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Politique

Vie de parti

Les opposants s’organisent dans le MMF jusque dans les fokontany

lundi 12 septembre 2016 | Bill

La plateforme de l’opposition, « Malagasy Mivondrona ho an’ny Fanorenana » ou MMF a engagé le processus de mobilisation des citoyens dans les fokontany. Le MMF a commencé à mettre en place ce samedi 10 septembre des cellules dans les fokontany, à Andrefan’Ambohijanahary en premier. L’objectif est d’informer mais aussi de recueillir les profondes aspirations, les problèmes rencontrés et les propositions de solutions selon un responsable du MMF.

Le problème de fonds en politique à Madagascar est la division ou la dispersion de l’ « opposition » ; c’est la perception du simple citoyen. Christine Razanamahaosa, député élu sous la bannière MAPAR explique sur une radio privée le 6 août dernier que c’est en raison de l’inexistence de politique claire et d’idéologie du régime en place qui désorientent. Dr Joseph Randriamiharisoa de l’UNDD pour sa part objecte et affirme que ce n’est pas tant le régime ou sa politique évasive qui est en cause mais plutôt et surtout les partis politiques ; il s’interroge : y a-t-il de vrais partis politiques. A son avis, malgré tout et en dépit de l’obligation d’être enregistré auprès du ministère de l’Intérieur et de ce que cela suppose de congrès et autres obligations, c’est l’esprit de parti politique véritable qui fait défaut, beaucoup de versatilité en somme, si bien que tout le monde veut être chef et personne ne reconnaît la valeur de l’autre ou son honnêteté et son intégrité . En tout cas, d’après cet ancien ministre de l’Environnement, la discipline de parti, les prérogatives qui reviennent aux instances dirigeantes des partis et au chef de parti ne sont que balivernes. Les soit disant partis politiques existant ne s’honorent et ne se reconnaissent pas. Quoi qu’il en soit, le régime en place a le mérite et ce pouvoir d’obliger à son insu et à ses dépens, les partis qui se réclament de l’opposition à se rassembler.

Progressivement en effet se constituent des groupes de partis, des plateformes, et un certain consensus qui se dessine et qui tente de s’organiser. Il en est ainsi de la plateforme dénommée « Malagasy Mivondrona ho an’ny Fanorenana » ou MMF.

Le MMF a son programme

Le MMF rassemble des associations, des groupements et des partis dont les noms traduisent presque tous leurs aspirations aux changements, à refonder la nation ou à appeler à une mobilisation générale des citoyens. Les grands composants du MMF sont : « Dininka ho Fanavotam-pirenena », Mitsangàna ry Malagasy », « Rodoben’ny Malagasy Tia Tanindrazana ho an’ny Faovana Ifotony », « Vona Soamahamanina », Comité de Réconciliation nationale (CRN), « Vondron’ny Mpanohitra », Alliance pour la paix et la refondation de la nation.

D’après Maharavo Tolojanahary, un leader du MMF, la solution au problème du pays n’est pas un coup d’Etat et c’est pourquoi il appelle les dirigeants au dialogue. Mais avant cela, il a fallu que les « opposants » se concertent, accordent leur violon pour disposer d’un minimum de programme. Car souligne-t-il, les citoyens ne veulent plus entendre parler d’aucune transition sans fin, sans plan de relance, sans aucune priorité. Il en est de même de la communauté internationale.

Le MMF prévoit d’achever avant la fin de ce mois de septembre 2016, ce qu’il appelle les « dinika » régional et national.

Maharavo Tolojanahary éclaire davantage. « C’est lors de ces « dinika » que la population discute et décide de ce qui doit être entrepris : élection anticipée ou non ? transition de combien de mois ? doit-on commencer par des élections dans les fokontany ou par les présidentielles ? que doit-on faire de ces permis miniers accordés aux Chinois et qui sont très critiqués ?

Ce sont les sujets qui seront proposés et discutés dans ces « dinika », c’est-à-dire le programme de la transition qui devrait durer entre trois (3) ou six (6) mois, souligne Maharavo Tolojanahary. Il n’a toutefois pas abordé la question de financement de cette transition et de ces élections. Mais il a assuré que les membres du MMF ont convenu qu’il n’y aura plus de descente dans la rue de manière individuelle ou au nom d’un seul parti ou d’une seule association car tout se décidera ensemble au MMF.

27 commentaires

Vos commentaires

  • 12 septembre 2016 à 08:52 | RAMBO (#7290)

    Tsara va Tompoko.
    Mieux vaut tard que jamais...c’est parce que les oppositions savent que le coup d’état ne marche plus parce que le peuple commence à aimer le régime actuel où une réelle vent de liberté souffle dans notre pays. La sagesse c’est d’attendre 2018 et que le meilleur gagne...je sais qui c’est !

    • 12 septembre 2016 à 09:14 | adrien (#9470) répond à RAMBO

      ...« que le meilleur gagne...je sais qui c’est ! »

      Puisque vous le dite ... c’est beau la foi du charbonnier !

    • 12 septembre 2016 à 10:01 | Isandra (#7070) répond à RAMBO

      Rambo,...

      Vous avez raison, c’est régime est très populaire, vues leurs réalisations,...ils n’ont plus à craindre,...

      De ce fait, Rambo conseillez Hery à laisser les opposants manifester où ils veulent, parceque leurs discours n’intéressent plus personne, ils ne draineront pas du monde, seront risés de tout le monde,...Les Malagasy defendront ce regime, du fait qu’ils voient toutes ces réalisations, constatent que leur vie quotidienne s’améliore sur tous les domaines,...

      2018 sera juste une formalité,...

    • 12 septembre 2016 à 10:04 | vatomena (#7547) répond à RAMBO

      Eny ,tout va tres bien monsieur le Marquis ,madame la marquise !

    • 12 septembre 2016 à 10:04 | Isandra (#7070) répond à RAMBO

      Cette interdiction ne fait que ternir leur image, alors qu’elle ne servira plus rien,...le peuple défendra ce Président populaire,....

    • 12 septembre 2016 à 11:30 | Isandra (#7070) répond à RAMBO

      Masin-Joany,

      Vous radotez,...c’est un signe de quelque chose ....,Maman, la veillesse,...!

    • 12 septembre 2016 à 13:13 | Vohitra (#7654) répond à RAMBO

      L’assise du pouvoir de votre despote ressort sans vision ne repose que sur JER et le flot-rance ; si vous êtes courageux, laisse la population s’exprimer à Anranimbarinandriana, et vous verrez bien la volonté réelle de la population ; ah, j’ai failli oublier la djiboutienne qui coomence à l’adorer, il ne manque plus que la sénégalaise d’antan

    • 12 septembre 2016 à 18:18 | Isandra (#7070) répond à RAMBO

      Masin-Joany,

      Modérateur, vous savez ce que devez faire ce radoteur,...il est têtu,...

      Hihihi J’ai revendiqué merina...? Que Masin-joany nous sort un post sur lequel j’ai revendiqué être merina,...en même temps, il a certifié que je suis betsileo d’isandra pur jus,...

    • 12 septembre 2016 à 18:21 | Isandra (#7070) répond à RAMBO

      Je suis betsileo et fière de l’être,...un peuple pacifique,...

  • 12 septembre 2016 à 10:00 | punchline (#9673)

    MMF, ou MFM, ou FMM on n’en a rien à faire, il faut renverser la table, remettre des nouveaux couverts, et servir des nouveaux festins

    s’ils sont remplacés par des nouveaux corrompus peu importe, on renverse toujours et toujours, jusquà ce qu’ils comprennent, les politiques, comme au temps de l’empereur romain , comme au temps de la 3ème république française , de toute les façons, on ne peut pas être plus bas que maintenant,
    allons y les sans-culottes, les sans-dents, les sans-chaussures, les sans-chemises

    on ne peut plus descendre plus bas que maintenant , rien à perdre tout à gagner

    Esa ola irá creciendo cada día que pase. esa ola ya no parará más

  • 12 septembre 2016 à 10:10 | TSIKOZA (#7624)

    2018 sera « premier tour de vitaaaa » ! Il est certain que Rajao et son HVM font tout pour briguer le second mandat mais holà ! On a vu vos capacités et votre manière de travailler ! Vous n’êtes pas à la hauteur de réconcilier tout le monde ni gouverner le pays. Que l’alternance pacifique soit respectée à Dago et que ce tête de lard Rajaomananasy soit conscient de sa faiblesse et qu’il laisse tranquille la vie politique qui n’est pas la sienne. Restez à compter combien coûte les habilles de votre inutile épouse basta. Expert compta.

  • 12 septembre 2016 à 12:37 | RAMBO (#7290)

    @ Isandra
    Si les oppositions je dis bien « les » parce qu’ils sont légions commes des sauterelles dans un panier...ne pronent pas le déstitution du Président ils ont le droit de manifester...jusqu’à présent ce n’était pas les cas depuis Armada et le dernier né AFM...ils projettent tous et toujours le sroroka pour déchoir le regime.
    Nous n’acceptons plus la déstructuction de tous nos acquis.

    • 12 septembre 2016 à 13:33 | Isandra (#7070) répond à RAMBO

      Rambo,...

      La force entraine le feu,...Laissez les manifester tranquillement et librement, vous verrez, ils seront pacifique et ne détruiront rien,...De toutes façons, le Président est populaire mamim-bahoaka, ils n’arriveront pas à attirer du monde, ils se ridiculiseront,...et risés de tout le monde, là Hery sortira vainqueur,...

      Ne ternissez pas votre image avec cette interdiction, c’est une arme du regime non populaire et n’ayant rien réalisé,...Ce n’est pas le cas de Hery ,...

    • 12 septembre 2016 à 13:40 | Saint-Jo (#8511) répond à RAMBO

      « 12 septembre à 12:37 | RAMBO (#7290) »
      « Nous n’acceptons plus la déstructuction de tous nos acquis »

      Ha-ha-ha ! Le con ! Et qui accepterait la destruction de ses acquis personnels ? Et surtout quand il s’agit de biens mal acquis !

      ( chut ! il va se creuser la tête pour essayer de deviner où est l’astuce )

  • 12 septembre 2016 à 12:53 | Vohitra (#7654)

    Bonjour à tous,

    est-ce avec les 42.000 MGA que TOTAL va payer à l’Etat en contre partie du bail sur le terrain d’Andohatapenaka que notre pays va organiser le coût d’une élection anticipée ?

    Et à quand les élections des chefs de Provinces et des chefs de Régions ?

  • 12 septembre 2016 à 14:06 | Eloim (#8244)

    En démocratie, la création d’un bloc d’opposition regroupant des opposants non Elus c’est à dire un groupe ou plateforme extra-institutionnel ne valant pas assez prépondérante autant que le tenant du pouvoir le considère comme des fomenteurs de trouble visant à déstabiliser le régime en place.
    Et cette optique s’avère être sur son évidence car vue la tournure des revendications de ces politiciens véreux, faisant partie de l’équipe de la Transition d’ANR, ne cessent de virer vers le renversement du détenteur du pouvoir actuel.
    Certes, la gestion de l’Etat après une longue période de crise, reste manifestement assez difficile à avaler que plus encore les opposants voient certaines attitudes du tenant du pouvoir sous un autre angle de vision que d’abandonner leur promesses où tout le monde les considère comme celles des ivrognes voire plus démagogiques.
    Une chose est sûre, le tenant du pouvoir actuel ne se laisse pas influencer par n’importe quelle pression venant de tout bord ; et le camp d’en face n’arrive même pas à s’organiser pour arriver à ses fins, c’est à dire le renversement de ce régime. Alors, 2018 n’est pas aussi loin que ça. Mieux vaut préparer dès maintenant pour ne pas perdre d’avance la course. Imitez ce que font les ADN, TIM de Ra8, d’autres formations qui commencent déjà des descentes pour des pré-campagnes. N’est-ce pas aussi simple que ça ?

    • 12 septembre 2016 à 14:36 | Vohitra (#7654) répond à Eloim

      Il parait qu’un candidat avait dépensé 43 millions d’euros pour le financement de sa campagne électorale lors de la dernière élection présidentielle, et n’y a rien d’étonnant qu’il va faire pareil pour celle à venir, voire même plus, rien qu’avec la pactole engrangée lors de la vente de bois de rose retenue à Singapour, et les fruits collectés par la cession de terrains pour l’extraction minière, c’est sûr que l’élection future ne sera qu’un simple formalité.

      Un autre candidat avait même ramené de Dubai ses amis bourrés de petrodollars alors qu’il n’arrive même pas à honorer ses dettes de quelques milliards d’ariary auprès du trésor public Malagasy.

    • 12 septembre 2016 à 15:02 | Belakana (#7721) répond à Eloim

      Bonjour Vohitra,

      L’autre « qui ne comprend rien à tout » va vous demander des preuves et de porter plainte.

    • 12 septembre 2016 à 16:08 | Eloim (#8244) répond à Eloim

      Vohitra,
      Toutes les élections du passé vont nous servir de leçons. Plutôt à éviter de penser qu’on a affaire à un point de départ MAGIQUE. Une histoire pour démystifier la notion de continuité de l’Etat. Encore moins de faire allusion aux critères de choix, l’imposition du profil requis, le vote sur programme et/ou projet de société, ... Tout un tas de blabla dissuasifs induisant à l’ERREUR tous les électeurs. D’où cette descente à l’enfer du pays.
      D’abord, la faute revient tout droit aux électeurs « trompés » par ce facteur prépondérant, souvent acharné par la vente et aux charmes car le voté est truffé d’irresponsabilité citoyenne.
      Ensuite, nos politiciens véreux qui ne pensent qu’à remplir leurs poches, qui ne cessent de nous entretenir des embrouilles, des incertitudes, parfois même décevant de par leur qualité faisant partie de l’intelligentsia du pays, ils continuent à ménager dans la haute sphère de l’Etat, jaillissant leur incapacité, reflet de kopi kolé des bonnes théories des occidentaux alors qu’inadaptables au pays dont la pratique se fait par forcing.
      Madagascar est appauvri par des « poupées galantes » qui continuent à creuser les écarts entre la classe dirigeante et la masse populaire. Est-ce qu’on fait toujours allusion à la colonisation d’antan, au néo-colonialisme, à l’existence des puissances étrangères, ...?
      Il ne suffit plus de vivre l’histoire du pays, mais plutôt d’anticiper cette HISTOIRE ? Pour cela, on ne va pas philosopher sur cette notion mais d’essayer de changer votre petit monde, le microcosme sociétal, autosuffisant et vivant en citoyen responsable dont chacun définit à sa manière ce que c’est la responsabilité citoyenne.

  • 12 septembre 2016 à 15:48 | Mihaino (#1437)

    Bravo Bill ! « les opposants s’organisent dans le MMF jusque dans les fokontany » écrivez-vous .
    La preuve que tous ces politiciens , le pouvoir en place lisent nos recommandations sur MT.com .
    D’ailleurs , nous voyons bien que sans l’adhésion du Peuple , ces opposants avec leur bla-bla-bla habituel n’arriveront jamais à destituer Hery & consorts et surtout à organiser des élections anticipées !
    MMF a changé de stratégie , c’est bien , mais il faut changer aussi le discours , c’est mieux !
    Accordez bien vos violons car il y a de fausses notes quelque part puisque le véritable chef d’orchestre et les partitions n’existent pas encore ! A QUOI BON PREPARER UN REALITY SHOW ET INVITER DES SPECTATEURS ALORS QUE LE PROGRAMME COMMUN N’EST PAS ENCORE BIEN DEFINI ???!!!
    Le nouveau quotidien Freenews pourrait vous aider car tout nouveau , tout beau , !« Liberté » , défendue becs et ongles par Lalatiana Rakotondrazafy aura ses limites .Le quotidien est en période de lancement ,mais n’oublions pas que tout produit connaîtra au fur et à mesure sa phase de déclin , après son développement et sa maturité (cf cycle de vie d’un produit) ! « Investissement financier , investissement physique , investissement moral et intellectuel »ai-je écrit la semaine dernière et je suis surpris que Dame Lalatiana R, DG de la radio FreeFm , DG de Freenews , et bientôt DG d’une station TV possède un capital monumental dans toutes ces activités ! Qui finance exactement toutes ses entreprises car nous sommes tous conscients que le salaire d’un (e) journaliste aussi célèbre soit-il (elle) reste encore modique dans notre Pays ! Mes excuses si je me trompe !

  • 12 septembre 2016 à 17:27 | diego (#531)

    Bonjour,

    Madagascar a hérité du système politique français. Il me semble évident d’en prendre connaissance et de bien connaître ledit système pour ensuite le renforcer, l’améliorer ou en changer pour l’adapter à l’aspiration et aux besoins du peuple par exemple.

    Madagascar est un pays indépendant n’est-ce pas ? C’est encore quelque chose que la majorité des politiciens malgaches a du mal à comprendre, à bien évaluer ce que cela signifie, me semble-t-il. 2002, 2009 et les dernières élections organisées par la CI en témoignent de l’ignorance, de la stupidé et surtout de la dangerosité de cette majorité !

    Le systeme politique malgache est tout simplement la version de la Ve République française. Ce système est basé sur un État fort, des Institutions et une Constitution solides. Et surtout des processus électoraux clairement définis, basés sur l’affrontement de deux camps, autrement dit, une élection présidentielle à deux tours. Cela veut dire quatre partis politiques présents au premier tour !

    Alors quand on prétend gagner une élection présidentielle au premier tour, on triche, on ment ou les deux, en tout cas, on veut faire du mal au pays. Cela veut dire, Ravalomanana et ses groupes d’alliés mettaient les Institutions, la cohésion sociale du pays en danger et ne respectaient pas du tout la Constitution du pays. Quand je propose une renconciliation de la classe politique, c’est justement pour effacer ce drame de 2002. Drame dont on sait que la Capitale, jusqu’à aujourd’hui, en paie le prix.

    Le système politique qu’on a est basé sur deux grands partis politiques qui seraient supposés capables de réunir les deux tendances majoritaires dans le pays, en résumé deux tendances qui consistent à penser, l’un, un État qui fait tout, dicte tout, bref un État providence. Et l’autre, un État fort, intervient très peu dans la vie économique, dont les rôles essentiels seraient la protection des territoires et les intérêts économiques du pays, et bien évidement la cohésion sociale.

    Tout ceci revient à dire, je le dis ici depuis six, même pas fatigué, et meme pas peur d’avoir raison depuis six ans. Il faut revenir vite à l’essentiel, aux fondamentaux :

    - État, Institutions et Constitution !

    Il est inadmissible que les partis politiques et et les Institutions de ce pays qui prétend indépendant depuis plus de 50 ans sont incapables d’organiser des élections dans lesquelles les partis politiques et leurs leaders respectifs et le peuple ne se reconnaissent pas !

    Il est inadmissible que cela soit la CI qui vient dicter à travers ses fonctionnaires les processus et les calendriers électoraux après 50 ans d’indépendance. Des élections piège à C....je le pensais et le pense encore et toujours aujourd’hui, des élections piège à C.......

    Il faut être diablement naïf voir idiot pour accepter un ex-DJ non élu à la tête du pays durant cinq ans. Mais faudrait-il encore comprendre assez rapidement la Nature de crise de 2002 pour mieux apprécier le danger qu’elle présentait, aurait présentée et présenterait pour le pays. C’est ce que le régime de Mr R. Hery résiste encore de faire ou n’arrive toujours pas à faire presque 15 après la crise de 2002.

    La majorité des politiciens malgaches résiste à traiter les problèmes politiques et surtout Institutionnelle, de facto économique, que 2002 a introduits dans le pays. Il est impossible pour Ravalomanana de revenir au pouvoir si le pays n’a pas totalement digéré 2002. Personne ne prend le temps de le dire à Mr Ravalomanana et pourtant, c’est une évidence que tout politicien qui se respecte doit comprendre.

    Vous avez des nouveaux partis politiques nés avec les cendres de la crise de 2002, qui ont deux noms, Rajoelina et Mr R. Hery et leurs alliés respectifs. Dans le même temps vous appreniez que le pays compte plus de 50 partis politiques. Comment trouver une majorité pour gouverner le pays dans cette situation ?

    Pensons à ceci. Comment retrouver une sereinité et un peu de sagesse, dans notre paysage politique après avoir forcé vulgairement à l’exil deux de nos présidents, qui n’avaient même alors fini de honorer leurs mandats respectifs ?

    Enfin, c’est le devoir et de la responsabilité du président actuel de conduire le pays vers un chemin raisonnable. C’est à dire, apaiser le pays, la classe politique. Comment ? En mettant en place un Gouvernement d’Union National. Dans un gouvernement d’Union, il aurait plus de chance que les intérêts du pays passent avant les intérêts des partis ou individuel.

    C’est uniquement dans un tel gouvernement que les processus et calendriers électoraux risquent de voir les jours et donc d’être acceptés et respectés par la majorité des partis politiques.

    Bref, c’est un chemin assez simple et court à parcourir et il vaut la peine de le prendre si on aime son pays !!!

    • 12 septembre 2016 à 19:48 | Vohitra (#7654) répond à diego

      Bonsoir Diego,

      Qui est actuellement le détenteur de la force de la puissance publique ? C’est indiscutable, il y a un régime avec un chef qui est aux commandes des affaires nationales actuellement.

      Il est reconnu et accepté par la communauté supposée internationale comme étant issu d’un processus démocratiquement acceptable conformément aux critères inhérents aux intérêts géostratégiques des puissances agissantes et influentes régionales, et des promesses d’aides et d’appuis divers lui ont été faites par ces dernières en contrepartie de la quête de stabilité politique à laquelle lui aussi s’était engagé à promouvoir.

      Malheureusement, il s’était laissé rattraper si vite au bout de deux ans par le passé qu’il a vécu au sein de la transition, très vite le laxisme et les irresponsabilités manifestes et la défense des intérêts occultes ont repris le dessus, l’amenant à se désintéresser des préoccupations immédiates de l’ensemble de la nation, et à la fragile cohabitation politique durant la transition s’est ajoutée des fréquentations politiques dangereuses et menaçantes pour le respect de la valeur républicaine, les institutions commencent à chavirer et finalement le régime s’est réfugié dans la quête éternelle d’une légitimité perdue. Malgré la conjoncture, le seul pouvoir qu’il a pu conserver intact est celui de la répression, et il ne va pas hésiter à en faire usage pour valoriser les reconnaissances qu’il avait acquises auparavant.

      Face à de telle situation, en quoi un gouvernement d’union nationale pourra-t-il compenser une faiblesse notoire en matière de capacité de gouvernance et de méfiance généralisée manifestée par l’ensemble de la nation vis à vis des politiques qui n’ont fait que trahir et ignorer ses multiples attentes et aspirations ? Est-ce que la population aura encore le courage et la volonté de prendre en charge financièrement les dépenses publiques occasionnées dans ce sens pour sauver des institutions à la dérive ?

      Non, le mieux qu’il puisse faire c’est abandonner le navire et continuer sa route à la nage, et laisser le second capitaine prendre le contrôle de la navigation et amener le bâtiment à bon port.

  • 12 septembre 2016 à 17:33 | punchline (#9673)

    Samedi dernier notre cher ami DADABE débarquant à paris, nous a permis de narrer son passage parisien riche en émotion, malheureusement, depuis on ne l’entends plus, et il nous a laissé sur notre faim,
    heureusement, de passage à paris, moi-même, j’ai pu le suivre , sans qu’il n’a pas pu me reconnaître, et voici le récit de son périple,
    - effectivement, il est allé à saint -germain, où il est réputé avoir un appartement, mais au lieu de s’ abriter à cet appartement , il est allé au café de flore, rencontrer des folles, Brassens l’a dit les copains d’abord non ?
    - amateur d’art, il est allé ensuite au musée de l’érotisme du côté de Pigalle, et comme disait serge LAMA, il est allé ensuite voir les petites femmes de Pigalle
    - fan de marche à pied il est allé au bois de boulogne, se detendre physiquement, mais plus si affinité, car boulogne on le sait, les affinités n’y manquent pas,
    voila , voilou,
    dadabe vous racontera la suite, strasbourg saint denis ? boulevard ney ? je ne sais pas, on attend avec impatience son récit, ça promet d’être croustillant

    dadabe revient !!!! ohé ! , oh ! oh !, y’a quelqu’un ????

  • 12 septembre 2016 à 19:38 | Vohitra (#7654)

    Elohim,

    Je partage votre avis sur les lacunes des électeurs et sur la déficience en matière de responsabilité citoyenne.

    Mais un point de départ acceptable est de rétablir la confiance entre ceux qui organisent les élections et les électeurs, et qui ne nécessite pas un financement colossal, encore moins une ingérence étrangère, et peut être résumé en deux points essentiels :

    • Rendre public les déclarations de patrimoine des candidats déclarés
    • S’engager dans la transparence du financement des campagnes électorales

    • 12 septembre 2016 à 19:44 | Vohitra (#7654) répond à Vohitra

      Ces leaders au sein du MMF doivent en premier donner l’exemple en s’engageant dans cette voie, et la conscience populaire fera la suite

  • 12 septembre 2016 à 23:17 | diego (#531)

    Bonjour Vohitra,

    En fait, vous êtes en train de me dire que les élites et dirigeants européens ont eu tort d’entamer la réconciliation de leur contient et des États qui ont déclenché et participés à la 2de guerre mondiale. Une guerre qui a détruit l’Europe et mis le monde en danger ?

    Les politiciens malgaches ne peuvent pas être simultanément nuls. Ne prenez pas mal, mais voyez-vous, vous venez d’occulter 2002 !

    2002 n’était pas une erreur politique. Elle ne pouvait pas l’être. Les acteurs de cette crise savaient très bien ce qu’ils faisaient et ils avaient des objectifs :

    - un, s’emparer du pouvoir, mettre au pas les Institutions et affaiblir l’État !

    - deux, détruire les processus électoraux du pays !

    Je veux bien croire que Mr Ravalomanana ne le savait pas......cela veut dire qu’il n’était qu’un pauvre pantin ????

    15 ans plus tard, ces deux objectifs sont atteints. Le paysage politique du pays n’est qu’une ruine. Et l’économie du pays est ruinée. Madagascar n’a plus des processus électoraux.....

    La CI qui a organisé et supervisé les dernières élections, elle a même choisi les candidats, recalant deux ex-présidents qui totalisent à eux deux 30 ans de pouvoir, pour un pays qui entame à peine ses 60 ans d’indépendance !

    Je veux bien admettre que ces élections ont permis de ramener une certaine sérénité dans la vie politique et surtout ont été nécessaires pour légitimer les élus, après cinq années de Transition de folie, idiote et stupide. Seulement voilà, la CI a sans doute oublié que Madagascar n’avait plus en 2013, encore moins aujourd’hui, un ou deux, ou au moins quatre partis politiques en état de présenter une majorité à l’Assemblée avec laquelle, Mr R. Hery (un homme qui n’a visiblement aucune expérience dans les institutions, encore moins dans la conduite des affaires de l’État ) pouvait compter !

    Alors, l’obstacle que les politiciens, au pouvoir ou dans l’opposition, doivent enjamber sont forcement :

    - la réconciliation et le gouvernement d’Union National !

    Il n’y a pas d’autre alternative si on veut sortir le pays de la crise institutionnelle. D’une manière générale, en Afrique et à Madagascar, la réconciliation est perpétuelle et cela doit être le cas. Et le gouvernement d’Union National, c’est quelque chose qui a du sens dans un pays pauvre, car, par définition, dans ce pays, les élites sont peu nombreuses, il faut faire appel à tous les gens de talent pour moderniser et développer le pays.

    Cela va de soi à mon sens.....cela a du sens !!!

  • 13 septembre 2016 à 19:13 | kunto (#7668)

    KUNTO ny PATRIOTE MALAGASY d’ANTANANARIVO :

    - Plus de 200 partis politique à Madagascar , alors que nous avons TOUS le même objectif : « vaincre la pauvreté » , c’est de l’amateurisme tout simplement .
    - Politiciens Gasy le savez vous ???? UNIS ON EST PLUS FORTS .

    - 1 seul Ethnie = Malagasy

    - 1 seul ennemi = la pauvreté

    QUE DIEU NOUS GUIDE

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