Une fois de plus, le maire de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), Andry Rajoelina, a montré ses talents en matière de communication. Il a été hier « l’Invité du Zoma » de la rédaction du journal de la TV plus Madagascar. L’émission d’hier est sortie de sa routine. Une scène bien orchestrée, pour montrer l’image du maire. Il a pu faire sortir l’émission du studio de la TV plus, pour être tournée à son domicile, à Ambatobe.
Il a ainsi pu introduire des spectateurs tirés sur le volet, pour compléter le décor. Des spectateurs composés en majorité de ses collaborateurs, mais aussi de journalistes. Sur ce point, l’animatrice de l’émission n’a pas eu le monopole des questions. Les journalistes de la presse écrite ont pu poser quelques questions. Ce système n’a été signalé à l’animatrice que quelques heures avant le tournage. Pour ce qui est du contenu des informations sorties de l’émission, il y a eu l’absence d’autorisation de la commune pour le remblai tout au long du Digue. Il y a aussi la construction prochainement d’un grand marché pouvant accueillir plus de 10 000 marchands.
Victoire technique
Pour ce qui est du contenu des informations sorties de l’émission, il y a eu l’absence d’autorisation de la commune pour le remblais tout au long de la digue. Il y a aussi la construction prochainement d’un grand marché pouvant accueillir plus de 10 000 marchands. Ce qui a surtout intéressé l’animatrice est la rencontre entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, à Ambohitsorohitra. « Après une discussion sur une table ronde, du côté technique des problèmes, nous avons pu aboutir à un compromis » dixit hier, le maire Andry Rajoelina, à l’émission « Invité du Zoma ». Ainsi, le maire de la Commune Urbaine d’Antananarivo a exposé pendant une demi-heure, le déroulement de sa rencontre avec le Président de la République, Marc Ravalomanana à Ambohitsorohitra.
« Après avoir vu les textes, nous avons pu montrer que la commune a eu raison » dixit le maire. Ainsi, le pouvoir central a fléchi sa position. Il a laissé la commune gérer la gestion et le ramassage des ordures. Mais le SAMVA ne revient pas à la commune. Ce dernier va seulement se dissoudre, selon les explications du maire. Pour les dettes de la commune, même la Banque mondiale a suggéré la suppression des dettes. De même, le problème de la gestion de la gare routière Ampasampito, est résolu selon les termes du maire.
