À quelques jours de la tenue de la deuxième Commission mixte franco-malagasy, prévue le 30 juin à Paris, Madagascar se mobilise intensément pour préparer les échanges à venir avec la partie française. Cette rencontre diplomatique de haut niveau, la première depuis celle organisée en 2019 à Antananarivo, doit permettre de relancer les discussions bilatérales, notamment sur la délicate question des îles éparses.
Le 20 juin, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, a présidé une réunion du comité scientifique consacré à cette question sensible. L’objectif de cette rencontre était clair : consolider la position malgache à travers une analyse technique, historique, juridique et stratégique, afin de défendre au mieux les intérêts de la Grande Île dans ce dossier.
Les discussions ont rassemblé des experts issus de nombreuses institutions nationales : Ministères des Forces armées, de la Justice, de l’Économie et des Finances, de l’Enseignement supérieur, de l’Environnement, des Mines, de la Pêche et de l’Économie bleue, sans oublier l’Agence portuaire maritime et fluviale. Cette approche interinstitutionnelle vise à construire une argumentation solide sur les enjeux de souveraineté, mais aussi de développement durable et d’exploitation des ressources naturelles maritimes dans la zone.
Pour rappel, lors de sa visite à Madagascar en avril dernier, le président français Emmanuel Macron avait relégué la question des îles éparses au second plan, estimant que la priorité pour Madagascar devait d’abord être la lutte contre la pauvreté. Une déclaration qui avait suscité des réactions critiques à Antananarivo, où la souveraineté sur ces îles inhabitées, mais riches en biodiversité et ressources potentielles, reste perçue comme un symbole national.
Alors que Paris accueillera cette deuxième session de la commission mixte, Madagascar entend montrer sa détermination à faire entendre sa voix dans le respect du dialogue diplomatique, tout en réaffirmant son attachement à la mémoire historique et à la défense de son intégrité territoriale.
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Vos commentaires
Y’a belle lurette que le problème des Eparses est réglé entre Macron et Rajwel le Vazaha.
Ils ont conclu un accord en 2019, les îles resteront Françaises et Madagascar aura un droit de regard sur la gestion.
En fait : Rien !
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L’accord entre le Calife et Sarkozy a été conclu en 2013 , lorsque le Premier a demandé sa Nationalité Française pour l’installation de ses enfants en France , et non en 2019 comme vous l’insinuez .
L’acte de vente a été signé à ce moment là , confirmé par Hery Rajaonarimampianina ,entre les deux tours , alors que c’était Louis Robinson qui a gagné le premier tour ...
Ce n’est pas étonnant que ce dernier ait accepté le poste d’Ambassadeur en Chine , car c’était le DEAL , pour son retrait .
Les murs ont des oreilles ...de lapin . On ne compte plus le nombre magouilles que ce Régime a institué , depuis 2009 ...
L’organisation de cette commission est encore une fois de plus l’argent jeté dans la boue ! C’est un gaspillage monumental ! Et pour rien ! Mas vous allez manger et boire mieux, que dans le restaurant ***** , n’est pas Isandra ?
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Les îles éparses, c’est toujours les mêmes rengaines de Radomelina pour demander plus sans rien faire...
– Un pays qui n’arrive pas à répondre aux besoins fondamentaux de sa population, dirigé par les incompétents cherchent toujours tous les moyens pour appauvrir ses congénères.
– Avant de parler la revendication des îles éparses normalement rattachées à Madagascar avant l’indépendance,la priorité c’est de balayer devant sa porte....et s’occuper des misères et la la paupérisation collective avant tout avant d’aller plus loin ....or ,ce qui n’est pas le cas .
– Ratsiraka avait revendiqué les îles éparses en 1979 sans suite...selon la résolution de l’ONU les îles éparses sont malgaches.
– Mais quand le pays est dirigé par Radomelina qui avait demandé même la nationalité française, ça allait dans l’encontre de ses gesticulations même si derrière le but de faire paraître c’est de quémander de l’argent pour appauvrir encore les malagasy... déjà un travail qui limite les dégâts des trafics illicites ,les détournements,...et de s’occuper les prérogatives , c’est le début du commencement.
On n’en est pas là ....le commencement c’est l’éradication des 4 générations sacrifiées pourries avec la mentalité y afférente pour repartir sur de nouvelles bases...la résurrection.Dommage !
– Un pays qui n’a pas sa souveraineté ni les moyens d’exiger sa
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Ni les moyens d’exiger sa souveraineté pour ne pas être s.odomisé par les revendicateurs même ,les faux semblants sont les premiers ennemis du peuple meurtri ...la preuve !?
– Sans être de mauvaise foi ,... avant l’indépendance et après pendant la période de Tsiranana les malagasy mangeaient à leur faim...
L’indépendance voulue sous la mauvaise gouvernance,la dépendance servirait elle à quoi si les crapules fossoyeurs de la République continuent de ravager le pays ???
C’est un Président pragmatique, il a opté la voie diplomatique, sans faire de bruit, ni cinéma comme le Comorien a fait lors du sommet de la COI.
Et paf, un pas en avant, il avait pu obtenir cette date.Ce qui est sûre, il y aura des résolutions signées par les deux protagonistes, lesquelles ?
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En attendant, le tenant et l’aboutissant de cette commission prometteuse. Le Président montre l’exemple, la solidarité nationale. On sait que la majorité pourront s’acheter de hena matavy pendant cette fête nationale, mais, n’oublions pas le niangaran’ny vitana.
« A l’approche du 26 juin, date symbolique marquant l’indépendance de Madagascar, la solidarité nationale se manifeste de façon concrète. Le Président de la République, Andry Rajoelina, a tenu à rappeler que cette fête doit également être celle des plus fragiles. Une vaste opération de distribution de riz a ainsi été initiée par la Direction des affaires sociales de la Présidence, ciblant les associations et centres d’accueil prenant en charge les personnes en situation de vulnérabilité. »
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