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Opinions

Dépénalisation des délits de presse

À propos des journalistes

mardi 28 septembre 2010 |  5607 visites  | Bill

Le problème soulevé par l’adoption de la conférence nationale d’un code de la communication qui ne convient pas aux journalistes continue d’alimenter les débats dans plusieurs milieux impliqués dans la communication : les hommes politiques, les partis politiques, les hommes de presse, les journalistes jusqu’aux simples gens. Gilbert Raharizatovo a avoué que c’est complexe comme l’amnistie. C’est en effet une question qui mérite de rigoureuses et minutieuses réflexions dans les entités et corps concernés. Et sans complaisance s’il vous plait !

Toujours est-il que quiconque n’est au dessus de la loi et quand on entend et on voit des journalistes crier au scandale que le code adopté, a été décidé par des individus qui ne savent rien du métier et que le code dont ils ont besoin est un code qui les préserve des manipulations et des pressions des politiciens, on ne peut que se révolter ; surtout quand on sait les pratiques des journalistes. Excusez pour ceux qui sont dans l’intégrité et la quête quotidienne de l’observation rigoureuse de l’éthique, du respect de la personne physique ou morale et de la déontologie car il y en a et ils sont discrets ; mais les « felaka » et les chantages sont connus tant par les politiciens, les politicards que les chefs de parti. Les simples gens eux mêmes hésitent d’aborder les journalistes de peur de ne pas avoir suffisamment d’argent pour faire partager leurs desiderata ou des problèmes qui les préoccupent ; voire de simples informations dans leur village et dont ils ont été témoins oculaires.

Plus d’uns ont décidé de ne pas avoir affaire aux journalistes bien qu’ils aient de bonnes raisons de venir leur parler. Bien que certains ont de bonnes raisons d’exercer leur droit de réponse, ils ne le font pas de peur de paraître ridicule et d’être traînés dans la boue par voie de presse écrite ou radiophonique. Ils craignent la calomnie et l’assassinat médiatique dans lesquels certains journalistes excellent. Un ministre de la HAT a récemment épinglé ou fait des remontrances en conférence de presse à l’endroit d’un de ces journalistes d’un réseau nébuleux dénommé « fozakely » ou « foza orana » qui lui a toujours soutiré ou lui a demandé de l’argent pour diffuser les informations dans une radio mais qui au fond n’appartient à aucun organe fonctionnel.

Des hommes politiques dénoncent d’autres pratiques des journalistes qui vendent ou marchandent leurs plages ou leurs espaces rédactionnels. Quant aux opérateurs économiques, beaucoup ont horriblement peur des journalistes pour la simple raison qu’ils imitent les pratiques policières et exercent des pressions pour se faire entretenir « au magasin » de manière périodique. Quand on sait la fourchette de salaires pratiquée dans les médias, on s’étonne souvent du train de vie et du patrimoine de quelques journalistes. C’est sans doute l’air du temps !

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