Faute de laboratoire, les collections mortes ou plantes séchées de Madagascar sont étudiées ailleurs par les chercheurs étrangers. Les 7500 espèces, collectionnées et déterminées comme existantes dans la Grande Ile jusqu’à maintenant, ont donc fait l’objet des voyages dans d’autres pays.
Elles sont cependant rapatriées après les études menées et sont collectées au sein du parc zoologique et botanique de Tsimbazaza, le plus grand parc de l’Ouest de l’Océan Indien. En effet, ces collections servent, après toutes ces études, de référence pour les étudiants, aussi bien de Madagascar que ce des autres pays car un double est déposé sur les lieux de la recherche, en l’occurrence l’Allemagne et l’Angleterre. Ces collections sont également destinées aux visiteurs sur lesquels elles exercent une réelle fascination. Les collections rapatriées à Madagascar sont conservées dans des boîtes destinées à cet effet dont les plus anciennes datent de 1841. C’est en ces termes que Rapanarivo Solo Hery, Chef du département « Flore » de ce parc, a expliqué le parcours des collections mortes ou des plantes sèches de Madagascar.
Les partenaires étrangers se chargent également des étudiants En ce qui concerne les étudiants intéressés par le sujet, ils ne peuvent effectuer des recherches à moins d’un appui financier des partenaires étrangers ou des institutions qui octroient des bourses d’études. Seuls les chanceux peuvent les obtenir. Le Royal Botanic Gardens Kew de l’Angleterre, le California Academic of Science des Etats-Unis, l’Université de Vienne et l’Université de Strasbourg sont, entre autres, des exemples cités, sinon ce sont les étudiants des autres pays qui mènent les études et qui concluent sur la découverte de nouvelles espèces qui viendront s’ajouter à ceux déjà existantes.
Effectivement, 80% des espèces florales à Madagascar ne se rencontrent nulle part ailleurs. Toutefois, ce sont souvent les étrangers qui y attachent le plus d’importance.
