Suite au communiqué de presse de la société ENELEC (fournisseur d’énergie de la JIRAMA) en date du 25 mai dernier et paru dans nos colonnes ce samedi 26 mai, la JIRAMA et le ministère de l’Énergie ont chacun tenu à rassurer les abonnés de la JIRAMA de Toamasina, Mahajanga et Antsiranana qu’ils ne seront pas privés d’électricité et qu’il n’y aura pas de coupure comme l’avait annoncé la société ENELEC. Cette dernière avait en effet averti les consommateurs d’électricité de ces trois grandes villes qu’elle ne pouvait plus continuer à leur fournir cette énergie car la JIRAMA et les autorités n’avaient donné, jusqu’au 25 mai, aucune suite aux lettres de mise en demeure qu’elle leur avait adressé. En fait la société déclare qu’elle n’a pas été payée depuis plusieurs mois et que la situation est dorénavant intenable. Faute d’argent, ENELEC n’est plus en mesure d’entretenir ses centrales « ce qui entraîne des délestages dans ces villes et prochainement l’arrêt forcé des machines faute de pouvoir payer les pièces, les consommables, les lubrifiants et les interventions techniques des spécialistes étrangers » lit-on dans le communiqué d’ENELEC.
Devant cette menace que brandit ENELEC de priver trois grandes villes d’énergie électrique et de lumière, le ministre de l’Énergie, Nestor Razafindroriaka répond par un communiqué dans lequel il apaise les habitants de ces cités en indiquant que des négociations sont en cours entre ENELEC et les hauts responsables de la JIRAMA pour le règlement des arriérés de cette dernière. Le service Communication de la JIRAMA confirme et précise qu’il n’y aura pas de coupure d’électricité car à la suite des négociations entre la société ENELEC, de hauts responsables de la JIRAMA et du ministère des Finances, cinq milliards d’Ariary ont déjà été payés ; ce qui représenterait la moitié des arriérés. Mais les négociations se poursuivent, note la JIRAMA, sur les modalités de règlement de ce qui reste.
Recueilli par Bill
Vos commentaires
Où vont les recettes de la Jirama ?
Où sont les éoliennes promises en début d’année lors des voeux du PT ?
Cher Jansi, l’argent est prélevé par l’Etat pour régler les salaires des CT, CST, fonctionnaires divers.
Pour les recettes de la JIRAMA, une enquête parlementaire se serait mise en route dans un pays démocratique. Je ne pense pas que nous avons un vrai parlement pour le moment. Très loin de là !
Pour les éoliennes, la méconnaissance concernant les énergies a été encore plus flagrante lors du dernier interview à New-York. Cela fait tellement sourire après l’annonce de 40% d’énergies nouvelles et renouvelables (incroyable !). Il n’y a pas de conseillers quelque part ?
Prochains défis pour tout futur dirigeant : énergie, alimentation, eau, sécurité.
« Le roi est nu » ...
Effectivement une enquête parlementaire serait appropriée mais comme vous l’avez souligné pour qu’il y ait enquête parlementaire, encore faut-il qu’il y ait un parlement....un vrai parlement, pas ce ramassis de lèche-bottes non-élus !
Pour info sur mes factures qui oscillent chaque mois entre 100 000 et 130 000 ariary/mois, les primes (?), redevances et autres taxes comptent pour 55% de la facture totale. Si ça c’est pas du vol à main armée...!
Je peux vous témoigner que la trésorerie de la JIRAMA ne lui permet pas
de satisfaire ses créanciers ( fournisseurs des biens et services)
la JIRAMA est en cours de déposer son bilan . Cela a daté depuis que l’état (en la personne des gouvernants) avait ponctué systématiquement des fonds dans la caisse de la JIRAMA .
J’aimerais bien payer 100.000 à 130.000 ariary/mois d’électricité celà voudrait dire que je dispose d’un revenu confortable,je paie bien cette somme,mais c’est en fmg !!
JIRAMA,c’est l’ex E.E.M,n’est-ce pas ?
Une société étatisée fournie par une société privée.
Difficile à avaler.
Basile RAMAHEFARISOA
1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
Bonjour j’ aime bien le toujours « DEJA » plusieurs mois plus tard !!!, SEULEMENT et non pas « DEJA », toujours cette auto satisfaction de la médiocrité , comme le salaire des enseignants qui ont « déjà » perçu leur salaires plusieurs mois plus tard !
Comme la FR qui depuis 3 ans a « DEJA » presque été mise en application , comme la lutte pour les trafics de BDR particulièrement a déjà été éradiquée , comme la couronne de la Reine a déjà été pas retrouvée , comme les assassins du magistrat de Tuléar et des deux français a « DEJA » été recherchés , cette autosatisfaction du DEJA n’ a pas mené nulle part depuis qu’ elle est utilisée , mais on s’ obstine dans le « déjà » ça fait toujours bien ...
Tout comme le service de la communication de la jirama , au moins un service qui éclaire , alors que ce devrait etre le silencieux service de la comptabilité qui devrait allonger le pognon qu’ elle engrange depuis tant & + , pour payer les techniciens étrangers , depuis 50 ans que font les techniciens Malgaches ! ils se grattent la tête en espérant produire de l’ électricité « statique » ...
Et apres 3 ans la HAT n’ a pas vue qu’ elle étatit incapable et qu’ elle devrait DEJA avoir fait ses valises avec ses DEJ0 dedans !
Petit bémol ! N’essayons quand-même pas de généraliser par rapport à tous nos techniciens malagasy. Séparons l’ivraie du bon grain.
Il y en a qui produisent de l’énergie, sans passer par l’état ni par la Jirama. Ils ne font tout simplement pas de politique et tout est dans la discrétion par conviction. Il y a des milliers (eh oui) de gens qui en profitent heureusement à prix bas. Vive l’initiative apolitique (qui devient de la politique stratégique au sens noble du terme).
Et beaucoup sur ce forum ne sont pas au courant de ce genre de choses, qui se passent dans nos campagnes profondes. C’est ce que l’on appelle connaissance du terrain.
Ne mettons donc pas (tout) sur le dos de ces techniciens l’incompétence et/ou la mauvaise gouvernance de certains dirigeants, dirigeants au sens large ...
Au-delà de la Jirama, des éoliennes et autres sources d’énergies solaires, ainsi que les éternelles « vaches à lait » qu’est le peuple et qui alimente par ses sueurs les fastes de la république depuis des années, je ne dirais surtout pas trois grandes villes mais trois grands PORTS ! Plus il fera « sombre » plus l’insécurité et le manque de moyen permettront les trafics de tout genre en importation / exportation (suivez mon régard).
Que faire de mieux qu’étouffer un pays en lui fermant les principaux points d« ’alimentation ». La mise en mort du pays semble se poursuivre bien en règle mais nous autres Malagasy aimons encore trop la politique du bavardage, du bien parler dans les salons (de surcroît bien parler en français, anglais, allemand, mandarin, ou indien mais surtout pas le malagasy devient un signe extérieur de « richesse », d’appartenance à une « classe supérieure »). What bullshit !