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Politique

Elections communales

L’Observatoire Safidy débute les missions d’observation électorale

jeudi 10 octobre 2019 | Arena R.

La mission d’observation des élections communales et municipales de l’Observatoire Safidy a été lancée hier. A quelques semaines des communales, 4 100 observateurs de cette plateforme sont mobilisés pour veiller à la bonne tenue des élections. Ils interviendront durant tout le processus électoral. Ces observateurs couvriront 776 communes réparties dans 112 districts des 22 régions. Cela représente environ 2/3 (67%) des électeurs du pays. L’Observatoire continue ainsi sa stratégie d’expansion nationale en élargissant ses zones d’intervention.

Un centre d’appel et un centre de traitement des informations et des signalements sont mis en place par l’Observatoire ainsi qu’un centre de veille pour la prise de décision rapide engageant plusieurs acteurs électoraux comme la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les forces de l’Ordre et la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH).

Dans le but d’améliorer la recevabilité et le fondement des requêtes déposées aux juridictions compétentes (Tribunal Administratif et Conseil d’État), l’observatoire Safidy met également en place une cellule de conseils et d’assistance juridique aux candidats, accessible aux observateurs, aux organisations de la société civile et aux citoyens. Pour la poursuite des infractions, ce dispositif collaborera avec l’Association nationale pour la justice administrative (ANJA).

Arindranto Rakotomalala, coordonnatrice technique de Safidy indique qu’il y a souvent des imperfections dans le dressage des plaintes d’où leur irrecevabilité. Raison pour laquelle, un renforcement des capacités des observateurs est nécessaire.

Le financement de cette mission d’observation a été octroyé par l’Union Européenne. L’ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar précise que la contribution financière totale attribuée à l’Observatoire Safidy s’élève à un peu plus d’un million d’euros.

11 commentaires

Vos commentaires

  • 10 octobre 2019 à 10:06 | nez_gros (#10715)

    Safidy pour avoir des crédits, et de salaire, et L’UE pour se donner bonne conscience.
    Lors de l’election presidentielle et legislatives, on a bien vu vos observations. ces proto-bourgeois Antananariviens n’arrêtent jamais. depuis MDRM on connaissait leurs double langage.

    Tiens elle est où Mme Sahondra RABENARIVO la fameuse Observatrice de la democratie ?

  • 10 octobre 2019 à 11:20 | Jipo (#4988)

    Bonjour .
    @rena : quelle affaire ???
    Les observateurs payés pour observer !
    Quel scoop intéressant !
    A quand va-t-on payer les consommateurs pour consommer ???
    Tant de l’ information qu’ autre chose ?
    Quant aux acteurs , il commencent quand ?

  • 10 octobre 2019 à 15:55 | diego (#531)

    Bonjour,

    Un pays qui n’arrive pas à financer ses propres élections n’est pas et ne sera pas un pays souverain, point !

    C’est Constitutionnelle !

    Qu’est-ce qu’on apprend aux étudiantes et étudiants en « droit » à Madagascar ?

    Le droit n’est pas un sujet partisan. Le droit appartient à tous les citoyens. Et c’est le devoir des élus, des parlementaires, de défendre la Constitution Malgache, défendre les lois.

    Qu’est-ce que les lois malgaches disent sur les processus électoraux, les calendriers électoraux, et les financements des élections à Madagascar ?

    Peut-être bien qu’il n’y ait pas des lois qui encadrent les processus et les financements électoraux malgaches, si c’était le cas, il faudrait que les Parlementaires rectifient rapidement cette situation pour les prochaines élections.

    Si seulement, j’ai dit « seulement », les leaders politiques, les responsables des partis politiques, les responsables des Institutions régaliennes et les élites malgaches « respectaient » les « lois » et la « Constitution », leur pays aurait fait grandement l’économie d’une crise Constitutionnelle et une crise politique.

    Maintenant ces deux crises sont là et pour longtemps si le pouvoir ne veut pas utiliser les lois pour apaiser tout le monde, surtout les politiciens.

    Quand les politiciens ne sont pas au pouvoir, les lois les protègent rarement. Quand vous êtes pauvres, les lois ne vous défendent pas. Quand vous n’êtes pas une femme ou un homme de droit, les lois, la justice ne viennent pas vous défendre. Il y a 11 morts dans le Sud, une situation qui n’émeut pas du tout le gouvernement. Et ce n’est pas la première fois à Madagascar.

    Alors dans la situation et l’etat politique et juridique dans lequel Madagascar se trouve, il est tout simplement illusoire de développer ce pays. Ce n’est tout simplement pas faisable.

    Il n’y a pas mille manière de développer un pays, la science économique est très claire, précise et cela a été vérifié depuis des années. Il faut qu’un pays ait tous les fondamentaux pour se développer, au minimum, un État et ses appareils administratifs, les Parlementaires, la Justice, autrement dit, les lois, la Constitution.

    Conclusion, vous devez financer vos propres élections, pour pouvoir enclencher le développement dans tous les domaines, politiques, économiques et juridiques.

    Curieusement, les discussions économiques et juridiques font peur dans le pays et même les élites malgaches semblent hésitantes et ne savent trop comment s’y prendre. Entendre qu’on peut conduire Madagascar vers l’émergence économique sonne faux dans les oreilles des économistes, c’est un discours politique, économiquement infondée pour ne pas dire stupide.

    La science nous enseigne que, quand on fait quelque chose, cela donne un tel résultat. Au bout, il y a toujours le, les résultats de quelque chose. Tenez, si vous organisez bien les élections, vous obtenez x résultats, le contraire est aussi vrai....

    • 10 octobre 2019 à 17:48 | ANTICASTE (#10704) répond à diego

      Diego ,
      Quand on donne du travail au peuple ,on obtient aussi de bons résultats !

  • 10 octobre 2019 à 18:05 | MALIBUC (#9345)

    Tout ça n’est que de l’enfumage comme le reste.
    AnR a Lyon promet l’augmentation du budget santé, des hôpitaux et des cliniques mobiles pour la brousse. hihihii
    On a vu ce qu’on donné les hôpitaux lors de la transition.
    Du blabla encore du blabla, ce mec passe son temps au micro et à la télé tel un mauvais DJ qu’il est d’ailleurs.
    C’est un immense bordel qui continue

  • 10 octobre 2019 à 18:29 | diego (#531)

    Bonjour,

    Il n’y a pratiquement pas des discussions économiques et juridiques, et à la tête du pays, et dans le pays même, chez des gens éduqués.

    Et pourtant, ils définissent la vie politique et le paysage politique et les élections du pays, de tous les pays démocratiques et aspirent à la démocratie. Autrement dit, la majorité des pays africains et Madagascar qui ont hérité les systèmes politiques et l’Etat et les Institutions occidentaux, des anciennes puissances coloniales, comme la France et l’Angleterre.

    L’économie et le droit ne sont pas à la portée des citoyens qui n’ont pas fait des grandes études en économie et en droit. C’est dur mais c’est la réalité. On peut raconter tout et son contraire sur beaucoup des sujets, mais pas sur l’économie et en droit. Mais on peut éduquer les gens, pour éviter tous ces âneries qu’on entend partout. On est libre de dire ce qu’on veut, mais pas sur l’Etat, les Institutions et le droit, l’économie......

    Et c’est exactement ce qui se passe à Madagascar. La majorité des gens éduqués, des élus, majoritairement vivant dans les grandes villes des six provinces ne maîtrisent pas l’Économie et ne savent pas ce qu’ils racontent en droit, en fait.

    Si vous êtes incapable de comprendre, ou ne savez pas les places et les rôles de l’économie et de droit dans la vie politique et juridique d’un pays, vous ne pourrez pas comprendre et ne saurez pas les origines de la pauvreté, et des crises politiques et constitutionnelles en Afrique et à Madagascar et qui touchent aujourd’hui même des pays occidentaux dans lesquels la Constitution est solide, les lois sont très bien défendues et protégées.

    Les politiciens malgaches doivent suivre pour apprendre, comment les pouvoirs Législatif et Judiciaire américains vont résoudre une crise politique et constitutionnelle qui touchent les USA et comment les Parlementaires Britanniques vont sortir la crise politique et économique que le Brexit crée.

    Et enfin comment les pays membres, ils sont 150, je pense, les Institutions économiques internationales vont sauver les organisations mondiales, l’OMC notamment !

    Que les dirigeants malgaches le veillent ou pas, la crise économique et la crise politique mondiale vont avoir des impacts négatifs sur les pays pauvres.

  • 10 octobre 2019 à 19:19 | ANTICASTE (#10704)

    Le problème de Rajoel ,entre autres ,c’est que l’amiral le tiens pars les couilles pour son aide en 2009 !
    Impossible de réformer avec tous ces soviétiques qui tiennent l’état et la jirama en otage !

  • 10 octobre 2019 à 19:33 | diego (#531)

    Bonjour ANTICASTE,

    Je n’ai rien perdu des mes réflexes économiques, vous touchez ici un des trois facteurs producteurs économiques :

    - Capital, Travail et Confiance.

    Ces facteurs producteurs n’appartiennent pas à un parti, ou à des politiciens ou des dirigeants. Et tous les dirigeants, les partis politiques et les leaders politiques, de Gauche, de Droite, ou de Centre, peuvent se les approprier, à tout moment pour diriger, gouverner et développer leur pays.

    La question devient automatiquement, comment obtenir le Capital, comment créer de Travail et quels types de Travail et comment obtenir la Confiance, on parle ici, la Confiance des gouvernés et celle des Institutions financières internationales, des Banques, des Bailleurs des Fond, bref des pays occidentaux, démocratiques, pour obtenir le Capital justement.

    Comme dans l’économie, pour pouvoir la stabilité politique et Constitutionnelle et pour pouvoir enclencher le développement, un pays doit avoir un État, des Institutions, de droit et des élections libres, fiables et contrôlées, financées par le pays, donc les Contribuables malgaches.

    Voyez-vous, pour se développer rapidement, pour le long terme, l’Afrique et Madagascar doivent commencer à penser à créer une monnaie unique par exemple, à sa tête une Grande Banque Africaine pour payer leurs propres développement......un rêve, oui, pas si inaccessible que cela. Cela placerait l’Afrique et Madagascar dans la cours des grandes puissances économiques....

  • 10 octobre 2019 à 20:23 | diego (#531)

    Bonjour,

    Et justement comme on parle d’élection.

    En Afrique et à Madagascar, le multipartisme est presque, on peut le dire, écrit dans la Constitutionnelle de chaque pays. Autrement dit, il n’y a plus un pouvoir qui ose s’aventurer à inscrire dans la Constitution de son pays le Parti Unique. On va pertinemment vers la démocratie, c’est réversible, mais les pouvoirs qui s’y aventurent sont punis....

    Les élections dans les pays pauvres ne sont pas encore fiables. Il faut encore du temps pour que les choses s’améliorent. Mais les dirigeants africains ont tout intérêt à corriger rapidement les défauts des processus électoraux dans leurs pays. C’est la seule et unique condition qui pénalise, ou libère l’Afrique et Madagascar :

    - élection libre, fiable, résultat incontestable veut mécaniquement dire, une stabilité étatique, institutionnelle et juridique.

    Un signal fort que l’Etat est solide !

    La Confiance, un des trois facteurs producteurs, le plus important serait acquise.

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