce cas.

    b)- le retour de Ravalomanana au prix de sa Non candidature. Bien sur que cela est absurde pour les partisants de l’ancien president. Mais, dans ce cas, il peut bien admettre le choix d’un poulain : Tojo Ravalomanana ou un autre . Le comble est que si cela se fait, les accords de Cotonou sont foules aux pieds. Un putschiste peut bien devenir un president soutenu par des accords internationaux.

    3)- Rajoelina est bloque par son coup d’etat et sa promesse de ne pas se presenter d’une part et Ravalomanana revient et se presente. Cela est plus qu’aleatoire et inimaginable vu que le petit Rajoelina est trop vantard et avide de pouvoir,

    4)- Le Ni-Ni de la communaute internationale et d’une grande part de la population s’avere bien sur plausible mais dont les consequences aupres des partisans ne sont pas maitrisables. D’une part on se debarrasse d’un pouvoir a la Rajoelina dont les 3 annees ont ete d’un exemplaire fatal pour le pays, mais en contre partie, on ne se debarrasse pas de ses accolytes maffieux. D’autre part, on ne se voue pas aveuglement aux soutiens ineluctables de Ravalomanana. N’empeche que cela exclut d’office les partisans de l’un ou de l’autre d’un choix capital et ces elections risquent d’etre taxees d’avance de non neutres et non inclusives. L’exclusion des deux est peut etre calculee mais les consequences a long terme ne sont nullement mesurables.

    5-Ravalomanana, Rajoelina et tout autre candidat peut se presenter sans condition. Laisser au peuple choisir son candidat est l’ultime objectif. Ce n’est pas a Rajoelina et sa clique de dire « non » a Ravalomanana et « oui » a d’autre car ce n’est pas leur droit et vice verca. Nous savons tous ce qui s’est passe depuis, entre autres, l’origine de la crise, les victimes et manipulations de la crise, les degats et chaos que cela a entraines. Ce n’est pas a ceux qui sont impliques dans ces multiples derives de definir qui peuvent participer aux elections. Laisser a tous le pouvoir de participer et donner au peuple le CHOIX de son dirigeant. C’est le moindre geste de DEMOCRATIE tant rabache par tout un chacun.

    Malheureusement, DesRoches entend d’autres sons de cloche qui risquent de sonner le glas pour tout un pays et dont les echos retentissent tres loin en Europe, a l’Ouest ,a l’’Est ou au Sud. Alors on se demandera, pour qui sonnent ces glas ?

    • 9 août 2012 à 11:21 | Tojo (#6209) répond à Tanindrazana

      L’analyse était presque parfaite sauf qu’elle trébuche sur une erreur fondamentale à laquelle les suppôts de Ra8 s’arc-boutent naïvement : Croire à la « pureté » de l’accord de Cotonou.

      Pourtant, il suffit de voir l’évolution de l’histoire politique récente dans les pays africains, sinon dans le monde, pour constater que cet accord a été loin d’être pris en dogme comme les Ra8-istes veulent nous le faire croire.

      Tanindrazana a-t-il oublié la Guinée ? La Mauritanie ? Le Niger ?

      Donc s’arc-bouter sur la « pureté » de cet accord est un faux débat, au contraire une manière trop flagrante de noyer « son soutien inavoué et inavouable » à Ra8.

      Il faut également se mettre à l’évidence : la SADC voire la Communauté internationale n’ont aucune légitimité, ni la capacité et encore moins la volonté de « chasser manu militari » ANR du pouvoir. Tout au plus, elles auront la capacité de l’empêcher de « bien » gouverner, comme ce fut le cas depuis 2009. Mais sérieusement, avec quel résultat ? Au lieu d’affecter le pouvoir de ANR, ces mesures n’ont fait que le pousser à s’enferrer dans la transition, et par la même occasion, anesthésier le clan Ra8 réduit aux centaines de fanatiques à Magro, à la guerre intestine du TIM, et au vacarme stérile et inutile du GTT.

      Certains pays au sein de la CI commencent à s’offusquer de la façon dont la SADC traite l’affaire malgache parce que cela traine trop.

      On se pose alors la question de savoir où la CI et la SADC trouvent-elles le plus d’intérêt dans les 3 options suivantes :
      - Lâcher TGV ? (Dans ce cas, la mise sur orbite de Ra8 comporte des nombreuses incertitudes, et pour le dire crument : ce sera Impossible, car elles seront confrontées à l’armée malgache, au front du pouvoir et des institutions existantes - quelque soit leur qualité et légitimité douteuse - , donc, TOUT détruire pour pouvoir TOUT reconstruire). C’est, la plus improbable des options.

      - Lâcher Ra8 ? (dans ce cas, c’est le seul Accord de Cotonou qui sera plus ou moins vi.olé. Mais, comme nous avons vu, ce n’est pas la première fois qu’elles l’ont fait lorsqu’il s’agit de régler un conflit politique en Afrique. Donc, ce n’est absolument un obstacle pour elles. Il leur reste juste de trouver LA manière pour le faire)

      - Lâcher les Deux ? (Cela aurait été possible si, à l’intérieur du pays, il y avait une alternative sérieuse qui pourrait se substituer à TGV : RRanjeva n’a ni l’armée, ni de formations politiques solides, ni la légitimité politique pour pouvoir revendiquer ce statut d’alternative ; Aucun parmi les leaders politiques du moment, non plus, n’incarne cette alternative.

      La SEULE possibilité serait, donc, pour la CI et la SADC de convaincre, indirectement et secrètement, l’armée à contraindre ANR de ne pas se présenter. Ce « dialogue avec l’Armée » doit être accompagné d’une assurance selon laquelle la SADC maîtrise Ra8, comme la France l’avait fait avec Ratsiraka en 2002 (le fameux droit de réserve qui lui avait été imposé). Car si Ra8 prétend encore détenir la force de nuisance actuellement, c’est TOUT SIMPLEMENT, parce que la SADC le laisse faire. Ni plus ni moins).

      Donc, il faut rendre l’option du « NI-NI » effective par le dialogue secret entre l’armée et la CI (ANR conduira la Transition jusqu’à l’élection d’un nouveau président), dans le sens où, en surface, un travail diplomatique fera en sorte que ni Ra8 ni TGV ne se verra humilié.

    • 11 août 2012 à 07:30 | ANY’ZANY (#6206) répond à Tojo

      Resabe zégny baba a, anao io tsé mpisikidy ? karaha ôlo mpagnano sikidy kony analizinao io e !
      Tsy regninao raha nivolagnin’i GOUROU DJnreo ?? Bon sokafo tsarabe tadigninao fô averiko : aozy tsisy ôlo afaka mandrara anajy tsy hilatsaka hagnano president , donko laholo io no tegna bloquage @ FDR , tsy vaovao zégny fa zao izy mazava fô cinéma aby raha natao jiaby depuis
      Ka anao mpanao sikidy magnino tsy volagninao jusqu’à la fin , i GOURO DJ hagnano forcé hiala FDR , ambakeo eken’ny CI ! Aza magninôfy antoandro anao drako
      Na maty FDR io anao tsy afaka CI na ambôakanao aby marasilinao , tsisy raha hilamina izany eto , na karakôry hevitrao Tojo mpisikidy , mpaminany sandoka ! ndà anao mandeha apokalipsy mdr !

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