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Santé

Paludisme

Vers l’homologation d’un vaccin

jeudi 7 octobre 2010 | Mona M.

Le premier vaccin contre le paludisme « pourrait être présenté en vue d’une homologation en 2012 ». C’est ce qu’ont annoncé les spécialistes de cette maladie, réunis en congrès la semaine dernière à Washington.

Le vaccin, baptisé RTS,S, et développé par les laboratoires GSK biologicals, en serait à la troisième phase d’essais cliniques, menés sur 12 000 enfants de 7 pays africains, et aurait montré des signes d’efficacité sur le parasite responsable du paludisme dans sa forme la plus grave. L’homologation devrait être envisageable si les essais sur les enfants âgés de 5 à 17 mois se révèlent aussi concluants. Cependant, même si la suite des tests s’avérait aussi concluante que les premières phases le laissent espérer, le vaccin risque de ne pas se trouver sur les marchés avant plusieurs années, les processus de vulgarisation étant long.

À Madagascar, le paludisme constitue un problème majeur de santé publique. Il représente la seconde cause de morbidité dans les centres de santé après les infections respiratoires aigües, selon le Plan stratégique de lutte contre le paludisme publié en 2007 par le ministère de la Santé, du planning familial et de la protection sociale. Ce document précise que dans l’Île, plus d’un million de cas présumés sont rapportés annuellement par les formations sanitaires, ce qui a représenté 1 054 223 cas en 2005, soit 16% des consultations. En prenant en compte le niveau communautaire, le total des cas présumés est estimé à environ 6 millions.

Deux types de paludisme sont présents dans le pays. Le paludisme stable à transmission pérenne touche essentiellement les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, tandis que la prémunition de la population adulte est considérable. Le paludisme instable, plus fréquent sur les Hautes Terres Centrales et dans le sud subdésertique, dont la transmission est saisonnière, présente lui un taux de mortalité beaucoup plus fort pour toute la population, car l’immunité acquise est insuffisante.

À l’état actuel, sans vaccin, le seul moyen de prévention efficace est la moustiquaire à imprégnation durable. Plusieurs millions de celles-ci ont été distribuées ces dernières années dans les zones ciblées.

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