Créer le comité national de normalisation pour le respect des normes des produits de l’industrie malgache, appliquer les décrets de loi sur les exportations et sur la concurrence, renforcer la confiance entre les industries et le gouvernement. Ces mesures sont à prendre avant la fin de cette année pour améliorer et développer le climat des affaires à Madagascar.
C’est ce qui a été convenu hier, lors de la réunion entre les membres du Syndicat des industriels de Madagascar (SIM), le ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie, Ivohasina Razafimahefa, le ministre des Finances et du Budget, Haja Nirina Razafinjatovo et le directeur général de l’Edbm.
Recherche d’alliés
En effet, Madagascar affrontera le marché des Communautés économiques de l’Afrique ou de l’Océan Indien, notamment après son adhésion dans ces communautés. Ceci nécessite a priori que les produits Malagasy répondent aux qualités et aux normes imposées. et pour qu’en contrepartie, les produits intrants des pays de l’Afrique les respectent.
Par ailleurs, Madagascar adoptera de nouvelles stratégies pour atteindre la compétitivité. « Nous allons trouver des pays, de la Sadc, de l’Afoa pour devenir nos alliés. », souligne le ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie.
La surveillance et la rigueur sur les produits, notamment sensibles, des industries malgaches seront également appliquées, bien qu’à l’heure actuelle, les laboratoires de surveillance des normes demeurent insuffisants.
Notons que le SIM regroupe 85 membres dont 77 entreprises, 4 groupes d’entreprises et 4 associations professionnelles.
Ce syndicat représente également 10 secteurs d’activité industrielle. En d’autres termes, un peu moins de 40 000 emplois salariés.
