Ils sont au total 546.365 candidats à travers l’île à passer les examens du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) ce mardi 6 juillet. Un chiffre en hausse de 3% par rapport l’année dernière. 27.770 élèves viennent des écoles publiques et 11.320 sont issus d’écoles privées. Cette année, le plus jeune des candidats a 5 ans tandis que le plus âgé a 46 ans. 79 des candidats sont en situation de handicap dont 17 aveugles.
Les candidats sont repartis dans 1.956 centres d’examen avec un total de 17.747 salles de classe. Compte tenu de la situation sanitaire, les centres d’examen ont été élargies pour permettre de respecter les mesures de distanciation physique durant les épreuves. Pour Antananarivo, 718 salles de classe ont ainsi été requises pour installer les 43 centres d’examen et les 16 centres de correction.
« Le taux d’assiduité dans les centres des examens est de 96% », a déclaré la ministre de l’Education nationale, Marie Michelle Hantarimalala qui a effectué ce mardi matin une visite dans le centre d’examen d’Ambodin’Isotry. Au total 24 élèves n’ont pas pu assister au début de l’examen dès 8h du matin. Aucun cas majeur de difficulté n’a en effet enregistré dans ce centre. Par ailleurs, un élève qui a perdu sa convocation, accompagné par sa mère, a été constaté sur les lieux.
« Dans des cas précis, l’élève peut entrer dans le centre d’examen, mais c’est son accompagnateur qui va chercher le duplicata auprès de la Circonscription scolaire », explique un responsable du centre d’examen. Pour les élèves qui ne figurent pourtant pas dans la liste des candidats, ils ne peuvent pas entrer dans la salle et donc passer leurs examens. « Un tel cas ne s’est pas présenté ici, mais pour éviter justement une telle situation que les parents ont été invités à vérifier leur nom et la salle avant la tenue des examens », poursuit notre interlocuteur.
Le respect des gestes barrières a été minutieusement scruté à la loupe dans les centres d’examen. Dans les grandes salles d’une capacité de plus de 70 élèves, une quarantaine de candidats ont entré dans les salles, placés deux par banc. « Il était exigé aux élèves le port du masque et cela a notamment été respecté », constate Marie Michelle Hantarimalala. Il en est de même pour le lavage des mains.
Les élèves ont entamé les épreuves avec l’opération, suivi des problèmes. Au total, ils ont sept matières à passer dans la journée. La pause et la récréation sont alors particulièrement bien surveillées pour éviter le brassage des candidats qui pourrait présenter des risques en matière sanitaire, d’autant plus que l’épidémie de Covid-19 circule encore dans le pays.
Concernant la correction, « elle va commencer dès aujourd’hui même », précise la ministre de l’Education nationale. Quant à la publication des résultats, cela devrait se faire le plus tôt possible. En fonction des nombres des candidats dans chaque centre et circonscription scolaire, la publication des résultats devrait se faire dans un délai d’environ une semaine.
Malgré les quelques mois de fermeture des écoles à cause de l’épidémie du Covid-19, la date des examens officiels n’a pas été changée contrairement à l’année dernière. Les élèves devant passer les examens étaient autorisés à reprendre le chemin de l’école depuis le 5 mai. Pour les épreuves du BEPC , ils sont prévus pour 19 au 22 juillet et le Baccalauréat du 9 au 19 août.
Vos commentaires
6 juillet 2021 à 20:04 | Yet another Rabe (#4812)
Re-,
Que vont faire ces candidats au CEPE quand ce sont pour certains des illettrés qui leur ont servi d’enseignants ? :
https://www.actutana.com/depeche/des-illettres-faisant-office-denseignants/
Dans un contexte où pratiquement, toute activité est pratiquement à l’arrêt, notamment par exemple le secteur touristique :
https://www.actutana.com/depeche/plus-de-dg-de-lacm-plus-de-dg-dair-mad-plus-davions/
Quelle perspective pour les futurs diplômés du CEPE :
devenir fonctionnaire au plus bas de l’ échelle sans être même assuré d’avoir une paye régulière, vu l’indigence complète de l’État ?
chômeurs qui finissent comme criminels car il faut bien manger et travailler la terre, ce n’est plus bien vu, car après tout, il y a bien des criminels en col blanc, certains très peu instruits ou avec des faux diplômes et arrivés dans le premier cercle du pouvoir ?
https://www.actutana.com/depeche/bongatsara-le-gardien-possedait-6-coqs-de-combat/
Finalement, dîtes moi qui avait fait cette promesse ?
https://www.actutana.com/depeche/le-riz-a-500-ar-et-lhuile-a-2500/
Ceux qui ont cru en Madagascar, il y a 5 à 6 décennies de celà, s’ils sont encore vivants, sont complètement catastrophés par le Madagougou actuel, un pays et une civilisation en complète déliquescence, No future !
Cordialement