« Cette année, le pays est au dessus de la moyenne africaine en matière de bonne gouvernance ». C’est ce qu’a dit Ritva Reinikka, directeur des Opérations auprès de la Banque mondiale pour l’Afrique du Sud, le Botswana, Madagascar, Maurice, la Namibie, le Lesotho, le Swaziland, lors de sa rencontre avec la presse qui s’est tenue hier à Anosy.
Sans entrer dans les détails, la Banque a retenu 6 composantes pour mesurer cette bonne gouvernance, à savoir, voix citoyenne et responsabilité, stabilité politique et absence de violence, efficacité des pouvoirs publics, qualité de la réglementation, état de droit,maîtrise de la corruption.
Pour Ritva Reinikka, être est au dessus de la moyenne africaine veut dire que des progrès sensibles ont été réalisés mais il faut continuer pour améliorer ces acquis. C’est de l’avis de la Banque mondiale ( BM). D’autres observateurs ont également leurs points de vue au sujet de la bonne gouvernance à Madagascar. Quoi qu’il en soit, Madagascar marque son point en la matière.
•140 millions Usd par an
Ce haut responsable de la BM a profité l’occasion pour rappeler que cette Institution de Bretton Woods a déjà approuvé son engagement pour soutenir le MAP (Madagascar Action Plan) 2007–2012. Ainsi, une Stratégie pour l’Aide au Pays (SAP) ou Country Assistance Strategy (CAS) en anglais a été mise en place prévoyant un fonds de 700 millions de dollars américains sur les 5 ans soit 140 millions de dollars par an, avec possibilité d’augmentation.
Une telle aide permettra au pays de mieux surmonter les problèmes liés à l’investissement et à la croissance aussi bien dans les zones rurales que dans les zones urbaines. L’énergie, le transport, l’infrastructure, l’irrigation, la micro-finance, … sont parmi les secteurs les plus concernés.
Le crédit CAS 2007 – 2011 servira aussi pour les actions orientées vers l’amélioration de l’accès aux services publics et de leur qualité dans les domaines de l’éducation, de la nutrition et dans la participation au fond de développement local.
Bref, la relation entre la Banque mondiale et Madagascar est au beau fixe. « Le partenariat se consolidera » si l’on repend les propres termes de Ritva Reinikka.
