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Editorial

Le temps de l’insouciance

mardi 2 août 2011 |  1341 visites  | Patrick A.

Méfiance et scepticisme. Plus que de coutume, c’est le sentiment qui domine lorsqu’on tend l’oreille aux derniers propos des différents politiciens. Sans exception, de Marc Ravalomanana à Andry Rajoelina, ils donnent chacun l’impression de parler en normands et de rétropédaler pour pouvoir affirmer demain, quoi qu’il arrive, qu’ils avaient raison.

La crise aura émasculé la classe politique, qui cherche à se donner l’illusion qu’elle maitrise encore la situation, mais qui ne trompe plus vraiment grand monde. Quant à la majorité de la population, cela fait bien longtemps qu’elle donne l’impression de se désintéresser totalement de la question et d’avoir choisi de briller surtout par son apathie.

« Ils pensent que leur peuple ne peut être sauvé que par l’intervention de tiers », pouvait-on lire dans le texte publié hier en guise d’éditorial. Une telle situation a de quoi profondément choquer ; alors que la population de notre pays est jeune, elle semble avoir perdu non seulement sa capacité d’agir, mais même de s’indigner.

Raisons et déraison

Certes, ce conservatisme n’est pas sans raisons. Après tant d’expériences défavorables et contre-productives, bien des malgaches sont en droit d’en avoir assez et peuvent choisir de « se ranger des voitures ». Les descentes successives dans la rue n’ont amené que désastres plus grands encore, et les élections se sont montré impuissantes à renouveler en bien le personnel politique.

Les spécialistes en sciences cognitives signalent que chez l’être humain, le lobe frontal n’arrive à son développement complet qu’à l’âge de vingt-cinq ans environ. C’est le cortex de cette partie du cerveau qui est responsable de notre capacité à mesurer les conséquences de nos décisions, et à imaginer ce que nos actes impliquent pour le futur. L’âge permet de mieux mesurer les conséquences de ses propres actes.

Il est logique qu’il ait été beaucoup reproché à Andry Rajoelina sa jeunesse, son manque d’expérience et d’études. Mais l’excès de vieillesse peut être plus nuisible encore. Car si la Nature nous a doté d’une période de notre vie où l’on tend à être un peu fou-fou, ce n’est sans doute pas sans raisons.

La créativité fait certainement partie de celles-ci. On dit des personnes âgées qu’elles deviennent de moins en moins tolérantes dans leurs façons de penser. En vieillissant, je constate que mon esprit devient de plus en plus « conservateur » : avant de prendre un risque, je me surprends à réfléchir longuement, trop longuement aux conséquences. Cela me met en colère contre moi-même, car jusqu’ici je me félicitais d’être particulièrement efficace dans la prise de décision « au doigt mouillé » ou « aux tripes ».

Il est dommageable pour notre Société que les événements de 2009 aient contribué à renforcer davantage encore dans l’esprit de ses jeunes l’obligation de soumission à la parole des anciens et la crainte de la prise de risque. Car il ne peut y avoir de succès sans prise de risques. Plus que jamais, nous avons besoin d’une pensée radicale pour résoudre la plupart de nos grands problèmes sociaux.

Si 2009 fut « une année de folie », l’on ne saurait discréditer à jamais le moteur de celle-ci. Il serait temps pour la jeunesse malgache de ne pas avoir peur d’elle-même.

24 commentaires

Vos commentaires

  • 2 août 2011 à 09:06 | Jipo (#4988)

    Patrick A bonjour , vous traitez là de sujets traités en mai 68 : « Soyons fous demandons l’impossible », mais si je peux me permettre , une folie non canalisée ne peut que conduire à une catastrophe , et il est impératif qu’ une certaine maturité soit présente à la bonne gouvernance d ’un Pays, et ce n’est pas sans expérience, ( qui vient de la maturité ) que cela peut se faire .
    Le temps de l’ insouciance , s ’il est du coté de la Hat , ne l’est certainement pas du coté des administrés , qui n’ont : comme seule préoccupation que ce qu’il vont bien pouvoir bouffer le soir , et dans des conditions pareilles , comment s ’ intéresser à ce que font les dirigeants , qui eux sont bien dans ce que vous décrivez : insouciance et irresponsabilité , il n’ y a qu ’ à voir certains membres du gouvernement dans les rayons des super marchés des les iles voisines , tant Maurice que la Reunion , leurs seuls soucis , remplir leur charriots de toutes les denrées qu’ils ne trouvent pas chez eux , et particulièrement les yaourts & « corn-flakes » pour leurs enfants ! quand on en connait le prix et ce que mangent leur compatriotes , oui on peut parler d ’ insouciance, d’irresponsabilité , quand à l’ amour de la Patrie , prévoir un délai , « après- moi le déluge »
    Mais de dire que le temps est à l’insouciance et que la jeunesse a démissionné , il serait bon d ’ en aller prendre la température du coté des Universités , pour voir si cette insouciance et démission est avérée , permettez-moi d’en douter , sans parler des étudiants coincés à l’ étranger dont on ne parle plus , particulièrement ceux du Maroc .Alors insouciance , oui mais pour une minorité comme toujours , mais à surtout pas généraliser .

    • 2 août 2011 à 09:09 | Jipo (#4988) répond à Jipo

      ( qui vient avec la maturité ) et non : de la maturité .

    • 2 août 2011 à 10:16 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Jipo

      jipo,parle de mai 68 .

      « ON » a tout vu...

      Débarrassez le plancher, « JIPO » !!!!!

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 3 août 2011 à 01:07 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059) répond à Jipo

      Bien des philosophes et socilogues ont « gribouillé » ce sujet soulevé par Patrick A.

      C’est toujours d’actualité et l’éternel problème de la maîtrise du temps par l’être humain : jeune insouciant se passe du temps, adulte conséquent prend trop de temps ...
      Evident que c’est pas facile à comprendre et à partager entre générations.
      Qui ose dire qu’il a le temps : au boulot, dans les loisirs et même dans l’oisiveté ...?

      Quelque part, toute génération confondue a besoin d’ une journée de 26 ou 27 heures au lieu des 24 heures universels, tout en sachant qu’un instant est relativement très élastique...
      « Cà ne passe pas vite ! ... Oh la,la ! ... Il est déjà cette heure !!! ... J’ai pas vu le temps passer ! ... », se dit-on !.
      Et, avec des « si » : jeunes, adultes et vieux changeraient en peu de « temps » le monde. Mais on n’a aucun pouvoir sur le temps. On n’a même pas le temps d’y réflèchir et d’y penser...
      (Même Ravalomanana, Rajoelina et les autres en sont victimes ... ! Le délai (encore notion du temps !!!)d’un an de transition est largement dépassée au grand dam de Zafy, le pauvre !!!).

      A rapprocher des propos de Patrick A., un proverbe malagasy qui dit :
      « Sao lavo hahay mamindra, sao kenda hahay mitsako » ... (le « temps » comme fil conducteur de l’intérprétation de ce proverbe : vitesse, précipations, ...).

      Veloma !

    • 3 août 2011 à 08:58 | poiuyt (#584) répond à NY OMALY NO MIVERINA

      Corriger

      Soa lavo hahay mamindra, soa kenda hahay mitsako

      ( il n’y a pas de notion de temps dans )

  • 2 août 2011 à 09:21 | rakotopitazana (#4820)

    En fait, la jeunesse se termine à quel âge et la vieillesse commence à quel age ? A quel âge peut-on commencer à faire de la politique, et à quel âge doit on s’arrêter ?

    • 2 août 2011 à 20:07 | niry (#210) répond à rakotopitazana

      Basilou serait-il précoce ? Jipo serait-il tardif ? mdr.. qu’est-ce qu’ils s’entendent bien ces deux là quand même...

  • 2 août 2011 à 09:46 | da fily (#2745)

    Rafraîchissant l’édito, on prend le large avec l’attitrée consensualité lisse et uniforme ? Autant samedi on se poilait (un peu, beaucoup, passioné...), autant hier on s’est endormi.

    Bien, bien nous fasse, jeunes et vieux de repenser un peu ce brouillon dessein qui prend de plus en plus forme de toutes les frustrations diverses passées, où sont les solutions ? Quelles solutions ? D’où viendront-elles ?

    Je relève la croustillante ablation des parties viriles du cloaque politique que note Patrick, est-ce que le tourneur de vestes est un émasculé en puissance(ce mot est déplacé dans ce contexte, mais je n’en ai pas d’autre) ? Où est-il un impuissant du combat politique, ou pire un mastiquateur basique qui en est encore à la gamelle et aux accecits ? Je crois qu’il y a un peu de tout ça, et si Patrick s’en prend doucement à l’amorphe attitude du peuple, c’est qu’il y a effectivement du mouron à se faire. Jusquauboutisme tantôt stérile, ou versatilité aussi infructueuse ? Il me vient à l’idée qu’on a l’impression de construire notre propre impasse, notre asphyxie. Et je voudrais qu’on arrête de déblatérer des inepties quant à la similitude du combat avec le printemps arabe, c’en est presque blasphématoire, les faits depuis 2 ans démontrent crasseusement qu’il n’y a rien de commun, c’est le vide total quant aux points communs, la preuve est là sous nos yeux.

    On a l’impression que tout est dans l’attitude depuis cette crise, et pas vraiment dans les actes. Pour qu’il se bouge quelque chose, il faut un levier venant du continent, qu’il se nomme SADC, GIC ou Troika, sans ces noms barbares, point de salut dans le mouvement ! car compter sur la clique qui morpionne sec aux fondements de la banana républic locale, ou pire sur les satellites et autres microcosmes viraux qui ne pensent qu’à phagocyter ce qui est déja malade, on ne peut même plus compter sur quiconque d’autres, ne sachant plus qui est allié, adversaire ou traître.

    La cacophonie générale, l’absence d’état souverain, l’implication militaire à des échelons qu’on n’attendait pas, la guéguerre entre les forces de l’ordre qui font surtout dans le fayotage en direction du PHAT au lieu de faire régner l’ordre, la discrétion inquiétante de toute l’économie légale en regard des fracas de celle informelle et mafieuse, tout ça a accélérer le processus de déliquescence, a vidé la moelle de nos valeurs et de nos certitudes, ingrédients vitaux pour continuer le combat. Faut peut-être tout démolir pour tout reconstruire, je sais qu’il reste des adeptes, pas beaucoup certes, mais il y en a...

    • 2 août 2011 à 21:12 | poiuyt (#584) répond à da fily

      ouf, arrivé ; c’est un défi de lire du « DaFil Y » ; il ne faut pas prétendre assimiler en première lecture ; il faut souvent embrayer la marche arrière

      que voulait exprimer Zozoro en s’écrivant ainsi : « DaFil Y » ?

    • 3 août 2011 à 08:01 | da fily (#2745) répond à poiuyt

      ami poiuyt,

      vos contributions sont au moins aussi intéressantes à lire, qui suscitent en tous les cas la curiosité de l’esprit.

      J’en viens à dire que je n’ai plus le TEMPS de coucher platement des lignes, est-ce par dépit de ne plus savoir être INSOUCIANT ? Certes, il doit y avoir de ça.

      Ny omaly no miverina a un très bon mot sur la notion très subjective du temps : mais passons le ensemble, ce temps-là n’est au moins pas viruel, je vous vois comme j’imagine la mimique du roseau qui doit penser à nous.

      Désolé poiuyt, je suis bien malagasy dans l’esprit, et écrire simplement m’est difficile et j’aime l’idée d’avoir le loisir de pratiquer la seule gymnastique quotidienne qui m’est supportable : le sens des mots, chaque mot lu et chaque phrase bien sentie provoque mon esprit erectile à défaut de certains que je trouverai plutôt rétractile et pourtant ils pensent avoir des griffes. On ne se refait pas toujours !

    • 3 août 2011 à 09:11 | poiuyt (#584) répond à da fily

      votre contenu est agréable ; d’autant, c’est du plaisir de vous lire ; votre absence est remarquable ; jamais vous avez été zappé ; Hugh !

  • 2 août 2011 à 10:32 | Parole (#2602)

    Oui, tout le monde attend Godot, supputant que la 4ème fille des rues sera plus gironde que la 3ème. Comment ? Vous osez traiter la république de fille des rues ! La res publica (chose publique), n’en déplaise aux bien- pensants, est née de révoltes urbaines. Ce sont les pavés londoniens, parisiens ou saint-petersbougeois qui ont charrié les révolutions « démocratiques ». Car avant d’être ces dignes dames qui nous invitent aux urnes, ce furent des foules échevelées et dépoitraillées. N’ayons pas honte de nos origines ; aucune république au monde n’est née dans les salons policés de l’intelligentsia. Certes des penseurs en ont rêvé, mais les tribuns l’ont fait.

    Mais la gloire de la république c’est d’avoir su se rendre utile : les écoles, les routes, les lois votées, les gouvernements élus, les libertés etc. C’est pour ça qu’on aime quand même notre république.

    Après ce long détour, revenons à notre tristesse quotidienne. La « révolution orange » a pu faire illusion au début, mais dès le 26 janvier, les manières de voyou ont balayé les rues de fumées âcres. Les émeutiers (qui peut croire qu’ils agissaient spontanément ?) ont marqué du sceau de l’infamie ce mouvement politique. Quel démocrate pourrait s’identifier au pillage ? Quand à l’escalade du 7 février, je vous laisse le soin d’en apprécier la hauteur de vue...

    Tristesse, parce que les citoyens sont au bout du rouleau et les politiques ont épuisé leur recettes. Tristesse, parce que le monde ne nous regarde plus (avant on se disait « tant mieux, pour vivre heureux, vivons cachés »). Mais là on sent une lente relégation, une descente vers l’inconnu trop connu, celui de l’autarcie.

    Il y a deux ans, on signait la charte de Maputo. L’encre était peine séchée que la venin de la mauvaise foi se répandait. Deux après, nous en sommes au même point.

    • 2 août 2011 à 10:37 | Parole (#2602) répond à Parole

      leurs recettes, le venin, bien-sûr...

    • 2 août 2011 à 12:31 | da fily (#2745) répond à Parole

      j’y viens parole, j’y viens :

      « de piètres pyromanes ont flambé la banana republic avec la seule essence qui anéantit sans états d’âme : la bêtise humaine. »

      « la recette a incorporé du venin, craché du bout de langues fourchues jusqu’à l’âme dans la soupe à la grimaces dont les diarrhéiques digestions polluent ce qui n’est déja pas propre ».

      « il n’y a plus de temps d’insouciance, vertu essentielle pour envisager les lendemains bleutés qui chantent, le quotidien est vert-de-gris, résultat d’un hier moisi et rance, l’âme s’endurcit dans la grisaille des déceptions, elle se plombe pour ne pas vaciller, mais elle ère sans véritable but car quota de rêves épuisé-oublié, le terre-à-terre en guise de cash, là de suite surtout sans signature, laxisme de cette société qui absorbe tout et tout le monde. »

      « pensée minimaliste du lampiste qu’on appelle désormais dans ce pays : citoyen, citoyen de 2nde, 3ème ou 4ème zone, rabroué au rang de faire valoir comme dans toutes révolutions harnachées de légitime soif d’on ne sait plus ce qu’elles ont défendu dans cette caractéristique violence des faits. Le révolutionnaire de terrain se sent tout d’un coup dépossédé de son importance à l’aube du partage des ruines, la fièvre destructrice n’ayant pas su laisser sa place à celle bâtisseuse, il n’a pas été conditionné pour : détruire est exutoirement jouissif, gratuit, humain aussi. Qui, à part l’humain dans ses certitudes, peut envisager la destruction comme salvatrice, purificatrice ? Et pour reconstruire après en justifiant le contraire des mêmes idées abhorrées et vomies ? Qui, à part cet humain ? Qui peut encore assumer autant de vacuité à perpèt’ ? A part ce frère d’armes qu’est l’homme, l’homme bon et mauvais »

  • 2 août 2011 à 11:03 | kotondrasoa (#3872)

    Il n’y a pas d’âge pour apprendre et l’âge est en fonction de la mentalité du citoyen, qu’il soit un battant ou un mouton.
    Bien que beaucoup pensent qu’après 40 ans, la jeunesse est passée.
    Et pour ce qui est de la prise de responsabilité, je connais beaucoup de jeunes qui ne savent pas encore s’assumer à l’âge de 27 ans ; alors, comment pourraient-ils se sentir responsables de beaucoup plus ?
    Dire qu’ils sont insouciants serait trop dur mais disons que la Nation n’est pas encore leur centre de préoccupation et même s’ils s’en préoccupent, ils ne savent plus à quel saint se vouer.
    L’ancien ne leur convient pas, en raison du mauvais chemin qu’il a pris au pouvoir.
    Le jeunot qui nous guide actuellement ne leur sied pas en raison de sa versatilité et ils ne le voient que comme un jeune premier qui serait mieux dans un livre de Play boy.
    Ils ne voient pas aussi qui sera le meneur à venir.

    Et sans prise de conscience de nos jeunes qui tendra vers l’action, il faudrait attendre que le bateau coule, faute d’équipage pour boucher les trous d’eau car même un bateau à quai subit les effets de l’érosion.

  • 2 août 2011 à 11:22 | kotondrasoa (#3872)

    Et il faut aussi dire que les tenants du pouvoir font des démonstrations de force (jusqu’à tirer sur un taxibe et tabasser le chauffeur pour une question de priorité du cortège du petit) pour que personne ne puisse sortir des étaux de la crise.
    Et le Malagasy frileux de nature se remet au bon dieu (Andriamanitra tsy handrin’ny hafa, handriko ihany).
    Et les caisses de l’Etat ne sont plus renflouées que par les recettes du bois de rose et la Chine est avide de ce produit providentiel. A quand le tarissement de cette ressource naturelle ?
    Et faudrait-il attendre que les fonds noirs de la menace soient vides pour que les tribuns se désolidarisent de la Hat ? Le vary mora est là, les décorations mora, les grades mora, les beantitra mora, les suicidaires mora,...

  • 2 août 2011 à 11:35 | poiuyt (#584)

    un rire sincère j’ai eu en vous lisant vous questionner à propos de l’inertie populaire, et particulièrement de la jeunesse ; alors là, ma respiration spasmodique m’a égaillé l’existence. Le putschiste inculte semble avoir vidé la nation de toute imagination, de toute fierté, de tout esprit de combat ; le personnage n’a pas de mesure interne sur le mal qu’il a fait à notre civilisation , c’est une personne qui semble ne pas avoir de valeur autre que pouvoir et argent ; point à la ligne

    n’allons pas comparer l’infime responsabilité à cet instant T du Président Ra8 à l’hénorme bêtise de l’infâme enfant, à qui on a offert des soldats de plomb détonnants pour forcer un gouvernement ; songeons à une situation où le Président et le joel aurait strictement le même nombre de soldats dans leurs rangs, par conséquent strictement le même pouvoir de blocage : le joel serait plus humain. Dans les conditions actuelles, il a la possibilité de bloquer toute discussion, c’est ce qui est attendu de lui par ses patrons de toutes sortes ; et il exécute son CDI pour le malheur de la nation ; les CDI comprennent bien des vacances, n’est-ce pas

    il ne faudra pas oublier

    • 2 août 2011 à 12:07 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à poiuyt

      « une personne qui n’a de valeur autres que le pouvoir et l’argent , point à la ligne »....

      A lire ci-dessus Poiuyt,on dirait qu’il est en train de faire la Biographie de son...Exilé de Dada...et son amour fou de l’Argent et du Pouvoir, une equation qu’il croyait infaillible...mais Patatras....!!

    • 2 août 2011 à 12:40 | hrrys (#5836) répond à poiuyt

      « Temps de l’insouciance »....peut être mais devoir de conscience
      pèse(ra) sur nous tous.R8 aurait du faire mieux .Repentir tardive, le pardon inconcevable surtout dans le contexte actuel.Si j’étais lui , je me tais, j’attends l’ amnistie ...on sait jamais peut être les peuples
      « oublieraient » mes fautes

    • 2 août 2011 à 12:43 | da fily (#2745) répond à Boris BEKAMISY

      le patatras c’est vous, dans votre bavasse toute borisiesque qui ne commente rien, à tourner en bourrique la vacuité de votre condition ici ! le dada repassé en boucle tout en pédalant dans son yaourt éternel, vous le boirez jusqu’à la lie ! coupez le cordon avec dada Bokamisy, vous semblez vous complaire dans le cul-de-sac oedipien !

      Mettez du coeur à l’ouvrage ou abdiquez bowdel, Boris quoi !

    • 2 août 2011 à 14:52 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à da fily

      Le Dafily est.. VERT comme pas possible ..alors que quand il ressasse à boucle le « JOEL » en pedalant dans le jardin HAT-quatique ..« personne » ne bouge meme pas leurs sourcils..

      Tout le monde sait de quel coté les bruits du Patatras...

      Zany ny aina ka te-hanao aminy eo !
      Izay tsy mahatanty ...mi_ABDIQUE.. Ra-Dafily an !

    • 2 août 2011 à 15:53 | DIPLOMAT (#846) répond à da fily

      Dafily Bonjour,

      Si je puis me permettre un conseil Dafily, ( le seul que je permettrai, car j’apprends toujours en vous lisant sur les sujets dignes d’intérêts ) :

      Répondre à ce Guignolo, est lui faire trop d’honneur.

      Hors, entre la pitié et le mépris, je préconise le mépris, vis à vis de quelqu’un qui ne mérite aucun respect.

      En effet, pour être respecté, il faut être respectable,

      Bien à vous cher Da fily

    • 2 août 2011 à 16:08 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à DIPLOMAT

      Encore une invitation ..à descendre sur le terrain des poubelles diplomatiques......que tout le monde a boycoté depuis hier.... et il n’a pas toujours HONTE...!

  • 2 août 2011 à 16:33 | diego (#531)

    Bonjour,

    Quand on parle d’une crise dans un pays comme le nôtre, c’est une crise avant tout politique. En suite elle devient automatiquement une crise économique grave. Un pays pauvre n’a pas des structures solides pour faire face à une crise économique même mineure, d‘ailleurs, il n‘y a plus une crise mineure, il n’y a que des mesures draconiennes . Madagascar n’est absolument pas à l’abri d’un désastre à la Somalienne.

    Maintenant, l’arrivé d’un être comme RAJOELINA à la tête d’un ETAT comme MADAGASCAR est hallucinant. Et il est encore hallucinant de voir des gens intelligents, des gens biens, des gens qui ont fréquentés des Grandes Écoles de ce monde justifient, d’une manière ou une autre :

    - le bien fondé d’un coup d’état !

    Avant tout, le problème de RAJOELINA n’est pas sa jeunesse, ni son manque d’expériences et encore moins d’études. Il a un seul problème :

    - ce n‘est pas un élu !

    Rajoelina n’a jamais été élu à la tête du pays. Mais qui ose dire le contraire qu’il ne l’est pas à la tête de notre Capitale ?

    L’âge ? Trop jeune pour être président ? Trop vieux pour diriger une pays ? Un pays a une CONSTITUTION pour trancher ce problème ; le nôtre, on la tripatouille…et ceux qui le font ne sont justement que des putschistes illégaux, non reconnus…... Et les élections sont faites pour départager les candidats, vieux, jeunes, expérimentés….

    Où en sommes nous ? Voilà une question qui mérite quelques réponses non ? On refuse de prendre la ligne de départ. Automatiquement, on est toujours disqualifié et cela fait deux ans que cela dure……

    Quand le pays est reconnu, 50 % de nos problèmes sont résorbés, les 50% seront des équations que doivent résoudre les élus et dirigeants légaux….j’exagère un peu sans doute…..mais c’est une grande porte de sortie la reconnaissance….

    Les erreurs ne deviendront pas des forces que lorsqu’elles sont admises….

    Nos politiciens sont insouciants parce qu’ils mangent à leurs faims !!!!!!!!

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