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Partenariat avec les bailleurs de fonds

La conférence de Lima a promis

samedi 24 octobre 2015 | Ben, Ra Bens (Photos)

Les locaux de la Banque mondiale à Anosy, ont abrité ce matin du 23 octobre, une conférence de presse au cours de laquelle le ministre des Finances, Gervais Rakotoarimanana, accompagné par le gouverneur de la Banque centrale de Madagascar, a fait un compte rendu de la conférence des parties à Lima (Pérou) où la partie malgache a présenté et a cherché à convaincre les bailleurs traditionnels des programmes et projets malgaches afin de les financer. Selon le ministre Gervais Rakotoarimanana, Madagascar a besoin de quatre (4) milliards de dollars pour quatre (4) ans. Pour l’observateur non averti et le contribuable en général, Lima n’a accouché que de souris pourrait-on dire car ils s’attendaient enfin à du concret. Les bailleurs ont promis et fait miroiter quelque 2 milliards de dollars mais encore faut-il attendre la prochaine réunion pour le déblocage et autres précisions.

Sur la photo de gauche à droite : le représentant du FMI, le gouverneur de la Banque centrale, le ministre des Finances, la représentante de la Banque mondiale et le représentant de la BAD.

Portfolio

10 commentaires

Vos commentaires

  • 24 octobre 2015 à 09:16 | Noue (#2427)

    miandry ny bailleur de fond , dia miandry eo , dia rehefa tonga ny fanampiana dia lanina @ tsy misy antony ny vola , ohatra fotsiny ireo tablettes tsy misy an’ilana aza satria tsy azo tena ampiasaina @ asa akory !

  • 24 octobre 2015 à 09:27 | ATAVISME PREMIUM (#8774)

    La classe dirigeante malgaches ,ne peut pas avoir mis un système de détournement de l’argent publique au point, pour être perçue comme un partenaire fiable et intègre de la part des instances internationales.
    Je répète seul quelques petites aides , afin d’éviter la banqueroute,la faillite de l’état ,seront versées ,mais sans réformes structurelles et réelles du contrôle des dépenses des l’état ,rien ne sera déboursé.
    Malgré ce que raconte les beaux messieurs haut fonctionnaires,ministres ,PRM,la balle est dans le camp Malgaches.
    La même politique, que sous la transition, de la part des instances internationales est a l’oeuvre, car rien a changer depuis cette époque .
    Je l’ai déjà écrit pas un sou pour les prévaricateurs de l’état !!

    • 24 octobre 2015 à 10:02 | olivier (#7062) répond à ATAVISME PREMIUM

      En Grèce, un gouvernement d’extreme gauche est contraint aux privatisations massives...

      A Madagascar, on croit encore à une mane providentielle permettant de faire perdurer un système INUTILE - INEFFICACE - EN FAILLITE.(vous connaissez la suite...)

      En 75 c’était le bloc communiste...les migs 21 et les Kolkhozes tombaient du ciel..
      En 2015 les iles éparses...voire Tsimororo et son « usinette »...

      L’étape n°1 pour le début du commencement d’un changement ?

      PRIVATISER LA JIRAMA

      L’étape n°2 : dégraisser le mammouth ( et pas uniquement de ses fonctionnaires fantômes, car ceux là sont moins dangereux que les zombies..)

      Il n’y a rien de plus important que l’électricité pour développer un pays...

      Commencez par le commencement bon sang !

    • 24 octobre 2015 à 14:23 | caro (#7940) répond à olivier

      « En 2015 les iles éparses... » :

      Ce sujet a l’air de ne pas vous faire du bien, camarade ? En parler à tout bout de champ !

      Oui, je sais, je sais … On va me dire, « Oh que non ! »

    • 24 octobre 2015 à 17:44 | olivier (#7062) répond à caro

      Qui de vous ou moi en parle à tout bout de champ ?

      Dois je compter vos posts abordant le sujet ?….

      Une fois de plus vous écrivez « je sais je sais »..Vous savez tout ?

      Le ministre de l’économie avoue que les caisses sont vides…secret de polichinelle..

      Je confirme que même si les Iles éparses reviennent dans le giron Malagasy ( 2016 ? 1017 ? 2058 ?…vous devez savoir, à priori), les problèmes ESSENTIELS de ce pays ne sont pas prêts d’être réglés..

      Dans votre démarche sur ce site depuis plusieurs jours, étant donné que vous semblez être représentante d’une « cause », j’aurais apprécié que vous dévoiliez la position officielle de la FRANCE, et donc ses arguments, afin de pouvoir (essayer de ) juger du problème avec tous les éléments en main..
      Quand on essaye de « juger », on prend connaissance des conclusions des deux parties.
      Quoi qu’il en soit je vous rassure : le français moyen, voire TRES moyen comme moi, ne déclenchera pas la 3 eme guerre mondiale pour 4 ilots, et des « gisements » qui seront "peut être éventuellement mais c’est pas sure quoiqu’on en parle beaucoup à TANA » exploités quand les poules auront des dents…
      Il y a belle Lurette que les bateaux Japonais et (….) vident votre littoral de ses poissons…ca fera peut être de la place pour les plateformes offshore, qui sait ?

      Je re confirme ici que je ne vois pas l’intérêt de faire croire à un ELDORADO concernant ces iles, à court ou à moyen terme….l’avenir nous le dira…..mais le passé me donne raison…

      En attendant :
      - la jirama déleste…et je ne vois pas le bout du tunnel… et vous ?
      - Air mad est fou….
      - les routes …
      - etc etc..

      Ne voyez pas des ennemis partout..

      Qui sur ce Forum ne souffre pas du délabrement général dans lequel nous vivons ?

      Tout est question de PRIORITéS…

      Et votre avis sur ce que j’écris - A PART LES ILES EPARSES - ?
       :)

    • 25 octobre 2015 à 04:17 | caro (#7940) répond à olivier

      @Olivier,

      Depuis une semaine, ce sujet est devenu récurent. J’en parle parce que je l’ai retrouvé en vous lisant, ainsi que pour vous répondre.

      Je dois noter au préalable que de mémoire de forumiste, je vous ai rarement lu comme vous vous adressez à moi aujourd’hui, ce dont je vous en remercie.
      Au risque de voir ce message assez long, je vais essayer de vous apporter mes observations qui, à mon sens vous permettront de saisir le raisonnement.

      « … les problèmes ESSENTIELS de ce pays ne sont pas prêts d’être réglés.. » :

      Même si je ne vais pas jusqu’en 2058, je ne suis pas d’avis que les problèmes de ce pays se résolveront de sitôt.
      La raison en est tout simplement qu’il ne s’agit pas uniquement de souci économique, financière, matériels, ou autres, mais surtout que c’est un pan entier de la psychologie qui nécessite une rééducation complète : il faut tout réapprendre, TOUT.
      Les mentalités sont gangrénées dans une proportion excessivement importante que si l’on ne procède pas par une solution radicale, les solutions de rafistolage devenues la règle dans tous les domaines ne viendront pas à bout de ces difficultés.

      Quand vous parlez du Ministre qui parle de caisses vides, ce n’est pas un scoop, encore qu’il l‘ait reconnu. Si vous avez suivi son interview sur TV+ ( en malgache svp), il ne vous aurez pas échappé que rien dans ce qu’il disait, je dis bien RIEN, ne pouvait rassurer car annoncé dans des termes approximatifs, sans aucune fermeté. La notion de méthode semble inconnue. Même sans être initié dans la matière, ça saute aux yeux.
      Et dans ces conditions, comment pourriez-vous convaincre des partenaires bailleurs spécialistes de la question ?

      Lors de cette conférence du 23.10, il a annoncé qu’une évaluation va avoir lieu en décembre, suivi d’une autre à la fin du 1er trimestre 2016. Vous en conclurez que si un décaissement est subordonné à des évaluations, c’est que votre dossier ne répond pas aux attentes des bailleurs pour emporter leur conviction.
      C’est épouvantable de voir que ces hauts responsables titulaires des postes qu’ils occupent ne s’en rendent pas compte. Presque deux ans maintenant qu’ils sont aux commandes, on se retrouve toujours au point de départ, sinon pire car des réductions de crédits sont maintenant envisagées.

      Pour vous mettre dans cette ambiance macabre, les photos sont beaucoup plus parlantes que n’importe quels autres mots : observez cette 1ère photo présentée par MT dans l’article si vous pouvez trouver de visages susceptibles d’exprimer une quelconque conviction.

      Maintenant, je vais aborder ce sujet où vous voulez en venir.

      Je dois spécifier au préalable que, contrairement à ce que l’on serait tenté de penser, je ne suis la représentante d’une quelconque « cause », à moins que vous preniez comme telle la défense de la souveraineté malgache sur les iles éparses.

      « … vous semblez être représentante d’une « cause », j’aurais apprécié que vous dévoiliez la position officielle de la FRANCE, et donc ses arguments… » :

      La position officielle de la France n’est plus à dévoilée : elle déclare que les îles éparses sont françaises ; les arguments, c’est à elle de les invoquer et les soutenir.

      Moi, j’agis à titre personnel en tant que malgache et j’aime mon pays. Tout autre argument n’est que supputation.
      Ce qui induit qu’à mon niveau j’essaie de faire entendre le respect du droit international, du droit de la mer, ainsi que la Résolution des Nations Unies qui, tous les trois, convergent vers la confirmation de la souveraineté de Madagascar sur ces îles .
      La France qui les a rattachées au TAAF sait pertinemment qu’elle viole ces règles internationales, et le simple fait de proposer une « co-gestion », une notion qui n’existe pas en matière de souveraineté, est une reconnaissance implicite qu’elle n’est pas dans son bon droit.

      Un des principaux soucis dans ce dossier est la prise du problème à l’envers. Une « co-gestion », c’est-à-dire une opération qui a rapport avec l’administration des territoires, n’est pas à confondre avec « la souveraineté »des territoires. Avant de parler de « co-gestion », la détermination de quel pays relève la souveraineté doit avoir lieu. Il ne peut y avoir de souveraineté conjointe, soit, elle est française, soit, elle est malgache. Les opérations postérieures, que ce soit une co-gestion, un bail emphytéotique, une mise en régie, ou n’importe quelle autre pourrait avoir lieu par la suite.

      « Je re confirme ici que je ne vois pas l’intérêt de faire croire à un ELDORADO concernant ces iles, à court ou à moyen terme…. » : vous avez parfaitement raison.

      Vous aurez remarqué que dans mes interventions, je ne parle ni de l’existence, ni de l’absence de ressources dans ces îles, de même pour l’exploration ou l’exploitation. Mon seul souci, c’est et rien que la reconnaissance de cette souveraineté. A laquelle j’ajoute, l’opacité totale des actions ou décisions du gouvernement malgache sur la question.

      Personne ne sait ni d’Adam ni d’Eve de ce qu’il en est, le droit à l’information est totalement bafoué. Il se dit que des négociations sont en cours, et le fait de soulever la question pourrait mettre en cause les pourparlers en cours. Mais qui vous dit ou justifie que ces négociations existent effectivement ? N’est-il pas de cette manière que les autorités successives malgaches ont caché la vérité au peuple, que profitant de telle naïveté, la France a pris les devants pour rattacher ces iles aux TAAFs ?

      Pour parler du soi-disant caractère « non urgent »de ce dossier, il faut noter que Madagascar dispose des experts hautement qualifiés pour traiter les questions des îles éparses.
      Je vous renvoie à la fameuse histoire de « Comités d’experts ». Ce n’est pas parce que ce comité sera chargé de la question que la vie de la nation serait bloquée. Bien sûr qu’il y a les délestage par exemple, mais ce n’est pas à vous que je vais dire que des experts en droit de la mer seront capables d’y apporter des solutions.

      Si vous estimez que je vois des ennemis partout, je vous dis que vous vous leurrez. Parmi les principaux ennemis de ce pays figurent les gouvernants mandatés par le peuple mais qui ne se hissent pas à la hauteur de leur responsabilité, surtout en nommant des gens qui ne répondent pas aux compétences requises par les fonctions qu’ils occupent.

      Pour parler du bout du tunnel, à part ce que j’ai mentionné tout au début de ce post, nous sommes du même avis.

      Bien à vous.

    • 25 octobre 2015 à 07:18 | Gérard (#7761) répond à caro

      Caro !

      vous écrivez :

      "Même si je ne vais pas jusqu’en 2058, je ne suis pas d’avis que les problèmes de ce pays se résolveront de sitôt. La raison en est tout simplement qu’il ne s’agit pas uniquement de souci économique, financière, matériels, ou autres, mais surtout que c’est un pan entier de la psychologie qui nécessite une rééducation complète : il faut tout réapprendre, TOUT.
      Les mentalités sont gangrénées dans une proportion excessivement importante ...."

      Oui mais, quand vous même et nombre d’habitants de ce pays font le même constat : ce sont les mentalités qui sont à la source de beaucoup de difficulté, on peut penser que les remèdes sont proches !

      Dans un pays ou la natalité reste aussi forte, le poids de la jeunesse est considérable, et la jeunesse se forme à l’école, alors mettez dans l’éducation tous les moyens disponibles, financiers et humains

      Les enfants qui entrent à l’école aujourd’hui auront l’age d’être socialement actif dans 12ans, c’est un délai bref, au regard des 50 ans de perdus !

      Alors rendez vous en 2018 ou 2020 ?

      bonne journée

    • 25 octobre 2015 à 10:19 | Stomato (#3476) répond à Gérard

      Des enfants qui rentrent à l’école, une école efficace, seront capable de réfléchir entre autres à ce que font les dirigeants.
      Et ils deviendront des adultes capables de se débarrasser de ce ceux qui ne leur plaisent pas et qui refuseront les T-shirts d’avant les élections.
      Donc pas d’écoles cela simplifie les problèmes potentiels futurs.
      Reconnaissons que cela a bien marché depuis le règne débuté en 1973 !

    • 25 octobre 2015 à 11:53 | caro (#7940) répond à Stomato

      @Gérard,
      @Stomato,

      Nous sommes bien d’accord qu’une partie de cette population s’aperçoit que la mentalité est une des causes principales de ce fouillis sans nom. Sans dire pour autant que c’est la majorité.
      Et pour illustrer le tracas d’un éventuel changement de mentalité attendu pour le reste qui baigne complètement dans cette aire, vous prenez le cas d’une chambre où bébé a fait dans sa couche. Ceux qui se trouvent dans la chambre, à force de respirer l’atmosphère finissent par ne plus sentir le gêne tant qu’une personne venant de l’extérieur, frappée par l’émanation, ne sonne l’alerte.

      Ainsi, effectivement, les remèdes peuvent être proches, mais pensez-vous que ceux qui profitaient de cette situation depuis DES GENERATIONS se laisseront facilement se faire éjecter ? Rien que l’histoire des dahalos, comment peut-on accepter d’envoyer à l’abattoir des petits gendarmes alors que les gros bonnets en col blanc se contentent de recueillir le fruit des vols de bovidés de plusieurs centaines qui traversent sans encombre tous les soi-disant contrôles depuis belle lurette ?

      La question de forte natalité, de canalisation de la jeunesse, ou toute autre concernant un encadrement est totalement ignorée. Vous aurez remarqué qu’aucun programme d’envergure n’est entrepris pour envisager l’avenir de la génération future, car le bout du nez occupe trop le présent.

      Voilà pourquoi, il est indispensable d’attaquer et de suite sur tous les fronts. L’attentisme, l’immobilisme, la nonchalance, le moramora : vous voyez ce que cela a donné !

      A un moment donné, j’ai déjà soulevé la question de refonte totale de l’éducation consistant à éviter que le programme à envisager enraye la perpétuation des structures héritées de l’époque coloniale que nous vivons encore jusqu’à maintenant.
      Attention, il ne s’agit pas de cette stupide histoire de malgachisation des années 70 ou dans un élan de nationalisme déplacé, tout a été fait sans vision ni considération.
      Pour le cas présent, vous avez un « sociologue » à la tête du ministère de l’éducation. Ses faits d’armes ne militent pas en sa faveur pour occuper ce poste, juste une récompense car il était actif dans la campagne de l’actuel Président. Jusqu’à ce jour, qu’est-ce qui est concrètement de réalisé ? Même pas l’intégration des contractuels occasionnant des grèves à n’en plus finir !

      Bon dimanche

  • 24 octobre 2015 à 20:07 | tanguy37 (#7699)

    Qui voulez vous aille donner 5 centimes d’euro pour sauver la chienlit de madagascar,faites donc le ménage chez vous avant de demander quoi que ce soit !!!!
    a bon entendeur

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