Un drame s’est produit ce vendredi à Arivomamo lors du quatrième et dernier saut en parachute prévu dans le cadre de l’obtention du brevet de parachutiste militaire. En raison d’une violente rafale de vent survenue au moment de l’atterrissage, l’exercice a tourné à la tragédie, coûtant la vie à trois officiers malgaches et blessant cinq autres militaires.
Les victimes décédées sont le Commandant Zafidahy, du Groupement des forces spécialisées d’intervention (GFSI), promotion 34 de l’Académie militaire d’Antsirabe (ACMIL), le Lieutenant Ramiandrisoa Ricassi, membre de l’Escadron parachutiste au sein du Centre de formation spécialisée de la gendarmerie, promotion 41 ACMIL, ainsi que le Lieutenant Njakandrababany Jeodard, du même centre, également issu de la promotion 41.
Le drame s’est produit au cours du deuxième des quatre sauts exigés pour valider cette ultime étape de formation, qui comprend un total de quatre sauts. L’exercice était réalisé conjointement avec des militaires français, venus appuyer la session et assurer la sécurité des participants. Les conditions météorologiques, caractérisées par des rafales de vent soudaines au moment de l’atterrissage, ont été identifiées comme la cause principale de l’accident.
À la suite de cette tragédie , le ministère des Forces armées, le ministre délégué chargé de la gendarmerie, ainsi que les plus hautes autorités militaires du pays – Chef d’état-major général des armées, Commandant de la gendarmerie nationale, Chefs d’état-major de l’armée de terre, de la marine et de l’armée de l’air – ont exprimé leur profonde douleur. Dans un communiqué officiel, ils ont adressé leurs condoléances aux familles endeuillées et aux frères d’armes des victimes. Ils ont également souhaité un prompt rétablissement aux cinq militaires blessés, actuellement pris en charge au Centre hospitalier militaire de Soavinandriana (CENHOSOA).
Les amis et familles des victimes, dévastés par ces décès prématurés, témoignent de leur sympathie et rendent hommage au dévouement de ces officiers envers leurs camarades et la nation durant leur vie.
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Vos commentaires
Salama djiaby .
La première chose est condoléances aux familles .
la deuxième est comment une rafale de vent peut tuer un para qui atterrit ???
Du jamais vu à ma connaissance dans le pire des cas il est trainé, déporté du lieu d’ atterrissage égratigné voir une jambe cassée mais tué ???
De plus ils sont plusieurs , il manque cruellement de précisions malgré la grande muette qui ne déroge pas à son habitude .
De préciser que 4 sauts ( en général à 700m avec ouverture automatique & non commandée)
sont plus que ridicules habituellement c ’est 7 sauts avant le 1er commandé ?
Obtenir une habilitation à 4 sauts équivaut à la 6e dan de la ramajoretty ...
On ne sait pas non plus si c’ était des parachutes ou des voiles dont les finesses passent du simple au quadruple voir quintuple, ( la surface étant différente selon le poids ?)
Tous ces éléments ne semblent pas être mentionnés ou tues ?
De terminer que dans les paras un quota est toléré & considéré comme « normal » ce quota était de 7% ( il peut avoir changé ?) à classer aux pertes & profits ...
Sachant également qu’ avant le décollage (je ne dis pas le largage) la météo est scrupuleusement observée et s’ il y a trop de vent ou rafales le pilote ne décolle pas !
Alors erreur humaine, des paras, des instructeurs, de l’ interprétation de la météo ? sachant qu’ il y avait des instructeurs Français qui encadraient les manoeuvres et qu’ aucun d’ eux n’ a été blessé ni tué ?
Je ne parlerai pas non plus de parachute mal plié ? mettre sur le dos de rafales de vents ces morts me parait aussi crédible que l’ affaire de « poisonement » ...
Allez au rapport !
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