Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 19 avril 2024
Antananarivo | 03h59
 

Santé

Santé publique

Suspension des expertises médico-légales à l’hôpital HJRA

mercredi 19 février 2020 | Fano Rasolo

Toutes expertises au sein du service médico-légal ont été suspendues depuis la semaine dernière au centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHUJRA) d’Ampefiloha, selon le directeur d’établissement de cet hôpital, hier. « Le service médico-légal au sein de notre établissement est sous contrôle judiciaire. Cela a provoqué la suspension de toutes les expertises médico-légales, c’est-à-dire l’annulation des expertises des vivants et celle des autopsies des morts  », a indiqué la Professeure Alison Olivat Aimée Rakoto, directeur d’établissement du CHUJRA.

Ce directeur d’établissement a expliqué que jusqu’à nouvel ordre, seules l’introduction des cadavres dans la chambre froide et leur prise en charge pour être nettoyés et assainis peuvent être pratiquées dans ce service.

Trois des huit membres du personnel au sein de la morgue de l’hôpital sont concernés par ce contrôle judiciaire, selon la convocation parvenue à l’hôpital. Néanmoins, le chef d’établissement n’a pas donné les raisons du contrôle judiciaire au sein de son service.

« Cette mise sous contrôle judiciaire des trois membres du personnel a bien sûr ses raisons, mais elle est tenue au secret de l’instruction judiciaire. Les expertises ne pourront reprendre qu’après la fin du contrôle judiciaire par décision du tribunal. Par conséquent, si des cas nécessitant une expertise médico-légale se présentent au cours de cette suspension, l’instance judiciaire est tenue d’y remédier. D’ailleurs, selon la règle établie, toute expertise ne peut de faire sans autorisation préalable du tribunal, même en l’absence du suspension  », selon toujours la Professeure Alison Olivat Aimée Rakoto.

Ainsi, en cas de demande d’autopsie formulée par les parents d’une personne décédée, c’est le tribunal concerné, autrement dit, celui qui a émis l’ordre de suspension, qui se charge d’y trouver une solution. Cette suspension engendre des problèmes pour les familles ayant perdu un proche lors d’un accident et ont besoin de faire faire effectuer des expertises au sein de cet hôpital. Selon une autre source au sein de cet hôpital, en cas de nécessité, la famille concernée doit faire l’autopsie dans d’autres établissements en attendant l’autorisation du tribunal.

2 commentaires

Vos commentaires

  • 19 février 2020 à 16:40 | Hadonai (#10870)

    À Mon avis, il y a quelque chose de louche là-dans dans laquelle il ne faut pas abondonner sans connaitre ce qui se passe réellement.

  • 20 février 2020 à 16:17 | Ibalitakely (#9342)

    Tsy dia atao mahagaga izany fa na ny momba ireo bala nahafatesana olona iny 07/02/2009 teny Antaninarenina iny ohatra aza tsy nisy nipika, indrindra amin’izao tafaverina @ fitondrana izao izahay dia « ho fafanay tanteraka daholo ny zavatra rehetra [pièces à convict°, indices & autres] azo ampiasaina anenjehana anay. ».

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS