La plupart des travaux de construction des bureaux de fokontany étant achevées, il ne reste plus que les portes à placer. Toutefois, cette opération risque d’attendre puisque ces pièces sont actuellement « bloquées ».
Déjà, elles étaient en stand by au port de Toamasina pendant plusieurs semaines à cause d’une longue tergiversation des responsables au sein du ministère des Finances. Aujourd’hui, les portes et les fenêtres des bureaux de fokontany sont de nouveau stockées au magasin d’Alarobia, à Antananarivo. Interrogés, les responsables n’ont avancé aucun motif valable justifiant cette mesure, alors que certains travaux devraient être réceptionnés provisoirement. Les mêmes responsables invitent les entreprises adjudicataires du marché, de chercher ces accessoires du bureau de fokontany au magasin d’Alarobia. Une charge supplémentaire pour les entreprises car elle ne figure pas dans le contrat. Le cahier des charges stipule à cet effet que ces accessoires sont à récupérer au niveau du chef-lieu de Région. La situation semble critique pour certaines entreprises. Elles n’ont reçu aucun acompte pour le démarrage des travaux. En face, les fournisseurs des matériaux de construction réclament déjà leur argent après l’expiration du délai fixé entre les deux parties. Les PME sont ainsi pénalisées. Certaines prévoient le dépôt de bilan tandis que d’autres craignent de se faire traîner devant la justice. Elles attendent en tout cas un geste du président de la République. Il devra se prononcer devant cette situation car elle nuit indirectement à son image, non seulement au niveau des entrepreneurs, mais surtout dans les fokontany où le Fokonolona et les chefs Fokontany attendent leurs nouveaux bureaux.
