La floraison des roses des jardins de l’Hôtel de ville de la capitale a fait le bonheur des photographes. En plus du « jet d’eau » habituel, le fond de paysage qu’offrait les environs de ce nouvel édifice de l’Hôtel de ville a multiplié la clientèle des photographes professionnels et amateurs durant les fêtes pascales. Ainsi, au lieu de 900 à 1000 ariary la photo, le tarif a augmenté à 1200 ariary. « Il est 16 heures et je rentre avec un petit gain de 100 000 ariary, satisfait » déclare tout souriant un photographe d’Analakely,
En famille, en couple ou en solo, on aime et on vient de loin, des campagnes environnantes ou des régions à l’occasion de fêtes telles les Pâques, pour se faire photographier devant l’Hôtel de ville. Un autre photographe professionnel déplore toutefois une concurrence déloyale car le commerce aurait pu être bien meilleur s’il n’y avait pas ces photographes amateurs, qui, à son avis, ne rendent même pas les photos le jour convenu avec les clients, soit le lendemain. Heureusement, dit-il, que les professionnels ne demandent plus que cinq minutes pour réaliser de manière instantanée en quelque sorte les photos ; cela accroît la confiance des clients, renchérit-il.