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Antananarivo | 12h56
 

Politique

Journée internationale de la démocratie

Sous le signe de la contradiction

mardi 16 septembre 2008 |  581 visites  | Manjaka Hery

La journée internationale de la démocratie a été célébrée de deux façons à Antananarivo hier. D’un côté, il y a eu la célébration par le régime au Palais de verre du Sénat. Une célébration qui s’est déroulée sous le signe de l’institutionnalisation de la démocratie. De l’autre côté, il y a eu la célébration par l’opposition, sous l’initiative du parti Leader Fanilo, au Motel Anosy. Une célébration sous le signe de libéralisation de la démocratie. Si la célébration du Leader Fanilo a vu la participation des partis politiques. Celle du régime a été marquée par l’absence des partis non-TIM.

- Régime actuel : Institutionnalisation de la démocratie

“C’est le peuple, source de tout pouvoir, qui est souverain, et utilise la démocratie par l’intermédiaire des représentants élus, ou par l’intermédiaire d’un référendum”. C’est la traduction libre d’un extrait du discours du vice-président du Sénat, Noël Rakotondramboa, lors de l’ouverture de la journée internationale de la démocratie, hier au Sénat.

Le régime actuel pose la démocratie sur la base des élections. En dehors de tout référendum, le siège de la démocratie se situe au niveau des institutions, symboles de la représentation du peuple. Il s’agit en particulier du Parlement, avec l’Assemblée Nationale et le Sénat. Pour le régime actuel, la journée d’hier a été consacrée surtout à la présentations des deux chambres : basse et haute.

- Opposition : Libéralisation de la démocratie

Pour les composants de l’opposition qui ont répondu présents à l’initiative du parti Leader Fanilo, la démocratie doit être un signe de liberté. L’opposition n’accorde aucune crédibilité à toutes les dernières élections qui ont mis en place les institutions malgaches actuelles. Elle dénonce des manœuvres frauduleuses dans l’élection des députés et des sénateurs.

“Il n’y a aucun élu au Parlement” ; dixit Reboza Julien au cours de la conférence débat organisée au Motel Anosy. Et il continue que l’opposition n’a pas peur des élections, mais qu’il faut bien définir et bien respecter les règles de jeu. Pour le Général Ferdinand Razakarimanana, il dénonce l’absence des partis politiques d’idéologie à Madagascar. À la place, il n’y a que des partis politiques de personnalités.

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