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LE CENI CONTESTÉ EN AFRIQUE !
L’alternance politique à Madagascar en 2018 est pleine d’enseignements. Elle soulève le débat sur « l’indépendance » des commissions électorales en Afrique et leur rôle dans l’enracinement de la démocratie ou encore le maintien des dictatures en faisant fi des réalités des urnes.
Hery RAJAONARIMAMPIANINA , le President malgache sortant en 2018 qui a eu l’élégance de reconnaitre sa défaite malgré les doublons et autres anomalies a été salué par toutes les chancelleries et mêmes les citoyens lambda d’une Afrique « politique » traumatisée par une tradition d’élections truquées avec ses corollaires de violences postélectorales. Mais il a fallu qu’un groupe prenne la responsabilité de respecter la volonté de la majorité exprimée. C’est extraordinaire parce que cela relève de l’anormalité politique dans un contexte africain où le président « sortant » est en même temps « rentrant » D’ailleurs, le palais présidentiel est pour lui une résidence à « durée indéterminée »
Selon un article du journal Midi Madagasikara sur l’Organisation des élections en Afrique, les Commissions électorales dites indépendantes (CENI) sont remises en cause par des leaders africains
« C’est un devoir sacré de faire de la politique », dixit Rivo Rakotovao.
Une conférence débat sur « Les enjeux et acquis de l’organisation électorale en Afrique » a été organisée ce samedi au Centre Catholique Arupe Faravohitra. Si la majorité des panélistes, des leaders africains, se sont surtout penchés sur l’inefficacité des commissions ou encore des comités indépendants chargés d’organiser les élections en Afrique le coordonnateur national du parti HVM, Rivo Rakotovao, quant à lui, s’est illustré en insistant sur le cas de Madagascar. Il a assisté à la présentation sur le thème « Défis et bonnes pratiques sur l’organisation des élections en Afrique ». « Un problème courant dans les pays africains est le manque de confiance dans le système gouvernemental qui organise les élections parce que les dirigeants pensent que les élections sont les leurs et qu’ils font ce qui leur convient », a ainsi souligné Rivo Rakotvao. Et de continuer que « le mur qui sépare les politiciens et les autres devrait être brisé car c’est un devoir sacré de faire de la politique ». Des questions ont été posées par l’ancien président du sénat. « Qu’en est-il des conditions de mise en place de la démocratie directe et de sa mise en œuvre ? Les élections sont-elles toujours nécessaires s’il y a encore beaucoup de gens qui souffrent ? », s’est-il interrogé. Et de conclure que « le parti HVM est en train de persuader que le « Bulletin Unique » ne devrait pas être utilisé, car de nombreux citoyens ont perdu leur choix, du fait que plus de 50% de la population n’a pas une éducation suffisante ».
Recueillis par Julien R. Midi Madagasikara.