- Le président du Tim Allemagne réclame un face-à-face.
De passage au pays au moment des élections régionales, le Dr Rakotomalala Nirina, président du Tim Allemagne vient d’essuyer une nouvelle fois les tirs de ses pairs du « Tim Madagasikara ».
Rappelant les faits dont il est victime, ce dirigeant politique pro-Ravalomanana d’Outre-Rhin a rapporté que le président national du Tim, Yvan Randriasandratriniony, a déclaré mardi ignorer son existence et même l’existence de l’entité qu’il dirige en Allemagne. Chose curieuse pourtant, a-t-il toujours ajouté, Emile Ratefinanahary, une des têtes pensantes du parti a, lui aussi, annoncé auparavant que ce président du Tim Allemagne a été destitué depuis le 9 juin 2007...
Soutien au Président Ravalomanana
Prouvant la véracité de ses dires, le Dr Rakotomalala a fait un bref survol des péripéties de son soutien à l’accession de Ravalomanana au pouvoir en œuvrant au sein du Kmmr en Europe tout en visitant plusieurs pays pour acquérir leur reconnaissance.
Quant à la mise en place du Tim Allemagne, il fut sollicité pour le diriger de par son statut conforme aux conditions de création de ce parti sur le territoire allemand. « Le président national de l’époque était invité à la cérémonie de mise en place mais n’a pu y être présent, et certains de ceux qui me dénigrent actuellement étaient là-bas », raconte-t-il.
Rakotomalala Nirina a aussi affirmé que ses membres ont apporté des aides matérielles aux concitoyens à Madagascar par leurs propres moyens, en plus de la contribution à la campagne électorale du Président Marc Ravalomanana en 2006 en finançant les activités des universitaires regroupés au sein de l’association Tafomafi.
Expliquant ses appuis à des candidats non-Tim qui lui ont valu les foudres des extrémistes du parti, il s’est référé aux termes du Chef de l’Etat qui ordonnait de soutenir ceux qui peuvent aller loin.
Un face-à-face ?
Pour faire bonne mesure, la victime demande un face-à-face avec le président national qui n’a été qu’un employé de la Tiko avant d’être Tim, selon ses termes, pour mettre les choses au point car, a-t-il précisé, le parti n’a point tenu ses promesses électorales et il est du devoir de ceux qui l’ont soutenu de le rappeler à l’ordre...
