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Environnement

Déforestation

617 communes déclarées zone rouge

vendredi 22 juin 2007 | Felana

617 communes sont déclarées zones rouges en termes de défrichement, feu de brousse, culture sur brûlis, contre 80 communes où les surfaces brûlées ont connu une baisse par rapport à l’année précédente. Bien que ces chiffres reflètent la situation de l’année 2006, la réalité actuelle est loin de révéler le contraire malgré les diverses mesures prises pour inverser la tendance. Lesdites 80 communes méritantes, parce que la surface brûlée a décru, ont été félicitées en bénéficiant chacune d’un prix de Ar.
102 000 chacune. C’est l’expression d’un encouragement pris au niveau des collectivités décentralisées pour que les pyromanes se métamorphosent. En outre, des sanctions sous toutes les formes sont mises en application pour réduire davantage ces catastrophes. Mais comme par miracle, les surfaces brûlées gagnent encore de plus en plus de terrain. Désormais, une autre mesure vient de s’ajouter à celles des collectivités décentralisées. La surveillance satellitaire. Cette technique permet de détecter et de localiser un défrichement d’une superficie supérieure à 50m2 pour pouvoir éteindre le feu par la suite.

Défrichement, feu de brousse, culture sur brûlis. Ils prennent de plus en plus d’ampleur et appauvrissent la terre malgache, menacent la diversité biologique voire l’environnement.

Le devoir revient à l’Etat et au citoyen

Des solutions sous toutes les formes ont été avancées. En 2004, la rencontre des gestionnaires des aires protégées à Durban a fait naître la décision que 8% du taux de la dette malgache, qui lui a été enlevée sera destinée à la protection de l’environnement dont la réduction des surfaces incendiées. À ceci s’ajoute le financement de divers bailleurs dont la Banque Mondiale, l’Usaid et la Coopération Allemande où 20 millions de dollars ont été collectés pour la protection de l’environnement. La réduction des surfaces brûlées, l’augmentation des aires protégées à trois fois plus qu’elles ne le sont et la protection des aires protégées existantes sont inscrites dans ce cadre. Certes, allouer un budget important à la protection de l’environnement s’avère nécessaire, mais le changement de mentalité de tout un chacun, devra y aller de pair. D’où le réflexe environnemental qu’il fallait inculquer chez les citoyens sans exception.

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