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29 juillet 2020 à 20:14 | diego (#531)

Bonjour,

Il faut voir plus loin et anticiper....

Oublions la loi de finance, la croissance économique, pression fiscale....etc...Madagascar est un pays dans lequel les pouvoirs sont complètement dysfonctionnels. Les pouvoirs Exécutif, Législatif et Judiciaire légifèrent mais ils ne fonctionnent pas vraiment.

Partout, et les difficultés sont plus grandes encore dans les pays sous-développés, l’exercice de pouvoir devient de plus en plus compliqué. On légifère trop. Les lois telles qu’elles apparaissent actuellement à Madagascar par exemple sont dans un désordre excessif.

La longueur des textes, leur non-applicabilité, tout cela est le produit du travail d’une classe politique affaiblie, qui ne cesse de subir une crise politique récurrente, depuis plusieurs années, et pour en sortir, recourt à une réforme constitutionnelle pour accommoder les tenant de pouvoir, qui ne fait qu’aggraver la situation politique et plonge le pays dans une autre crise plus grave :

- une crise Constitutionnelle.

En politique, on attend tout le temps le mot réforme. On peut remarquer que dès qu’on prononce le mot réforme, cela signifie directement, c’est la guerre de position. Dans les pays pauvres, dès que vous avancez ce mot, les dirigeants et les responsables politiques imaginent immédiatement qu’il s’agit de leur reprendre ce à quoi ils tiennent, mécaniquement, tout est bloqué. A mon sens, psychologiquement, il faut employer le mot adaptation. Les gens, les politiciens comprennent bien mieux ce qu’on attend d’eux, Adapter, avec la mondialisation effrénée, les gens comprennent bien leurs responsabilités.

Madagascar est un pays rural. Et aussi, un pays marchand.

C’est un pays très conservateur. Les dialogues y sont, par nature, très compliquées, mais, dans ce pays, complexe soit-il, les dialogues sont des vertus et constituent le colonne vertébrale du pays, les dialogues cimentent le Fihavanana.

Je vois ici un lueur d’espoir, un moyen, le plus efficace, pour faire face à la pandémie et le récession économique, les chefs des villages.. C’est à dire, utiliser les autorités naturels des chefs des villages, ou chefs fonkotany pour faire passer rapidement les messages du pouvoir central.

Le pouvoir politique et le pouvoir ancestral doivent être obligatoirement cohabités à Madagascar, sans quoi, le pays sera continuellement victime de coup d’Etat, et la pauvreté s’aggrave. Une pauvreté qui est notamment aggravé à cause de la destruction systématique des structures des pouvoirs ancestraux à Madagascar et en Afrique.

Le développement est donc structurellement difficile à mettre en place à Madagascar si les dirigeants ne cherchent pas à adapter, intégrer le pouvoir ancestral dans les pouvoirs politiques, Exécutif, Législatif et Judiciaire.

Par exemple.

Il est impossible d’arriver à une autonomie alimentaire sans intégré dans le programme et les objectifs les paysans. Le pays n’a pas besoin de faire venir des grosses industries agroalimentaires étrangères pour atteindre ses objectifs :

- une arrivée qui pose plus des problèmes politiques et juridiques, et non désirée par la population.

Le développement doit être pensé et mis en place avec la complicité et donc la confiance totale de la population envers le pouvoir :

- et non cette espèce d’idée développement que personne ne comprenne vraiment pas, les gens voient seulement que le système enrichisse seulement les tenant des pouvoirs, les autorités politiques et leurs familles....

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