Le 15 juillet, je me réveille à Tana, ville que je n’ai encore jamais vue, étant arrivée de nuit. Je me dirige vers la fenêtre, et me frotte les yeux : j’ai l’impression de me trouver à Istanbul. Ce sentiment est dû à la fois au relief (Istanbul est bâtie sur sept collines) et à l’architecture. De plus, comme la ville qui fut baptisée la Deuxième Rome, Tana est à la croisée des cultures, on sent ici l’Afrique, l’Asie, et l’Europe du fait de la colonisation.
Le matin, je me balade dans la partie haute de la ville : si ce n’étaient les fourgons Mercedes transformés en minibus, à l’image des Ndiaga Ndiaye de Dakar, on se serait cru dans n’importe quelle ville européenne.
L’après-midi, par contre, en traversant le bas de Tana, j’ai retrouvé un peu de l’Afrique que je connais : la pagaille de la circulation, le marché avec les tomates disposées par terre, par tas de quatre, qui valent tous le même prix, les vendeurs de fruits, les gargotes, les marchands de journaux...
Nelly
Vos commentaires
On dit bien que les histoires courtes sont souvent les meilleures mais ici, je crois qu’on a battu le record fût-ce même pour une chronique au long cours dont on imagine bien l’intention de l’auteure de vouloir distiller au fur et à mesure de son périple en terres malgaches les plus fortes impressions qui auraient bien pu l’imprégner... A la lecture de ce bout de texte, l’impression d’inachevé qui s’en dégage donnerait presque envie de conseiller à son auteure d’attendre peut-être plutôt la fin de son voyage pour essayer de rassembler tous ses esprits et aussi toutes ses notes afin de pouvoir peut-être ensuite offrir quelque chose de plus « consistant » pour le plaisir de la lecture et le grand bonheur des lecteurs.
Mais je ne peux néanmoins résister à mon plus profond désir de souhaiter un agréable séjour à cette (j’imagine) très sympathique auteure. Bonne continuation ! Et à très bientôt peut-être sur ce site...