Les éléments de la brigade de la gendarmerie du district Farafangana, région « Atsimo Atsinanana », ont dû recourir à l’usage de bombes lacrymogènes, ce mercredi 13 mai 2009, pour disperser des foules mécontentes, amassées devant le bureau de la Gendarmerie. « Ce recours à l’usage de la force n’a aucun dessous politique, malgré la date de 13 mai » selon les explications de la Gendarmerie. La brigade de la Gendarmerie a seulement dû faire face à une foule en colère à cause d’une profanation de tombes commise par des voleurs d’ossements.
Dans la matinée du mercredi 13 mai dernier, la brigade de la Gendarmerie de Farafangana affirme avoir reçu, de la part de personnes anonymes, le signalement de gestes suspects de quelques individus dans un foyer se trouvant dans le « fokontany » de Marorafy, commune urbaine de Farafangana. Les éléments de la Gendarmerie ont tout de suite fait une descente sur les lieux pour observer les gestes des personnes suspectées.
Risque de massacre
Découverte de 60 kg d’ossements humains contenus dans deux sacs, tel a été le résultat de la descente des éléments de la Gendarmerie de la brigade de Farafangana ce mercredi 13 mai. Quatre personnes, soupçonnées d’être les auteurs du vol des ossements, ont été arrêtées sur place. Elles ont tout de suite été conduites au bureau de la gendarmerie, où une foule en colère, informée de la découverte des ossements, s’est amassée devant la brigade. Il s’agissait d’une foule composée d’une centaine de personnes selon l’évaluation de la Gendarmerie. Elles ont demandé qu’on leur remette les quatre personnes, présumées auteurs du vol des ossements, pour que le « fokonolona » puisse les tuer.
La gendarmerie a fait en premier lieu des tirs en l’air pour disperser la foule. Puis, les quatre suspects ont été déplacées vers un autre endroit plus en sécurité, selon l’affirmation de la Gendarmerie. Mais la foule a encore suivi les suspects. Alors, les éléments de la Gendarmerie ont fait usage de bombes lacrymogènes pour disperser la foule.
Les personnes en colère affirment que les 60 kg d’ossements volés sont ceux de leur famille proche. Ces ossements proviennent des tombeaux d’Ambalavato Nord, district Farafangana, selon l’affirmation de la foule. Les enquêtes sont en cours en ce moment.
Recueilli par Rakotoarilala Ninaivo
Vos commentaires
Jusqu’à présent je n’ai pas de réponse sur ma question : les ossements, pour quoi faire ? Qui achête ces « choses »-là ?
Du moins ce n’est plus du simple rumeur de personne en mal de scoop.Et la preuve en est ces quatre individus arrêtés en possession de 60 kg de « vrais » ossements humains.Et ce qui est aussi sûr c’est que ils ne les ont pas inventé ces os mais certainement pris dans des caveaux familiaux ou déterrés des tombeaux isolés sur les squelettes des parents défunts des foko Antefasy de la localité. De là à savoir qui les achète ? Pour en faire quoi ? Il faut que nos gendarmes fassent des études très approfondies pour découvir les fins mots de cette énigme
je ne suis pas tout à fait sûr que ces os proviennent des tombeaux antefasy. la région est aussi habité par des zafisoro, des tanalambolo, des sahavoay, des sahafatra.je suis très curieux de savoir d’où viennent les suspects arrêtés, qui ont alerté les gendarmes ? et pouquoi la population n’avait elle pas confiance en ces représentants de l’ordre qui seraient sensé faire la lumière sur cette affaire.
bonjour
Il est prouvé que les ossements humains servent à fabriquer des diamants de qualité. Les ossements, portés à très haute température, dégagent d’infimes cristaux, qui permettent de fabriquer le diamants
Cette pratique est connue dans les pays occidentaux, ou moyennant une fortune, des personnes portent des « diamants » fabriqués avec les ossements d’êtres qui leur sont (dit-on) chers.
Il est malheureusement fort probable que des individus fassent ce genre de trafic diabolique, par pure crapulerie.
Transformer les ossements en diamants
n’est qu’une théorie qui n’a jamais pu être réalisée, compte-tenu de son prix de revient astronomique et ’est maintenant devenu une « légende urbaine ».
Propager de telles inepties ne va servir qu’à dévaster les cimetières malgaches !!