En attendant la rencontre le gouvernement Ntsay Christian pour déterminer la date précise des prochaines présidentielles, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a de nouveau tenu un cadre de concertation multi-acteurs, regroupant la société politique et civile afin de discuter de la suite du processus électorale hier au le Pavé Antaninarenina
Lors cette concertation, le président de la CENI a insisté que cet organisme ne s’occupe que du volet technique des élections. Les débats sur la loi électorale controversée, qui a conduit les députés à descendre dans la rue, n’ont pas lieu d’être au sein de cet organisme. Les débats étant d’ordre politique, la CENI se doit uniquement de suivre les lois en vigueur, « La loi a déjà été promulguée, aussi, il n’y a plus rien à redire », soutient Hery Rakotomanana. Le premier ministre Christian Ntsay de son côté, lui avait souligné qu’il s’attellerait à faire sortir les textes règlementaires y afférents le plus tôt possible.
Les problèmes de la liste électorale ont été soulevés également hier. Hery Rakotomanana a interpellé sur la difficulté à travailler sur la liste actuelle : « Notre liste électorale est une liste alphanumérique. Pour éviter les fraudes, il faudrait passer à une liste électorale biométrique », soutient-il. Dans une liste alphanumérique, il revient à chaque citoyen de vérifier son inscription, cette liste se base sur la déclaration d’information de chaque électeur au niveau des fokontany. Pourtant « Bon nombre de malgaches sont en dehors du système. Cela explique le gap entre le nombres d’inscrits et ceux qui devraient l’être » explique la CENI. « La CENI a renvoyé à plusieurs reprises la liste au niveau des fokontany. Nous avons aussi fait un audit du fichier électoral et nous allons encore en faire avant les élections, afin que personne ne se dise encore que la CENI joue sur la liste », rajoute-t-il.
« Les politiques ont un rôle très important à jouer pour garantir la transparence des résultats électoraux », affirme Hery Rakotomanana. Les résultats se trouvent toujours contesté par un parti ou par un autre pourtant la loi exige que les représentants des candidats soient présents dans les bureaux de vote afin de veiller au scrutin. Un climat de confiance et d’apaisement devrait déjà être instauré bien avant les élections afin que chacun soit serein lors de la publication des résultats avait conclu la CENI lors de cette cadre de concertation multi-acteurs.
Vos commentaires
nous avons juste le devoir d’attendre tranquillement l’élection pour nous résoudre les problèmes politiques à Madagascar. C’est notre seul espoir mais il faut juste que l’élection soit être fiable, transparent et accepté par tous
Enfin Madagascar est maintenant près de la porte pour se debarrasser de la crise .
L’important c’est de sortir de la crise avec l’élection légal. Notre seul but c’est le bien de notre pays donc il faut arrêter toutes manifestations qui engendre des crises.
La CENI a vu que l’ élections est vitale pour le peuple et pour avancer Madagascar dans le développement et et ils ont senti que l’élection est la seul solution pour nous sortons dans la crise résoudre la crise
C’est un organisme vraiment indépendant, libre de gérer la situation autour de l’élection. Finissons-en avec le CENI. Les malgaches ont hâte de la paix !!!