C’est la fin des haricots mais le grand dadais n’a toujours pas compris. Sa séance de pleurnicheries d’hier n’ y a rien fait, son peuple ne veut plus de lui et de sa clique, il ne veut pas qu’il reste une minute de plus. Mais sa seigneurie, comme son idole l’Amiral crapule, à l’époque, refuse de partir. Monsieur veut finir son mandat, il ne déserte pas, soldat un jour, soldat toujours… ça prêterait à rire si l’heure n’était pas aussi grave. Ce bon à rien n’a rien foutu pendant 16 ans ( 8 km d’une route départementale inaugurée en grandes pompes, un téléphérique et des bus électriques qui marchent avec une électricité qu’on n’a même, un stade bâti à coup de milliards que la CAF refuse d’homologuer, une plage qui ressemble de très loin à Miami beach…un peu léger, tout ça. Ah si quand même, rendons à césar ce qui lui est dû : ces Boeing vendus au nez et à la barbe de Trump, un rejeton formé par une école hôtelière suisse aux frais de la princesse, le dressing de madame où trônent des robes et des chaussures hors de prix qui auraient fait pâlir de jalousie Imelda Marcos qui, pourtant en a vu d’autres… chapeau, ce n’est pas à la portée du 1er gredin venu). Pas grave, il va réaliser en 3 ans ses promesses de campagne. Il est complètement hors sol, le pois chiche qu’il a dans le cerveau n’est pas assez gros apparemment pour l’aider à réfléchir ; mais ses proches, notamment son épouse qui n’a pas l’air d’être aussi idiot, ne sont-ils pas capables de le ramener à un semblant de raison ?
Les carottes sont cuites, n’en déplaise à la cour d’abrutis qui ânonne ici que c’est lui qui aura le dernier mot, il finira par déguerpir. Les rats commencent à quitter le navire, l’Armée ne tardera pas à le lâcher. Mais surtout, la rue clame le désespoir et le ras le bol d’un peuple qui demande justice, cette justice que seul son départ rendra.
Les gens d’Imeritsiantosika qui ont fait 17 km à pied pour rejoindre Tanà ... Les artistes (Ambondrona, Rolf…) qui viennent de plus en plus nombreux grossir le rang des révoltés, ces bénévoles qui se privent pour apportent à boire et à manger aux résistants, Rajoelina, entends-tu ?