Un appel a été lancé hier par les représentants de la communauté internationale à Madagascar.
Cet appel insiste sur l’importance du dialogue et sur la nécessité d’éviter la violence. Il est plus que jamais temps de trouver une solution à la crise actuelle indique Monseigneur Augusto Kasuja, Doyen du corps diplomatique.
Après avoir tiré le 25 janvier dernier, la première sonnette d’alarme, la communauté internationale estime aujourd’hui qu’elle a prêché dans le désert. Elle regrette que malgré elle, la crise se poursuit et qu’apparemment il n’y eut aucun dialogue. Les violences ont été meurtrières et ont causé des pertes énormes tant sur le plan matériel que financier. Pire, elles menacent sérieusement les investissements en cours et à venir, compromettant ainsi le développement du pays, indique encore le communiqué lu par le Nonce apostolique Augusto Kasuja.
Autrement dit, la communauté internationale constate que les protagonistes de la crise actuelle n’ont accordé aucune considération à ses recommandations : aucun dialogue n’a été effectif. Elle déplore aussi les actes de violences qui ont fait de nombreuses victimes parmi la population malgache.
Elle regrette enfin que malgré tout, le risque est grand que cette crise se poursuive car la violence a gagné les autres localités de l’île faisant également des victimes et des pertes énormes.