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Société

Education nationale

Des sociétés civiles défendent becs et ongles le PSE « originel »

samedi 24 août 2019 |  5135 visites 

Mardi 20 août dernier, la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et Professionnelle (MENETP) revient à la charge par rapport aux Organisations de sociétés civiles (OSCs) qui ont discuté, ont donné leur avis et qui ont publié un communiqué (voir fichier attaché) au sujet de Plan sectoriel de l’Education (PSE). En réplique à ces OSCs, la ministre a fait comprendre que « le PSE ne se résume pas au calendrier scolaire ni aux cycles d’enseignement ; c’est un document de 400 pages qui embrasse divers autres thèmes autour de l’éducation et de l’enseignement ». Sans autre précision, sauf que le PSE est mal perçu faute de sérieuse et large communication admet-elle et ce à quoi le MENETP va remédier dans les meilleurs délais car le MENETP demeure ouvert aux dialogues pour améliorer le PSE, conclut-elle. Cela n’empêche que le retour à l’ancien calendrier et aux anciens cycles scolaires et donc la remise en selle du CEPE, sont officiels. Une plateforme de responsables d’établissements scolaires privés de la capitale s’en félicite aussitôt ; les examens officiels ne se termineront que le mois de septembre et la prochaine rentrée scolaire débutera le mois d’octobre pour s’achever les mois de juin/juillet comme du temps de Dadabe Tsiranana.

Trois principes fondamentaux du PSE

En tout cas, la décision du Premier ministre d’entériner le retour à l’ancien calendrier et l’adoption des anciens cycles et donc les examens du CEPE n’est pas sans étonner les OSCs signataires du communiqué qui l’interpellent dès le titre même du communiqué en date du 16 août 2019 : « Le gouvernement fait machine arrière sur le PSE : est-ce une volonté de profiter de l’ignorance et de la pauvreté des citoyens et enfants malagasy ? » Ces OSCs énumèrent les trois (3) principes fondamentaux qui sont au centre du PSE, qui sont donc vitaux pour une politique efficiente de l’éducation et de l’enseignement des enfants qui fréquentent les écoles publiques :
- l’utilisation de la langue maternelle pour les trois premières années d’enseignement ;
- l’éducation fondamentales de neuf (9) ans qui permet le prolongement du taux de rétention avec un système d’évaluation pour les trois sous-cycles. Ceci sous-tend la suppression du CEPE ;
- et la mise en place d’un nouveau calendrier scolaire qui favorise la réduction de l’absentéisme, du taux de redoublement et du taux d’abandon, tout en atteignant le taux de 900 heures de temps d’apprentissage effectif nécessaires pour améliorer le niveau.

D’après ces OSCs, ces trois fondamentaux sont évidemment accompagnés et renforcés par plusieurs autres mesures dont les plus importantes sont la valorisation des métiers de l’enseignement (formation des enseignants, révision des motivations salariales), la construction et l’amélioration des infrastructures, l’amélioration des curricula/programmes selon les profils de sortie, la décentralisation et la lutte contre la corruption au sein du secteur de l’éducation.

Le Premier ministre interpellé

Ces trois principes fondamentaux sont les piliers du PSE que « le Premier ministre Christian Ntsay a signé et endossé à l’époque en tant que Représentant d’un organisme international en l’occurrence l’Organisation International du Travail (OIT), partenaire de l’Etat, pour l’intérêt supérieur des enfants malagasy et pour éviter/réduire l’exploitation/le travail des enfants ». Plus surprenant et incompréhensible de l’avis des OSCs, est le comportement du Premier ministre qui a lancé un appel au dialogue mais qui a quelques jours après a décidé unilatéralement avec son gouvernement de cette marche arrière. Les OSCs déplorent cette prise de position qu’elles qualifient de « contraire aux intérêts de la majorité des populations/enfants malagasy vivant dans les zones rurales qui n’ont des voix ni via les médias, ni via les réseaux sociaux, ni via les cercles restreints et fermés de personnes ou entités privées influentes, ni à travers les représentants élus dans leur circonscription ».

On se demande d’ailleurs si les députés des districts ruraux qui souffrent des dégâts dus aux intempéries en saison des pluies sont sensibles à ce vent de changement que le PSE « originel » a voulu souffler et qu’en disent-ils ? Ou bien leurs enfants ne fréquentent-ils pas les écoles publiques mais plutôt les établissements scolaires confessionnels dans les chefs-lieux de district ?

Que vaut un CEPE dans la recherche d’emploi et pour le système éducatif privé ?

La décision de revenir sur les deux éléments clés du PSE (Education fondamentale de 9 ans et le calendrier scolaire) soulignent les OSCs dans le communiqué, « n’a été basée sur aucune étude valide et a été seulement fondée sur des consultations de quelques acteurs/parents au niveau de 7 régions, des acteurs/parents majoritairement des zones urbaines et peri-urbaines, doublée par le lobby puissant des acteurs du système éducatif privé. Faut-il aussi ajouter que ce sont les écoles privés qui acceptent que des élèves sans le CEPE ou sans le BEPC, (ou sans le Pré-bacc en son temps) accèdent en classe supérieure -du moment qu’ils paient les écolages (sic).

Ceci étant, 80,5 % de la population malagasy est rurale. Ce taux est plus grand si on parle des enfants vu la structure démographique du pays. Presque toutes les entrées dans le monde professionnel requièrent le niveau BEPC ou simplement ne requièrent aucun diplôme. C’est le constat des OSCs. Dès lors, délivrer le diplôme du CEPE aux enfants malagasy est tout simplement les maintenir dans l’ignorance et la pauvreté. Quant aux parents des ces enfants malagasy, on ne cherche ici qu’à les berner pour une imaginaire réussite scolaire, remarque un membre d’une société civile.

Recueilli par Fanambinantsoa

Communiqué

24 commentaires

Vos commentaires

  • 24 août 2019 à 09:27 | Vohitra (#7654)

    Miarahaba Tompoko,

    Rehefa zohiana sy topaza-maso akaiky ny fisehon ny fandraisana fanapahankevitra tao anatin izao safidy goavana noraisina teo amin ny sehatry ny fanabeazana izao, dia tsapa tokoa fa misy lehibe tsy mahatapaka ahitra eo amin ny tranga misy.

    Etsy ankilany, sady mpikatroka mpitolona ary olomboafidy ara-polotika, no manampahefana afaka mivoaka sy miditra anaty governemanta, izany hoe manan-danja politika

    Etsy andaniny, olomboatendry, olona tsy nisy nihevitra akory fa hivoitra hisongadina eo amin ny sehatra politika, natosiky ny kisendrasendra ary nasongadin ny fihetsehana andalambe izay izy tenany aza tsy nandray anjara akory, nandray fahefana izay norombahan ny hafa teny andalambe ary natolotra azy.

    Miseho lany tokoa ary izao fa antsibe tsy mahatapaka ahitra akory no indro fa aranty, asa angamba, natao fitaovana hisarihina mba handrobohana mpampiasa sy mpampindrambola ve ?

    Io ary dia misy porofo mazava : fony izy olontsotra tsy nanao politika sy niasa teo amin ny sehatra iraisampirenena dia nekeny sy nataony sonia ilay drafitra PSE.

    Nolaviny indray ankehitriny.

    « manary tena toy ny vomanga miseho amoron-dalana »

    Mankasitraka Tompoko

  • 24 août 2019 à 09:47 | betoko (#413)

    Et si le premier ministre maintient sa decision qu’est ce qui va se passer
    Si on maintient l’ancien calandrier scolaire ceux qui viennent d’obetenir leur bac seront livrés à eux avant la rentrée universitaire, que du temps perdu et les ruraux ,est ce qu’il faudrait fermer toutes les ecoles dès qu’il pleuve ?
    En effet je ne vois pas l’utilité du cpe, mais il faudrait re-ouvrir l’ecole normale des instituteurs pour que les instituteurs auront le niveau requis

  • 24 août 2019 à 10:55 | mandinika (#4014)

    Tsotra kely anie ny momba ny fianarana fa ny malagasy mihintsy no mafy loha e.
    Voalohany : -Ataovy amin’ny teny malagasy ny fampianarana.
    - Ny fandaharam-pianarana rehetra dia tokony hifanaraka amin’ny tantara malagasy, fomba malagasy, toetr’andro malagasy arak’izay mety aminy.
    -Ho an’ireo izay te hanohy fianarana any ivelany dia mila mianatra manokana ny teniny, ny tantarany sy ny mombamomba ilay firenena hianarany izy.
    Ny fianarana natao ho an’ny malagasy mipetraka eto Madagasikara fa tsy natao ho an’ireo andeha hanohy fianarana any ivelany.
    Raha mbola tsy tonga saina amin’izany ny minisitra, ny mpiasan’ny minisitera, ny mpampianatra, ny mpianatra ary ny Ray aman-drenin’ny mpianatra dia hidororo eto foana ra-malagasy.
    90% ny malagasy dia mamita fianarana eto Madagasikara ary mitady asa eto, koa maninona ny fianarana eto no tsy maintsy hampanarahina fandaharam-pianarana sy toetr’andro ary fomba Frantsay ? Mba mandiniha ihany hoa sao ho bado mandra-pahafaty e......
    P.S : Ho an’ny tompon’andraikitra ambony ao amin’ny fampianarana : efa nahita firenena mandroso mianatra amin’ny teny sy fombany ary ny tantaran’ny firenena hafa ve ianareo ?

    Farany dia mangataka azafady mba ovay ireto taranja ireto.....
    - filozofia : avadika fomba malagasy fa tsy io blabla am-bazaha rehetra io. (ataon’ny malagasy mipetraka eto inona ?)
    - Tantara sy sarin-tany na « histoires et geographie » : atao tantaran’ny malagasy (fiavian’ny malagasy ka hatramin’izao, indrindra ireo fifandimbiasam-panjakana sy ny fanonganana samihafa nifanesy) ny zava-misy eto ambonin’ny tany malagasy ( na ny malagasy aza tsy mahalala hoe inona avy no misy eto amin’ny taniny, na biby io na zava-maniry na harena an-kibon’ny tany).
    Misaotra indrindra tompoko, ary enga anie ka mba ho tonga any amin’ny tompon’andraikitra mpanatanteraka fa tsy ho sahala amin’ny rivotra mandalo fotsiny, na rano atosaka andamosin’ny kanakana.

    • 24 août 2019 à 13:38 | betoko (#413) répond à mandinika

      Tout en malgache y compris sur M. T, je ne suis pas contre mais que les enfants sachent aussi bien parler au moins deux langues etrangeres comme le francais ou l’anglais voir le chinois car on lit dans les annonces d’offre d’emploi ceci Cherche ingenieur sachant parler et écrire en francais, anglais ou autre langue souhaité
      Savez vous qu’en France le nombre d’etudiants chinois qui voulaient apprendre la langue francaise augmente. de jour en jour ?

    • 24 août 2019 à 16:21 | betoko (#413) répond à mandinika

      Tompokola Manandy avait malgachise l’enseignement on connait le résultat. ,jusqu’à ce jour il en reste encore des séquelles

    • 24 août 2019 à 23:22 | lysnorine (#9752) répond à mandinika

      @ mandinika 24 août 2019 à 10:55

      Tokony hohalalinin’ny tompon-tany Malagasy tsikelikely, miandalana, ireto tolo-kevitra lehibe narosonao ireto momba ny fampianarana :

      1. « Ataovy amin’ny TENY MALAGASY ny FAMPIANARANA » .

      2. « Ny fandaharam-pianarana rehetra dia tokony hifanaraka amin’ny tantara malagasy, fomba malagasy, toetr’andro malagasy arak’izay mety aminy.[...] »

      3. « Ny fianarana natao ho an’ny MALAGASY MIPETRAKA ETO MADAGASIKARA fa tsy natao ho an’ireo andeha hanohy fianarana any ivelany... »

      4. « 90% ny malagasy dia mamita fianarana eto Madagasikara ary mitady asa eto, koa maninona ny fianarana eto no tsy maintsy hampanarahina fandaharam-pianarana sy toetr’andro ary fomba Frantsay ? »

      5. « ...mba ovay ireto taranja ireto :

      - « filozofia : avadika fomba malagasy fa TSY IO BLABLA AM-BAZAHA rehetra io. (ataon’ny malagasy mipetraka eto inona ?) ; »

      - « Tantara [ VOAHITSY TSIKELIKELY FA TSY MANAO TSIANJERY SY MANARAKA AMBOKONY FOTSINY IZAY VALAMATY AVO LENTA REHETRA NOSORATAN’NY VAZAHA SY NY FORONGONY MALAGASY !] sy sarin-tany na « histoires et geographie » : atao tantaran’ny malagasy (fiavian’ny malagasy ka hatramin’izao, indrindra ireo fifandimbiasam-panjakana sy ny fanonganana samihafa nifanesy) ny zava-misy eto ambonin’ny tany malagasy ( na ny malagasy aza tsy mahalala hoe inona avy no misy eto amin’ny taniny, na biby io na ZAVA-MANIRY na HARENA AN-KIBON’NY TANY ) ; »

      6. « ...maninona ny fianarana eto no tsy maintsy hampanarahina fandaharam-pianarana sy toetr’andro ary fomba Frantsay [SY AN’ NY ANY AMIN’NY TANY HAFA MITOVY TOETR’ANDRO AMINY] ? »

      Ary azo atao fehin-tenin’ireo voalazanao ireo ireto fampitandremanao ireto :

      - « Raha mbola tsy tonga saina amin’izany ny minisitra, ny mpiasan’ny minisitera, ny mpampianatra, ny mpianatra ary ny Ray aman-drenin’ny mpianatra dia hidororo [HIDORARAKA ?] eto foana ra-malagasy »

      - « Mba mandiniha ihany hoa sao ho BADO MANDRA-PAHAFATY e. »

      - « Ho an’ny tompon’andraikitra ambony ao amin’ny fampianarana : EFA NAHITA FIRENENA MANDROSO MIANATRA AMIN’NY TENY sy fombany ary ny tantaran’ny FIRENENA HAFA
      ve ianareo ? »

      Ny momba ny FAMPIANARANA AMIN’NY FITENIN-DRAZANA - amin’ny fitenin’ny Malagasy izany - no tianay hiverenana kely amin’ny lahatsoratra manaraka sy ny lesona azo tsoahan’ny mpitondra fanjakana matotra avy aminy :

      « Langue maternelle-définition simple »
      https://definition-simple.com/langue-maternelle/

      Langue maternelle
      La langue maternelle est une expression courante qui est aussi couramment utilisée comme langue populaire, langue maternelle, langue maternelle ou première langue. Elle définit, comme il ressort clairement du sens des deux mots qui la composent, la PREMIÈRE LANGUE QU’UN INDIVIDU PEUT MAÎTRISER ou, en d’autres termes, la LANGUE PARLÉE DANS UNE NATION DONNÉE PAR RAPPORT À SES AUTOCHTONES , comme l’indique le dictionnaire de l’académie des langues.

      La langue maternelle est, en somme, celle qui est LA PLUS CONNUE ET LA MIEUX COMPRISE, en termes d’appréciation subjective que la personne fait des langues qu’elle parle.

      Il s’agit aussi de la langue qui S’ACQUIERT NATURELLEMENT par l’INTERACTION avec l’ENVIRONNEMENT IMMÉDIAT, sans interventions pédagogiques et sans réflexion linguistique consciemment développée...

      La langue maternelle est généralement connue et incorporée à partir du SEIN DE LA FAMILLE .
      LA CAPACITÉ DE PARLER LA LANGUE MATERNELLE EST ESSENTIELLE POUR L’ APPRENTISSAGE ULTÉRIEUR CAR ELLE FORME LA BASE DE LA PENSÉE.

      De plus, UNE MAÎTRISE PARTIELLE DE LA LANGUE MATERNELLE ENTRAVE LE PROCESSUS D’ASSIMILATION DES AUTRES LANGUES . Selon les théories de NOAM CHOMSKY et d’autres linguistes, LA LANGUE MATERNELLE PEUT [doit !] ÊTRE APPRISE JUSQU’À L’ ÂGE DE DOUZE ANS environ. Une fois ce temps écoulé, les compétences linguistiques de chacun sont différentes et chaque langue devient une deuxième langue. Fait intéressant, la Journée internationale de la langue maternelle est célébrée tous les 21 février...

    • 25 août 2019 à 15:49 | kozobe (#7754) répond à mandinika

      Et d’après la (les) définition de la « langue maternelle », quelle version de la Langue Malgache va-t-on apprendre à lire et à écrire à un enfant Antandroy, à un enfant Tsimihety, Antakaragna, Antagnala... Etc. Un de ces génies y aurait-il pensé ?

  • 24 août 2019 à 12:13 | titynana (#10701)

    tsara

  • 24 août 2019 à 12:54 | Anton (#8594)

    Toujours rien sur la gabegie de la CUA concernant les marchands de rue ; mais que fait le scribe de service ??

    • 25 août 2019 à 09:46 | betoko (#413) répond à Anton

      C’est ce qu’on appelle du populisme, les elections municipales approchent faut tout faire pour avoir le maximum de voix. Si c’etait Andry Rajoelina etait le maire de Tana, qu’il ce qu’il aurait reçu comme insulte de la part des ZD

  • 24 août 2019 à 16:25 | diego (#531)

    Bonjour,

    S’il y a un sujet intéressant et qui doit être primordial pour un pays, quelque soit son rang :

    - c’est bien l’Education scolaire.

    Un pays fabrique ses futures élites, autrement dit, ses futurs dirigent, de facto son avenir, la société de demain dans l’Education.

    Les élites malgaches d’aujourd’hui semblent oublier que ce sont les écoles, les lycées et les universités qui l’ont éduqué. C’est presque une tradition de penser aux élites de demain, en améliorant les systèmes éducatifs d’aujourd’hui, les rendre plus performants, moins inclusifs.

    Ce qui veut dire, une réforme sans fin du milieu, et pour le réaliser, il faut que l’Etat investisse massivement dans l’Education.

    Il faut espérer un jour, que les gens qui dirigent Madagascar ne racontent pas des âneries économiques, comme ceux qui sont à la tête du pays font, sans l’ombre d’une honte aujourd’hui. Le fait même qu’aucun responsable politique ne vient interpeler le délire d’émergence économique en plein jour, aggrave le cas malgache et met en lumière l’incompétence aussi des autres.

    Les gens qui ont des compétences en économie et ceux ont fait des études économiques savent pertinemment comment aborder les problèmes qui appauvrissent Madagascar, autrement dit, ils connaissent comment implanter les solutions, et les coûts de développement, à tout le niveau, pour l’Education et l’Economie par exemple. Quand on a les solutions et le plan, à retenir, c’est Le Devoir d’une équipe qui veut diriger le pays d’en avoir et le penser, il reste de trouver les moyens financiers et solidifier l’Etat et les Institutions.

    Éducation, Santé, Énergie et Environnement ne peuvent pas être traités séparément pour un pays qui veut sortir de la pauvreté. Et c’est seul, l’Etat qui a les reins solides et aura la Confiance des Bailleurs des Fonds et les Banques pour recevoir les aides et conduire les travaux :

    - on entend pas une telle assurance, un tel plan venant de l’Exécutif, la Présidence et le Gouvernement.

    Pourquoi ?

  • 24 août 2019 à 17:20 | lé kopé (#10607)

    Bonjour , le fameux Voltaitre disait : « plus tu es instruit , plus tu deviens libre ». Mais une instruction ,sans éducation, produit une personnalité sans âme .Toutes les connaissances que l’on a acquises, restent des valeurs sûres et un socle indéniable pour résoudre les difficultés de la vie courante .(la connaissance du droit peut vous aider à vous défendre lors des jugements arbitraires...) Par contre ,l’acquisition de ses connaissances n’est pas suffisante ,car l’Education qui est « l’accord d’une conduite avec des valeurs ,vers des fins jugées souhaitables », permet de vous adapter dans la société avec toute sa subtilité .Ainsi ,quand on voit tous ces gens bardés de diplômes ,vrais ou faux ,qui paradent avec leur CV mal formulés,on ne sétonne pas de la tournure qui gangrène le Pays . C’est pour cela ,que le peuple a choisi des dirigeants qui n’ont ni connaissances ,ni une lueur d’âme ... Comme ça ,il n’y aplus de polémiques .On a des dirigeants qu’on mérite et il ne faut pas se plaindre après.

  • 25 août 2019 à 08:23 | FINENGO (#7901)

    Depuis l’accession au Pouvoir de Rajoelina le Bac-7, tout se dégrade au Pays.
    Le Pays a atteint un niveau jamais atteint.
    https://blogs.mediapart.fr/la-voix-du-sud/blog/240819/madagascar-les-bornes-au-pays-des-aveugles

    • 25 août 2019 à 09:40 | betoko (#413) répond à FINENGO

      pppppffffff par ce que tout ce qu’on lit sur les blogues c’est la vérité ?C’est depuid 1975 que tout va mal à Madagascar surtout concernant la malgachisation de l’enseignement

    • 25 août 2019 à 09:48 | kartell (#8302) répond à FINENGO

      Le bilan dressé est sans surprise mais croule sous les accusations de mauvaise gouvernance mais il n’est qu’un état des lieux sans état !....
      Le danger imminent serait de vouloir utiliser des manières peu démocratiques pour obliger les imprudents contribuables à cracher leurs dûs afin d’alimenter les caisses anorexiques d’un état aux méthodes musclées et sélectives ..
      Le mode opératoire donne aussi le tempo d’une gouvernance prise à son propre jeu de son impatience à inverser une courbe de plus en plus arquée dont l’effet souhaité donne en réalité un coup de pouce supplémentaire à la gabegie ambiante...
      Il semblerait que ce volet essentiel ait été impréparé mais jugé secondaire par rapport aux projets phares dans une sorte de façon d’avoir mis les zébus pucés avec la charrue  !....
      Après l’euphorie de ce début de quinquennat, la raison semble l’avoir emportée sur le féérique promis et l’attente est en train d’empoisonner un pouvoir qui cherche désespérément une porte de sortie honorable en réalisant que ses promesses avaient été trop généreuses ...
      Le pouvoir c’est avant tout, prendre la réalité des choses en pleine figure, il semblerait qu’il ait quelques difficultés à assumer cette situation...
      Le danger serait surtout que Rajoelina s’acharne à poursuivre, coûte que coûte, sa quête de l’impossible en étant peu regardant sur la qualité de ses réalisations, ni dans celle de ses concepteurs essentiellement chinois, l’objectif pour lui étant de donner un concret à tous prix à ses promesses ...
      Mais aujourd’hui, la focalisation du pouvoir est ailleurs, la venue du pape sera sa petite bouffée d’oxygène mais à faire de ces moments d’exception une allégorie d’un pouvoir émergent peut s’avérer moins profitable qu’escompté car le retour au quotidien pour une majorité aura un goût de gueule de bois prononcé en contribuant à mettre ainsi en pression le mécontentement général ....

    • 25 août 2019 à 10:58 | kartell (#8302) répond à FINENGO

      Voici un court extrait d’un article paru ce jour dans le Monde et intitulé : La lutte contre la pauvreté, un défi d’abord africain

      ...Les flamboyantes années de croissance portées à partir des années 2000 par les cours élevés des matières premières ont peu contribué à améliorer le quotidien des plus démunis. « L’extrême pauvreté devient un problème essentiellement africain », résumait la Banque mondiale dans un rapport publié en 2018. L’Afrique subsaharienne concentrait un quart de l’extrême pauvreté en 1990, la moitié en 2015. Sans changement profond et dans un contexte de forte croissance démographique, ce chiffre atteindra, selon la Banque mondiale, 90 % en 2030. Soit l’année que se sont fixée les pays signataires des Objectifs de développement durable pour éliminer l’extrême pauvreté… Le continent apparaît d’ores et déjà disqualifié.
      En Afrique, la forte croissance économique peine à réduire le chômage et la pauvreté
      Pourquoi certains pays semblent-ils condamnés à l’échec ? Dans un ouvrage paru en 2007 et qui avait fait grand bruit, The Bottom Billion (« le milliard des laissés-pour-compte »), Paul Collier, professeur d’économie à l’université d’Oxford, avançait quatre raisons : la répétition des conflits, la fameuse malédiction des matières premières, l’enclavement au milieu de voisins nuisibles et la mauvaise gouvernance, d’autant plus pénalisante dans de petites économies. .....

  • 25 août 2019 à 09:57 | betoko (#413)

    Lysnorine
    Qu’est ce qu’elle nous a apporté la malgachisation de l’enseignement imposée par tompokola Manandafy et allez vous imposer aux investisseurs etrangers qu’il faudrait qu’ils sachent d’abord bien parler et bien écrire notre langue pour pouvoir investir chez nous ?
    Même vous venez d’écrire enexpliquandt en langue de Moliere ce qu’est une langue maternelle Mais quelle demagogie ?

    • 26 août 2019 à 10:34 | lysnorine (#9752) répond à betoko

      @ | betoko 25 août 2019 à 09:57
      « Lysnorine
      « Qu’est ce qu’elle nous a apporté la malgachisation de l’enseignement imposée par tompokola Manandafy et allez vous imposer aux investisseurs etrangers qu’il faudrait qu’ils sachent d’abord bien parler et bien écrire notre langue pour pouvoir investir chez nous ?
      « Même vous venez d’écrire en expliquandt en langue de Moliere ce qu’est une langue maternelle Mais quelle demagogie ? »

      1) « la malgachisation de l’enseignement »
      Ny famelabelarana tsara ny tena hevitra natao horaketin’izany hoe « malgachisation de l’enseignement » izany no tsy dia hita firy tamin’ireo « mpitolona » tamin’ny 1972 ireo, izay namolavola sy nanatanteraka azy. Ny tonga dia hita nibaribary aloha, raha ny fampianarana ambony no banjinina, dia toa ny fandraisana ny toeran’ireo Frantsay coopérant - teny amin’ny Oniversité izay ONIVERSITÉ FRANTSAY - sy ny « cité » nipetrahany, naorin’ny Fanjakana Frantsay ihany koa, no tena naha-dodona azy ireo. Marihina fa tsy vitsy no tsy ampy diplôma tamin’izy ireo ka tsy azo nomena toerana mpampianatra araka ny foto-pitsipika mifehy ny ONIVERSITÉ Frantsay. Fa ny voatin’ny ZAVATRA AMPIANARINA sy INDRINDRA ny FOMBA FAMPITÀNA azy dia toa tsy nahitana ezaka manao ahoana teo amin’ny fanatontosana ny « Malgachisation », izay FAMPIASANA NY TENY MALAGASY FITENIN’NY MALAGASY angamba ALOHA NO TOKONY HO TENA HEVINY sy DIKANY VOALOHANY INDRINDRA. Mazava ho azy na amin-jazakely vao mianatra abidy azy fa « lavitra ezaka » ihany izany » ary tsy vita poatoizay tsy akory.

      Fa raha ny fampianarana any amin’ny AMBARATONGA VOALOHANY sy FAHAROA kosa no itodihana, dia deraina ireo mpampianatra matihanina sy za-draharaha tsy nitandro hasasarana NAMOAKA BOKY MAROMARO FAMPIANARANA AMIN’NY TENY MALAGASY kanefa toa tsy mba ampy ny famporisihana sy ny fanampiana azy ireo avy amin’ny Fanjakana. Izany anefa no tokony ho nitarina izaitsizy miaraka amin’ny fanefena voateny vaovao mikasika ny siansa, teknôlôjia, teknika, sns, sns. Ka ny fomba NAMORONANA ny teny FRANTSAY tamin’ny taon-jato faha-16 no tokony ho nanatsoahana lesona ary MBOLA TOKONY HATOMBOKA SY HATAO raharaha maharitra ankehitriny, dia ny fiaingana avy amin’ny fototra Girika sy Latinina nanamboarana ny voambolany vaovao. Ny fanazavana ny hevi-teniny no mila kalina tsara mba ho amin’ny teny Malagasy madio sy tsotra, ho mora takatry ny tompon-tany Malagasy. Tsy nilaina ny namoromporonana teny tahaka ilay hoe « Anjerimanontolo » nanondrona ny « Université », fa ny FANAGASINA fotsiny ny FANORATANA sy/na ny FONONONANA ilay teny vahiny dia ampy, tahaka ny hita amin’ny teny hafa rehetra eran-tany ! Santionan’ ilay « Malgachisation » sandoka tsy misy ilàna azy io. Koa ny fanefena tsikelikely teny siantifika, teknôlôjika, teknika, sns, sns, izany notokony ho TAMPON-DOHAN-DRAHARAHAN’ny ministera misahana ny « kolontsaina » miaraka amin’ny Akademia Malagasy, sy ny mpandalina teny Malagasy, ary ny manam-pahaizana manokana amin’ilay siansa, na teknôlôjia, na teknika, sns., sns., hanamboarana voanteny Malagasy. Ny olana dia vitsy dia vitsy angamba ankehitriny no nianatra teny Grika sy Latinina. Noho izany, dia tsara no handraisan’ ireo nianatra tamin’ny SEMINERA KATÔLIKA ANJARA LEHIBE AMIN’IZANY. Isaorana manokana aloha eto ny « Librairie Ambozontany Fianarantsoa » amin’ny namoahany tsy tapaka boky amin’ny teny Malagasy mampahafantatra ny maha-Malagasy ny Malagasy eran’ny lafy valon’ny Nosy.

      2) « allez vous imposer aux INVESTISSEURS ETRANGERS qu’il faudrait qu’ils sachent d’abord bien parler et bien écrire notre langue pour pouvoir investir chez nous ? »
      - Raha ny hevitray manokana ny amin’ny hoe « INVESTISSEURS ETRANGERS » angamba dia tsotra : TSY ILAIN’ny sarambaben’ny vahoaka Malagasy sy ny tokantranom-pireneny (Ekônômian’i Madagasikara) izy ireo amin’ny ankapobeny. Vavolombelona velona manambara izany ity FITOMBOAN’ny FAHANTRAN’ny VAHOAKA MALAGASY tsy tapaka ity , tao anatin’ny folofolo taona maro, ARAKARAKA NY NANALAHANA NY FIDIRAN’IZY IREO teto Madagasikara ! Ny hevitry ny hoe « investissement » sy ny fifandraisany amin’ny FAMPANDROSOANA ny EKÔNÔMIA sy ny FAMPITOMBOANA ny vokatry ny hasasaran’ny TENA MPAMOKATRA koa no toa tsy voafehin’ny tompon’andraikitra amin’izany loatra. Arakaraka ny nihamaroan’ireo hoe « investisseurs étrangers » ireo koa no nampiroboborobo izaitsizy ny fandraisan’ny mpitondra fanjakana sy ny mpanao fanjakana ambony KOLIKOLY, takalon’ny fanaovana « varo-boba » ny harem-pirenena sy ny tanin-drazan’ny Malagasy ;
      - Manarak’izany raha misy investisseurs étrangers ta-HIHAZA TOMBOM-BAROTRA SY TOMBON-KARENA eto Madagasikara, ka TENA MIFANANDRIFY amin’izay ILAIN’NY EKÔNÔMIA hampandroso sy hampiroborobo azy ka HAMPITOMBO ny VOKATRA MIVAINGANA - fa tsy « setroka » sy « rivotra » fotsiny, dia na tsy mahay miteny sy manoratra ny fitenin’ny Malagasy aza izy ireo, dia azony atao foana no MANAKARAMA MPANDIKA TENY, ary mety mampihena kely ny tsy isan’ny tsy manana asa izany.

      3) « vous venez d’écrire en expliquandt [expliquant] en [dans la] langue de Moliere ce qu’est une langue maternelle »
      Asa na misy banga be ny fahaizanao mamaky teny frantsay fa TSY NY TENAKO mihitsy aloha no NANORATRA ilay fanazavana amin’ny teny frantsay ny hevitry ny hoe tenin-drazana fampiasa HITAIZANA sy HAMPIANARANA ny zaza raha vao miana-mamindra, fa ilay sity https://definition-simple.com/langue-maternelle/
      « Trafon-kena ome-mahery : am-bava homana, am-po mieritra », hoy ny fitenin’ny tompon-tany Malagasy... tsy mety « voafotsy » ho Vazaha Mainty !

  • 25 août 2019 à 13:21 | FINENGO (#7901)

    kartell (#8302
    Bonjour Kartell
    Une fois de plus vous avez tout bien résumé comme d’habitude.
    Il n’y a que la turpitude d’un certain Betoko, qui comme à ses habitudes fait tâche d’huile.
    Un Betoko en adoration devant son Président Bac-7, reniant toutes réalités, et qui nous chante en refrain ses inepties habituelles que je vous cite au passage.
    Bon dimanche !!!

    25 août à 09:40 | betoko (#413) répond à FINENGO ^
    pppppffffff par ce que tout ce qu’on lit sur les blogues c’est la vérité ?C’est depuid 1975 que tout va mal à Madagascar surtout concernant la malgachisation de l’enseignement.

  • 25 août 2019 à 16:25 | FINENGO (#7901)

    @ kozobe (#7754)
    25 août à 15:49 | répond à mandinika ^
    Et d’après la (les) définition de la « langue maternelle », quelle version de la Langue Malgache va-t-on apprendre à lire et à écrire à un enfant Antandroy, à un enfant Tsimihety, Antakaragna, Antagnala... Etc. Un de ces génies y aurait-il pensé ?
    ...........................................................................

    Bonjour Kozobe
    J’avoue que votre question est pertinente.
    C’est bien le cas qui m’a amené à m’acrocher avec Turping, quand je lui avais dit que sur la Côte Est le Mot Borizano, se dit Bourizany et s’écrit comme je l’ai écrit, et le mot Vohanio, se dit Vany, comme le Mot Omby, se dit Aomby, Gisa se dit Gisy, Kanakana se dit Drakidraky.

    Mais Monsieur Turping, s’oppose à tout ça et dit que ce n’est pas du Malagasy dans la mesure l’écriture en vrai Malagasy en est autrement.
    Monsieur Turping est en pleine contradiction quand il dit qu’il valorise les Régions, sans pour autant tenir compte des spécificités Régionales telles les langues ethniques.

    En imposant une langue dite officielle Malagasy, qui n’est autre que la langue de l’ethnie Merina, certaines personnes cherchent à évincer l’existence des langues ethniques, qui sont une réalité que l’on ne pourra pas nier.

    A entendre certains parlés, comme si que les vrais Malagasy ne pouvaient être que ceux qui sont originaires de Tananarive et ses environs.
    Alors que sont les autres ethnies ???
    C’est la question que je leur pose.

    Bon après-midi de dimanche à vous !!

    • 25 août 2019 à 16:30 | FINENGO (#7901) répond à FINENGO

      Aie !!
      A entendre certains parler.....

    • 25 août 2019 à 23:49 | Turping (#1235) répond à FINENGO

      Finengo,
      Désolé de vous répondre aussi tardivement pour réexpliquer mes dires non contradictoires.
      - D’un point de vue linguistique, le « malgache » désigne un groupe de 11 dialectes étroitement apparentés et parlés par les 18 peuples malgaches et sur l’île de Mayotte. Le « malgache du plateau » est le malgache officiel, il est compris par la plupart de la population même si l’usage des dialectes reste courant.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Malgache

      - Je vous ai parlé du malgache « officiel ».Donc ne mélangez pas tout .
      - Mon message était clair :le malgache officiel est le code de communication national .Et cela n’empêche pas les régionaux de parler respectivement leur langue .
      - On dit « borizano » en malgache officiel mais non pas « bourzany » même si les côtiers le prononcent de cette façon ,ok .C’était là le but de mon message .
      Si vous voulez encore vérifier ce que j’ai dit ,voici le site : en bas vous relisez ce que j’ai spécifié plus haut .

      Même les présidents côtiers quand ils faisaient des allocutions télévisées y compris les journalistes régionaux malgré leur accent c’est en malgache officiel qu’ils s’adressent.

  • 25 août 2019 à 17:38 | kozobe (#7754)

    Bjr Finengo,
    C’est un sujet tabou par excellence. Mais, en ce qui me concerne, toutes les variantes, les déclinaisons de la langue Malgache se valent. Nous avons la chance inestimable, avec le minimum d’effort, de pouvoir communiquer et nous comprendre entre malgache, quelles que soient nos régions d’origines. Mais cet effort n’est pas toujours produit. Hélas.
    Cela me renvoie à la période du début du premier septennat de Ratsiraka, pendant laquelle un programme d’alphabétisation à été entrepris dans toute l’île pour combattre l’illettrisme et ciblait les personnes adultes. L’intention était peut-être bonne, mais la mise en œuvre avait abouti à un échec total, entre autres facteurs, selon mon analyse, le fait qu’il ne s’agissait pas seulement d’apprendre à lire et à écrire aux intéressés, mais aussi à « parler », l’alphabétisation se faisant en « langue officielle ».
    J’espère que quelqu’un a retenu la leçon parmi nos têtes éclairées.
    Bonne fin d’après midi à vous.

  • 27 août 2019 à 10:33 | Jo Brandon (#9919)

    D’abord, il n’y a pas 18 peuples à Madagascar. Il existe 24 Foko ( mot intraduisible en français ) qui sont : Anjoaty, Antakarana, Antambahoaka, Antanala, Antandroy, Antanosy, Antemoro, Antesaka, Antefasy, Bara, Betsileo, Betsimisaraka, Bezanozano, Mahafaly, Mahasihanaka, Masikoro, Merina, Rabakara, Sakalava, Sihanaka, Tanalana, Tsimihety, Vezo et Zafisoro.
    Le nombre de 18 a été véhiculé par les colonisateurs.
    Ensuite, les malgaches se comprennent même si chacun s’exprime dans sa langue vernaculaire. Nous ne sommes pas comme les français : un parisien ne comprendra jamais un breton qui s’exprime dans sa langue.
    La langue de développement ne peut être que la langue maternelle. La malgachisation pensée en 1972 à Ankatso n’est pas du tout mauvaise. C’est son application par Ratsiraka qui n’allait pas du tout.
    La langue officielle est nécessaire et obligatoire. Celle-ci doit être la langue la plus structurée, surtout grammaticalement.

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