Quatre actualités nationales ont été soulevées par le KMF/CNOE, dans l’après-midi du vendredi dernier, à son siège à Antanimena. Ce sont la loi sur les partis politiques, l’affaire Daewoo, les élections communales, et le conflit entre Commune Urbaine d’Antananarivo et le pouvoir central. Pour la loi sur les partis politiques, le KMF/CNOE demande « l’élargissement à deux niveaux. » Un élargissement des consultations au niveau des collectivités décentralisées et un élargissement des consultations au niveau des opérateurs. « Ces consultations devraient être effectuées avant de saisir les parlementaires, en vue d’une quelconque adoption de loi », demande le Cnoe. S’agissant de l’affaire Daewoo, « Les paysans malgaches s’inquiètent maintenant du sort de leurs terres », rapportent les membres du KMF/CNOE. Beaucoup de terrains exploités par des Malgaches, à Madagascar, ne sont pas encore bornés et titrés. Ainsi, le KMF/CNOE demande plus d’explication à l’Etat. Et la communication émanant du Daewoo Logistique ne suffit pas selon le KMF/CONE.
Dialogue
Le KMF/CNOE exige aussi l’accélération de la réalisation des élections dans les communes qui n’ont pas encore élus de maires. A ce propos, il a rappelé le cas des communes qui n’ont jamais fait l’objet d’une élection comme Nosy Be, Tolagnaro et Sainte Maire. Ces communes sont actuellement dirigées par des délégations spéciales, désignées par le pouvoir central. Le Conseil d’Etat de la Cour suprême a aussi ordonné à l’Etat de refaire les élections dans certaines communes. Les deux catégories de communes sans maires élus sont touchées par l’appel du KMF/CNOE. Cet appel va jusqu’aux 22 régions, en demandant le remplacement des Chefs de Régions, par des personnalités élues. « Ces élections devraient être faites dans les six premiers mois de l’année 2009 », suggère le CNOE. Pour ce qui est du problème entre la Commune Urbaine d’Antananarivo et le pouvoir central, il exhorte les deux protagonistes au dialogue.
