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Editorial

When I loved myself enough

samedi 30 juillet 2011 |  1588 visites  | 16 commentaires 

Georges Rabehevitra nous reviendra au mois de Septembre. Pendant cette période, nous vous invitons à prendre un peu de recul par rapport à l’actualité. La rédaction vous propose aujourd’hui de lire ou relire un texte fréquemment attribué à Charlie Chaplin, mais qui a été en fait écrit par une femme écrivain du Colorado, Kim Mc Millen. Traduction.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité.
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre.
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle… la Plénitude.
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est… le Savoir vivre.

Kim Mc Millen

16 commentaires

Vos commentaires

  • 30 juillet 2011 à 07:33 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    Georges RABEHEVITRA

    Bonnes vacances,Monsieur l’Aoûtien !!

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 30 juillet 2011 à 08:54 | poiuyt (#584)

    le jour où je me suis aimé vraiment, je me suis senti libéré, plus spontané, allégé de considérations complexes, auxquelles j’étais plutôt étranger

  • 30 juillet 2011 à 10:16 | rabri (#2507)

    Je ne me suis jamais posé de question à ce sujet. Je me suis toujours aimé car Dieu m’a créé et je n’ai pas le droit de le gaspiller. Point Barre !

    « Izay nanao ny maraina hifandimby amin’ny alina no nametraka tam-poko koa ny fitiavako anao sy ny tenako »

  • 30 juillet 2011 à 14:47 | Lefona (#4584)

    Moi, je pense que ce serait bien que le GR soit en vacance indéterminé, sérieux e ! parce que je le trouve nul, sans talent et surtout...improductif (dans le sens large) ! Il y a des sujets qui font bouger les choses et puis il y a les autres qui ne font qu’entretenir la gélatine. Votre tonton s’est réservé à cette deuxième catégorie : remuer la fiente du passé, avec un type de son genre M/car ne pourra JAMAIS s’en sortir !! Et puis ce n’est pas seulement le sujet, c’est surtout la façon dont c’est présenté ! ...franchement souvent c’est la réaction des forumistes qui SAUVE l’édito ! Et c’est normal, car tous ici sont animés par LA CHOSE ! Bon tonton est en vacance ? Mince pourquoi on ne ferai pas un buzz pour savoir POURQUOI il ne fait pas son truc ce samedi ? ou est-il ? Dans quel but ?...à l’image du déplacement de ANR ! Ce serait juste non ? finalement, ce ne serait que trop d’honneur !

    Du coup la rédac nous pond un sparadra du style de Kim Mc Millen ! Bon...c’est déjà cà ! Donc on play le game et on se demande pourquoi ce choix ? On sait que l’offre est dirigé et que celui qui va se sentir morveux, va sortir le mouchoir pour se moucher. Donc je sors le mien et je dis qu’il est donc question d’estime de soi, d’Authenticité, de la Maturité, de Respect, d’ Amour propre, de la Simplicité, d ’Humilité, de la Plénitude, et de Savoir vivre.

    Ouais, c’est tout joli tout ça, mais j’adresse cette question à la rédac . VOUS MADAGASIKARA tribune, détenez-vous seulement la Maturité et le Respect ?....Déjà par respect, seriez-vous apte à me répondre ? J’attends de voir, j’attends pour voir !

    • 30 juillet 2011 à 16:06 | rakrisi (#5859) répond à Lefona

      Je trouve que ce n’est pas fameux de discréditer notre tonton Géo pendant son absence ici.Il serait mieux de se taire ou de ne pas lire son édito et tout le monde sera content.Merci quand même pour tous les forumistes de M-T pour leurs participations actives appréciées différemment par chaque lecteur

    • 30 juillet 2011 à 16:42 | Lefona (#4584) répond à rakrisi

      Pour être discrédité, il aurait fallu avoir du crédit ! Son édito est destiné ...« à tout le monde »...n’est-ce- pas ?...et tout le monde n’est pas content, donc me ! Mazava ? Donc votre argument ne tient pas !

    • 30 juillet 2011 à 18:40 | Stomato (#3476) répond à Lefona

      Qu’il est doux de ne rien faire, quand tout s’agite autour de soi.

      Qu’il est facile de critiquer/contester la production d’autrui quand on reste soi même improductif.

      Quand on n’est même pas capable de s’aimer soi-même, comme apprécier les autres ?

      Enfin, la critique est aisée mais l’art est difficile.

    • 30 juillet 2011 à 19:13 | Jipo (#4988) répond à Stomato

      Il y a toujours des rentre dans le choux , après tout le monde et à propos de tout et rien , les absents ont toujours tors , Tonton n’échappe pas à cette règle , mais de taper sur les absents est le privilège d ’ une catégorie d ’ individus, dont le titre en exprime à merveille la catégorie, et ,qui n’est pas en voie de disparition , n’est pas un Da Fily qui veut ...

    • 30 juillet 2011 à 21:23 | da fily (#2745) répond à Jipo

      HI, j’entends bien Jipo, j’entends bien aujourd’hui ce bruissement qui peut conférer à ma sérénité du moment, Stomato le décrit bien ci-avant. Quoique je puisse trouver votre mot du jour assez sibyllin, car est-ce celui qui s’aime qui ne soit en voie de disparition ? Ou serait-ce le villipendeur d’absents ? J’ose estimer justement la votre d’estime, il faut cultiver la richesse des esprits, et on peut admettre également n’est pas arrosoir ou semence qui veut, le jardin est autant fourni de chienlit que de turgescentes ou vivaces plantes.

      Les « qualités » conclusives ponctuant le texte de cet édito sont certes de louables et respectables ingrédients de l’homme accompli, certes, mais à chacun son cheminement pour y voir son reflet : n’est-il pas celui-là qui ne trompe pas ?

      Ahhh ! s’aimer, s’aimer du plus simple appareil moral qui soit, croire en son regard, en sa mimique du matin réplique froissée mais fidèle, prendre son pouls existentiel et en tirer ses convenances. Sans un minimum d’hypocrisie, point d’amour durable de soi, soyons magnanime, la nature elle même encense perpétuellement les compromis. S’aimer avec esprit et détachement, et se consacrer aux autres en écoutant, en donnant tout simplement le change, la mesure dont on soit capable, uniquement celle-là.

      S’aimer mais pas trop, je veux garder cette honnêteté, mon prochain n’est pas forcément celui que je crois, et l’aimer comme je m’aime provoque mon moi profond. L’homme, foncièrement perturbable se soumet, malgré son atavisme indécrottable, aux sirènes du bonheur individuel avant tout et s’aimer est donc profondément humain, la limace ne peut en dire autant, même si elle broute la salade. D’ailleurs, si karma est incontournable, il faudrait se muer en végétarien convaincu, et continuer à manger assidument la laitue, mais je suis faillible, et il me faut garder quelques tares à corriger pour mes jours prochains, à chaque jour suffit sa peine, et quand on est feignant...

    • 30 juillet 2011 à 22:24 | Lefona (#4584) répond à Jipo

      Eh oui Jipo , il y a aussi des rentre-dans-les-affaires-qui-ne-me-regarde-pas ! Oula, c’est le Basile en moi qui ressort ou quoi ? Des nostalgiques du jacques-a-dit ! Il faut de tout pour faire un monde ! Et puis votre oncle, peut à tout moment intervenir, donc il n’est pas absent ! C’est pas les cyber cafés qui manquent où qu’il se trouve, non ?

    • 30 juillet 2011 à 23:21 | da fily (#2745) répond à Jipo

      Et les pointes qui trainent en raclant le bitume s’émoussent dans des coups dans l’eau, si elles ne finissent rouillées à trop chercher vainement le coeur de cible.

      Love myself est un auto-satisfecit qui concerne aussi lefona, non ? s’accrocher aux basques du tonton dominical sans arriver à suivre la cadence est indigne d’une arme blanche, et je conclus que j’ai même du mal à le voir en crochet de tricot. Je le récapitule en tricoteur grognon bon à broder...ou à un fouet de battoir à mayonnaise.

      I love everybody est-il le pendant de I love myself ? Yourself is it enough for me ? Simplicité, humilité, et timidité font bon ménage, j’envie le timide qui se perd en conjectures personnelles en évitant d’ouvrir sa gueule pour faire ch’ier les autres. Et l’autre rabri, rabougri de sa personne, déifier autant sa condition en se sachant résultat de la volonté divine, faut pas avoir peur de rencontrer le Christ un jour ! Mais comme le dit le lance-roquette du forum : il faut de tout pour justifier l’existence du genre humain, les gratteurs de dos autant que les grattés.

      Allons, gardons la poésie pour les seules fleurs qui vaillent, l’aridité des humeurs de certains laisse entrevoir un plafond placé assez bas sur l’échelle des réjouissances, une éclaircie leur serait vécue comme dérèglement climatique. A croire qu’ils ne vivent que de yang, ou besoin d’être flatté ? Et bien soit, c’est humain après tout...

    • 31 juillet 2011 à 00:03 | Lefona (#4584) répond à da fily

      Du Da fily, en auto-amour et...grinding !...chut...sortons en silence !! ..chuut !

    • 31 juillet 2011 à 16:02 | Jipo (#4988) répond à da fily

      Da Fily hi 2 .
      A votre avis , pensez- vous que je puisse penser que les gens qui s’aiment , soient en voie de disparition ?
      L ’interéssé , comme vous pouvez le constater ne s’est pas posé cette question .
      Il est certain qu’ un peu d’amour propre n’ a rien de nuisible, comme toutes choses : prises avec modération , ce n’est que lorsqu’on quitte cette modération et que l ’ on commence à flirter avec l ’ intolérance et l’intégrisme ,« cet amour de soi », devient si exclusif , voir totalitaire, que d ’« amour », il n ’ en reste rapidement plus pour personne , à part pour soi-même , c’est là que les choses se gâtent , et qu’un peu de « YIN » est souvent responsable , de par son manque ; et sur ce sujet , rares sont ceux capables de diagnostiquer & rééquilibrer les chakras , pour résoudre ce problème et vous sortir de cet « amour » devenu enfer .

    • 31 juillet 2011 à 16:23 | Jipo (#4988) répond à Lefona

      Tonton Georges n’est pas la propriété de quiconque, et jipo n ’ y échappe pas .
      Ne peux que lui souhaiter de ne pas avoir besoin d’aller dans un « cyber coffee », pour intervenir ou répondre sur MT , et qu ’ il possède bien un ordi pour cela .
      Vous avez sans doute occulté qu’il y a aussi amateurs de« diagnostiqueurs » qui posent le doigt , ou , dans le meilleur des cas : ça dérange, jipo se reconnait dans cette catégorie, et ne peux que regretter qu ’ elle vous dérange à ce point de l’ envoyer en vacance « CDI »
      Il n’empêche que je n ’ ai pas oublié votre poste ( entre autres ) faisant état d ’ Alfred Grand Didier , aussi différent que nous soyons nous avons la lecture de ce grand « Monsieur » en commun , ce qui pourrait induire certains centre d ’ intérêts identiques communs , à temps perdu bien sur , etsi vous en avez les moyens , ce que je n’ai pas .
      Chacun a un « autre qui sommeille » en soi meme son pire ennemi .

    • 1er août 2011 à 00:00 | Radôdôsy (#164) répond à Lefona

      Heureusement que c’est une personne comme lefona qui discrédite Tonton Georges, autrement c’aurait été grave !

  • 31 juillet 2011 à 22:34 | el che (#344)

    Bonsoir à tous !
    La partie la plus importante de cette prose est à mon sens l’estime de soi. Elle induit à la fois les facteurs intrinsèque et extrinsèque. En effet, nous sommes davantage ce que nos semblables pensent de nous, que ce que nous pensons de nous- mêmes (avis à Bekamisy)
    L’estime de soit est conditionnée par la place que nous avons prise dans la société, et le reflet positif que cette société nous renvoie. Etre utile et reconnu en tant que tel, dans son l’environnement. Cette harmonie interne permet d’être « en paix avec soi-même », engendrant ainsi un équilibre nous permettant de réagir avec discernement face aux différentes épreuves que nous rencontrons.

    A ce propos, je suis tenté de parler de la transposition la citoyenneté et la politique.
    En politique, beaucoup de nos citoyens misent sur la prépondérance de l’intelligence de l’individu pour garantir la bonne gestion de la nation. Or, on peu faire usage de l’intelligence à des fins louables, ou au contraire pour des entreprises maléfiques et égocentriques. A ce titre, la culture d’Ikotofetsy sy Imakaha nous dessert.
    Pour notre essor commun, la meilleure des garanties reste l’élévation de la conscience collective, que je définis comme la somme d’intelligences individuelles, affutées par les dialogues constructifs, des compromis et des résolutions consensuels. L’état régalien est efficient s’il reflète cette conscience collective, sait faire l’inventaire des besoins humains et des moyens économiques. A partir de ce constat définit les objectifs à atteindre. Un concept, consigné dans une charte ou manifeste avec l’idéologie est le programme de société basés sur le développement économique et social. Et le tout porté à la connaissance des citoyens.
    La fédération autour de ces idées dépasse largement la considération du père fondateur, et survit à ce dernier. L’individualisation de l’état conduit toujours vers la dictature.
    El che