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Politique

Régionalisation

Le scepticisme du KMF/CNOE

mardi 19 février 2008 | Eugène R. |  492 visites 

La machine est en marche, on s’achemine vers la tenue des régionales du 16 mars 2008. Des observateurs dont le KMF/CNOE restent cependant sceptiques sur l’efficacité de la régionalisation.

Le KMF/CNOE ne cache pas son scepticisme face au processus de mise en place des régions, des collectivités territoriales décentralisées considérées jusqu’ici comme des structures stratégiques pour le développement du pays. « Avec la façon dont on met en œuvre actuellement la régionalisation, les régions ne pourraient pas accomplir leur véritable mission. », s’inquiète Dr. Bruno Rakotoarison, secrétaire général du KMF/CNOE. « Le problème, c’est que le pouvoir fait du forcing sans penser d’abord aux électeurs qui vont élire le 16 mars prochain les conseillers régionaux. Et c’est grave, car bon nombre de ces électeurs, pour ne pas dire tous, ne connaissent pas jusqu’à présent les rôles et les responsabilités des conseillers régionaux », fait constater le 1er observateur électoral du pays.

Par contre pour le KMF/CNOE, il ne devrait plus être question de report de la date du 16 mars. « Les préparatifs sont déjà en marche, il faut les poursuivre jusqu’au bout. Pour le KMF/CNOE, des actions de sensibilisation seront incessamment entreprises au niveau de plusieurs régions », souligne Dr. Bruno Rakotoarisoa.

Mal partie

En fait, le KMF/CNOE adhère à la conviction du SeFaFi (Observatoire de la Vie Publique) qui, dans son communiqué du 15 février 2008), affirme que « la régionalisation est mal partie ». Dr. Bruno Rakotoarisoa ne veut pas cependant polémiquer sur la question de légitimité des conseillers régionaux qui seront élus à l’issue du scrutin du 16 mars prochain. « Je peux cependant affirmer que même les candidats à ces élections ne sont pas encore prêts », laisse-t-il entendre. En tout cas, beaucoup partagent le souci du SeFaFi tant sur la question de légitimité des élus en cas d’un fort taux d’abstention, ou de candidatures uniques dans certaines circonscriptions que sur celle d’absence d’explication et d’information des citoyens sur ces élections du 16 mars 2008. Selon le SeFaFi, « une élection démocratique est par essence pluraliste... La candidature unique, même faute de combattants est au mieux un signe de déficit démocratique et au pire une dérive sournoise vers l’autoritarisme ».

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