Le domicile de Mamy Rakotoarivelo, député élu dans la capitale, a été victime de pillage ce mercredi 11 mars en milieu d’après-midi. Un groupe de jeunes gens a escaladé la muraille qui sert de clôture et a par deux fois saccagé la maison d’habitation. Malgré les tirs de sommation des gardiens des lieux, les vandales n’ont pas reculé. Ils ont volé mobiliers et autres effets vestimentaires. Seule l’arrivée d’un camion des agents de Police a pu arrêter le pillage. Une vingtaine de pilleurs ont (…)

C’est la deuxième fois que les élèves du Lycée technique commercial (LTC) du Complexe scolaire d’Ampefiloha sont venus au Lycée Ampefiloha (LMA) hier mercredi 11 mars. Cette fois pour faire sortir les lycéens de leur établissement, les élèves du LTC ont lancé des pierres contre leurs collègues déjà dans l’enceinte de l’établissement scolaire. Les assaillants ont essayé d’entrer dans la cour mais ils ont échoué devant l’étanchéité des portails du LMA. Les provocations des élèves du LTC (…)

Des journalistes ont été pourchassés par des groupes d’excités hier 10 mars du côté d’Ampasamadinika lors des échauffourées qui ont éclaté suite au face à face entre les partisans de la « légalité » et les manifestants de la Place 13 mai. On conviendra que les journalistes ne sont pas sans reproche. Le président lui-même voire l’archevêque Odon Razanakolona, ne le sont pas. Le militantisme a vraisemblablement gagné certains parmi nous ; qu’ils soient dans un camp ou dans l’autre. Des excès (…)

Etat Major Mixte Opérationnel National, EMMONat, un nom qui est devenu célèbre ces derniers temps. Même les enfants utilisent maintenant ce nom dans leurs jeux. Certains joueurs de football de rue, ont aussi choisi de donner à leur équipe le nom d’EMMONat. Certaines personnes ne connaissent pas le vrai rôle de l’EMMONat ni son fonctionnement. Tout ce qui leur importe c’est ce qu’ils voient. Ils voient une force supérieure à la leur, qui lance des grenades lacrymogènes et tire en l’air. Pour (…)

Les « barrages » de pierres dressés par les soi disant « andrimasom-pokonolona » sont l’objet de braquages de la part des gardiens de ces « barrages ». Les carrosseries des véhicules qui leur tombent sous la main sont défoncées avec des briques ou du bois rond. Des vitres et des pare-brises sont brisés par des jets de pierres. Sont également victimes les voitures de particuliers auxquels les gardiens de ces « barrages » réclament par la force, de l’argent pour leur passage. Du cocktail (…)

Ce vendredi 6 mars Ambatobe a été au centre de l’actualité. En lieu et place du 13 mai c’est là que les manifestants ont été appelés à manifester en raison du bouclage de cette fameuse place. Il convient d’ajouter pour pimenter la situation la présence d’un gros effectif d’élèves, d’enseignants et d’administratifs au Lycée français pris en « otages » malgré eux et malgré l’absence d’une volonté claire de les mettre en jeu dans la balance. Voyons d’abord cet aspect non négligeable. La (…)

Le lycée français sis dans le quartier d'Ambatobe a subi le siège des « andrimasom-pokonolona ». Selon les reportages des journalistes de radio Antsiva sur le terrain, les élèves du lycée seraient les otages des « andrimasom-pokonolona » des heures durant alors que c’étaient les sorties des classes. Les barrages, qui étaient espacés d’une dizaine de mètres l’un de l’autre, ont désorienté les usagers des routes qui conduisent à ce quartier résidentiel et les habitants des quartiers (…)

Après deux jours de descente des forces de l’ordre sur la place du 13 mai, pour interdire toutes manifestations et disperser les tentatives de rassemblement, le ministre de l’Intérieur, Rabenja Sehenoarisoa appelle, depuis jeudi 5 mars, la population au calme. Chahutée par l’usage des moyens de dispersion et de dissuasion utilisés, la population de la capitale est plus qu’effrayée et tombe dans la panique. Il faut dire que les interventions des éléments armés apparaissent comme violentes et (…)

D’un côté, il y a les éléments de l’EMMONAT qui terrifient la ville, et de l’autre côté, il y a les jeunes perturbateurs qui font des ravages sur leur passage. Ainsi, ce jeudi 5 mars 2009, les tananariviens ont été pris entre les feux de l’EMMONAT et ceux des jeunes perturbateurs de l’ordre public. Vers 12 heures, des jeunes ont lancé des pierres sur tous ceux qui ont emprunté la route Boulevard de l’Europe à Ankorondrano. Les éléments de l’EMMONAT ont dû intervenir pour restaurer l’ordre. (…)

Au marché du quartier et dans la rue, les usagers et les commerçants, les travailleurs à domicile et les mères de famille n'en peuvent plus. Tous se plaignent pour la simple raison que rien ne va plus, c’est la terreur. Les petits commerces situés en bordure de route sont constamment sur les nerfs et ferment boutique à chaque détonation de fusil et de grenades lacrymogènes. Dans les trottoirs, les marchands ne cessent d’étaler et de ramasser leurs marchandises au moindre mouvement de (…)

Même parmi ceux qui approuvent complètement la décision de faire cesser les manifestations TGV et surtout la répression des pillages et casses, les images diffusées par la chaîne de télévision privée MaTV dans son journal de Mercredi soir ont soulevé une forte émotion. On y a vu à plusieurs reprises des militaires de l'EmmoNat malmener à coups de pieds des manifestants arrêtés, déjà à terre et n'opposant plus de résistance. On a vu également des personnes arrêtées jetées sans ménagement (…)

Les 192 fokontany de la capitale ont bénéficié hier Jeudi 5 mars, de 192 à 200 tonnes de riz blanc de la part de l’Etat. Exécutant les ordres du président Ravalomanana, le gouvernement a trouvé les moyens d’aider les couches vulnérables en riz. Ce riz est mis en vente dans les fokontany à raison de 700 ariary le kilo. Dans l’après-midi, les bureaux des fokontany ou les points de vente de ce riz ont été assaillis par les populations cibles. Si cette opération riz se poursuit, elle risque (…)

L’opérateur très connu des habitants d’Anosizato, Rasoarimino Juliette, a été abattu par quatre hommes armés sur la route entre Faharemana et Manalalondo, ce mercredi 4 mars 2009. Cet opérateur évolue dans le secteur du transport et de la collecte de produits locaux. Les quatre assaillants, à bord d’une voiture Peugeot 405 de couleur blanche, immatriculée 9866 TAG étaient armés de kalachnikovs. Ils ont tiré sur la voiture transportant Rasoarimino Juliette, la tuant sur le coup. Les (…)

Les fumées des bombes lacrymogènes ont été dispersées sur tous les quartiers avoisinants le centre ville ce mercredi 4 mars 2009. Depuis la place du 13 mai, jusqu’à Antaninandro. L’EMMONAT ne se contente plus d'éléments à pieds. Il y a aussi une partie de ses éléments qui voyagent en camion, et lancent des bombes lacrymogènes à des gens qui se réunissent sans raison évidente. Le lancement des bombes lacrymogènes se fait même depuis les camions. Ce cas s’est présenté sur le pont de (…)

La peur sur la ville. Les forces de l’ordre ont réussi à empêcher le meeting de la Place 13 mai prévu hier mercredi 4 mars 2009. Elles ont dispersé par des tirs en l’air et des jets de gaz lacrymogène toutes tentatives de regroupement d’individus. Mais au fur et à mesure des réactions des jeunes gens qui les excitaient, la tension et les affrontements ont gagné les quartiers populaires. Les habitants des quartiers d’Antanimena, Ankazomanga, Vasakosy, Antohomadinika, 67ha Est, Isotry, (…)

Les « andrimasom-pokonolona » ou vigiles de quartiers ont encore fait parler d’eux hier mardi 3 mars dans les quartiers du IIe Arrondissement de la capitale. Les forces de l’ordre ont dès le milieu de la matinée du lever les barrages érigés par les « andrimasom-pokonolona » sur la route d’Ambohipo. Mais après que le meeting de la Place du 13 mai s’est achevé, des barrages sont de nouveau érigés dans plusieurs quartiers de cet Arrondissement : Ankatso, Ambatoroka, Andohan’i Mandroseza, (…)

Le général en retraite, Ratrimoarivony Guy et des leaders de syndicats, des leaders de la Plate-forme de la société civile ont réfléchi durant quelques jours et rédigé des suggestions de résolution de crise. Ils ont constaté que les sociétés civiles étaient un peu restées à l’écart du problème qui se pose actuellement au pays. Aussi, ont-ils décidé de faire entendre leurs voix. De leurs réflexions et constats, ils déduisent que la seule issue est la dialogue. Dans cette optique, ils ont (…)

Le « Belle Rose » est parti du port d’Antalaha vers 16h le vendredi 20 février à destination de Toamasina. Il a pris l’eau dans la même nuit selon les témoignages d’une jeune fille qui a survécu au naufrage. Des gilets de sauvetage ont été distribués, a-t-elle raconté. Et tous se sont précipité sur un radeau de fortune. Les premiers à périr étaient les hommes poursuit-elle, à cause de la faim car il n’y avait rien à manger et tous étaient agrippé à ce radeau, une partie du corps dans (…)

Aussitôt après le face-à-face d’Ambohimanambola, le leader des manifestations de la Place 13 mai, Andry Rajoelina, a rendu visite à ses partisans encore à l’hôpital Ravoahangy Andrianavalona Ampefiloha. Accompagné de son épouse, il leur a apporté du réconfort, des vivres, des effets vestimentaires et de l’argent. Il a aussi promis à quelques malades de faire le nécessaire pour certains médicaments qui doivent être importé. Le nombre exact de blessés qui ont été hospitalisés demeure (…)

400 personnes par jour travaillent durant sept jours pour construire 5km de pistes et pour entretenir cinq autres kilomètres dans la commune rurale d’Ampasimadinika, district de Vatomandry, région Atsinanana. Elles reçoivent des vivres en contrepartie de leur travail. C’est le procédé « Vivre contre Travail » ou VCT qui utilise la méthode de haute intensité de main d’œuvre ou HIMO. Les pistes en question serviront de voies de desserte et de communication à quelque 500 habitants qui (…)