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Interview

Lovanomenjanahary Marline

Une visionnaire de l’écologie, récompensée par « Green Talents »

mardi 4 novembre 2014

Lovanomenjanahary Marline fait partie des 25 jeunes scientifiques de premier plan reconnus et sélectionnés par un jury de haut niveau, pour entrer dans la cour des grands et fréquenter des instituts et des experts parmi les plus réputés mondialement. Lovanomenjanahary Marline est étudiante PhD en botanique et a décroché sur quelque 800 candidatures en provenance d’environ 100 pays, ce ticket « Green Talents – International Forum for High Potentials in Sustainable Development » qui lui permet des contacts et échanges d’idées avec la communauté scientifique et en même temps, de faire connaître ses travaux, ainsi que de jeter les bases d’une coopération future.

Afin d’encourager leurs efforts, les jeunes talents reçoivent une invitation à revenir en Allemagne pour un séjour de recherche entièrement financé dans un institut de leur choix en 2015. La ministre allemande de l’Éducation et de la recherche Johanna Wanka, marraine de l’initiative « Green Talents », récompensera personnellement les lauréats ce vendredi 7 novembre à Berlin. Lovanomenjanahary Marline a bien voulu répondre à nos questions. Interview.

- Où avez-vous effectué vos études secondaires ? Quelle série ? Et qu’est ce qui vous a conduit à cette option botanique ? Où exercez-vous actuellement ? Quelles sont vos recommandations si vous devez conseiller la jeunesse malgache ?

Je suis originaire d’Antsirabe. J’ai effectué mes études primaires et secondaires au Lycée privé luthérien Mangarivotra à Antsirabe. J’ai obtenu mon Bac série D en 2003, puis je suis entré à la Faculté des sciences de l’Université d’Antananarivo en 2004. En 2009, j’ai obtenu mon diplôme de DEA (Diplôme d’étude approfondie) en biologie et écologie végétale à Antananarivo. Je suis actuellement en dernière année de doctorat dans le département de sciences biologiques à l’Université du Cap en Afrique du Sud.

Le domaine de la botanique est passionnant et très vaste, spécialement dans un pays riche en biodiversité comme Madagascar. Comme bon nombre de recherches en botanique, on partage notre temps entre travaux et activités sur le terrain et des analyses en laboratoire.

Au début, j’ai été fascinée par les travaux de terrain. En effet, sur le terrain, on est en contact direct avec la nature, quand on dresse des inventaires floristiques ou encore des études de la végétation.

Il y a beaucoup de champs d’étude dans le domaine de la botanique, par exemple la systématique des plantes, l’écologie végétale, la physiologie végétale … et pour chaque domaine les approches sont différentes. Vu la dégradation rapide de notre écosystème forestier, me spécialiser dans le domaine de la botanique, écologie végétale et conservation est pour moi un moyen d’apporter ma contribution dans la société.

L’éducation joue un rôle très important dans le développement. Mes recommandations pour les jeunes Malgaches seraient très simples : travailler dur, ne pas négliger les études, et continuer les études dans un domaine qui vous passionne. Comme le disait François de La Rochefoucauld ; « l’éducation que l’on donne d’ordinaire aux jeunes gens est un second amour-propre qu’on leur inspire ».

- Concrètement, tout le monde connaît la botanique, ce sont les fleurs, les plantes mais qu’est ce que la bryologie ? Il paraît que c’est un nouveau terrain que vous êtes en train d’explorer.

La bryologie est l’étude des bryophytes. Les bryophytes sont les plantes non vasculaires, elles sont classées en trois phylla : mousses (Bryophyta), hépatiques (Marchantiophyta) et anthocérotes (Anthocerotophyta). Ce ne sont pas des plantes à fleurs. C’est un ensemble végétal très ancien (450 millions d’années) et très diversifié dans la zone intertropicale. Elles représentent un groupe pivot pour la compréhension de l’évolution du règne végétal sur terre. Ce groupe clé de l’arbre du vivant, est largement sous-étudié à l’échelle mondiale.

On compte plus de 15 000 espèces de bryophytes réparties dans 1 200 genres dans les régions intertropicales. Dans les zones tropicales, les bryophytes ont fait l’objet de peu d’inventaires systématiques. Pour le cas de Madagascar, 1140 espèces de bryophytes dont 727 espèces de mousses et 385 espèces d’hépatiques et d’anthocérotes ont été recensées jusqu’à maintenant. Le taux d’endémisme est environ 30%. Ainsi, ce groupe de plantes, peu connu, participe grandement à la richesse biologique de ce hot spot de diversité que représente Madagascar et les îles voisines. Mais jusqu’ici elles ont fait l’objet de très peu d’études, du fait du nombre réduit d’experts à travers le monde, et de l’absence de spécialistes à Madagascar.

- Quel est l’intérêt de ces recherches et études de la bryologie pour l’espèce végétale et l’agriculture ou pour l’humanité ?

Les bryophytes jouent un rôle primordial dans la régulation du climat local. De nombreuses espèces sont capables d’absorber et de restituer parfois 10 fois leur poids en eau. Cette fonction est majeure dans le contexte du changement climatique, en particulier dans les forêts tropicales où leur biomasse est importante. Au plan édaphique, elles jouent un rôle déterminant dans les écosystèmes concernant les cycles nutritifs de minéraux. Compte tenu de leur structure simple, pour la plupart unicellulaire au niveau des feuilles, elles présentent une grande sensibilité environnementale, et peuvent ainsi servir de bio-indicateurs des écosystèmes. Elles ont été utilisées en milieu tempéré également comme bio-indicateurs de polluants atmosphériques et aquatiques. Leur étude peut contribuer à mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes et à mieux gérer les ressources issues de la biodiversité.

Elles servent également d’abri à toute une faune de micro invertébrés et de jardins suspendus pour de multiples espèces de plantes épiphytes (orchidées, micro-invertébrés …).

De récentes études ont mis en évidence l’existence de nouvelles molécules dans ces plantes pour des applications pharmaceutiques (notamment anti-cancérigènes) et cosmétiques, ces plantes livreront peut être les molécules de demain.

- Quelles sont les étapes que vous avez franchies et qui ont persuadé le monde scientifique qu’il faut vous aider et vous encourager ?

Mes débuts dans le domaine de la bryologie ont consisté à prendre part à une expédition scientifique dans le Parc national de Marojejy menée par le Dr. Claudine Ah-Peng (Université de La Réunion/Université du Cap) et une équipe de chercheurs en bryologie tropicale, dans le cadre d’un projet de recherches financé par la Fondation française des recherches en biodiversité en 2009. Suite à mon expérience de terrain, Dr. Ah-Peng m’a invitée et formée à l’étude de ces plantes à l’Université du Cap et avec son collègue Pr. T. Hedderson, ils m’ont ensuite encouragé à poursuivre des études doctorales. En novembre 2010, j’ai été sélectionnée pour prendre part à un mois de terrain dans le sud–ouest de Madagascar, organisé par le Tropical Biology Association (Cambridge), qui a porté sur l’écologie des forêts sèches. Cette expérience a soulevé ma curiosité sur la diversité et la conservation des habitats hautement menacés de la zone de l’océan Indien, pour lesquels la connaissance sur les petits organismes tels que les bryophytes reste faible.

Entre 2010 et 2011, j’ai obtenu deux bourses de stage du gouvernement français (BGF), pour me former sur la bryologie à l’Université de La Réunion et à l’Université du Cap. Plus précisément, ces stages m’ont permis de me perfectionner dans l’étude de la bryologie tropicale.

Les travaux de terrain au contact de spécialistes des bryophytes africaines, les inventaires des spécimens d’herbiers réalisés sur les bryophytes de Madagascar et les différents stages sur la bryologie tropicales que j’ai entrepris ont fait naître mon émerveillement pour ces petites plantes, ô combien diverses et importantes dans nos systèmes insulaires.

En 2012, J’ai obtenu une bourse d’étude par une organisation internationale s’appelant OWSD (Organization for Women in Science for the Developing World). J’ai pu ainsi commencer mon doctorat sur les bryophytes de Madagascar à l’Université du Cap.

En plus de mon parcours académique, je pense que mes qualités d’adaptation (nouveau pays, apprendre une nouvelle langue etc.), ma persévérance, liée à une forte volonté d’apprendre et de se former et ma passion pour l’étude de ces plantes font partie des atouts qui ont persuadé la communauté scientifique de m’aider dans mes recherches. De plus, être originaire d’un pays en voie de développement et d’être une femme dans le domaine scientifique m’ont permis d’accéder à des bourses d’étude qui m’ont encouragé à continuer dans ce domaine.

- La communauté scientifique internationale réunie au forum auquel vous participez, attend des résultats de vos recherches et elle parle de « résultats émergents » ; qu’est ce qu’on entend par « résultats émergents » ?

Des résultats novateurs et inédits ; les recherches que je mène s’intègrent à celles d’un groupe de recherche, qui s’intéresse à l’effet du changement climatique sur les iles. Les îles continentales ou océaniques accueillent une flore et une faune riches et diversifiées, mais nous connaissons encore peu les effets du changement climatique sur ces environnements tropicaux isolés et sensibles. Pour cela, j’utilise un groupe de plantes comme bioindicateurs de ces changements ; comme modèle afin de mieux comprendre l’accumulation de la richesse spécifique à l’échelle régionale et globale dans un hotspot de biodiversité et comme modèle pour proposer de nouveaux plans de conservation et de gestion des forêts tropicales pour ces milieux insulaires.

Recueilli par Raw

15 commentaires

Vos commentaires

  • 4 novembre 2014 à 09:29 | Eloim (#8244)

    Nous nous connaissons à la Faculté des Sciences. On a pu suivre son parcours qui est assez brillant. Continuez davantage !

  • 4 novembre 2014 à 11:28 | Paulo Il leone (#6618)

    Bravo Marline ! Puissiez-vous faire des émules parmi la jeunesse Malgache !
    Elle a grand besoin de modèles comme vous pour contre-carrer l’image lamentable que donnent les « zélites » politico-militaro-économiques et religieuses de ce pays !

  • 4 novembre 2014 à 12:02 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    L’écologie,c’est à la mode, à l’heure actuelle.
    Souvenez-vous de « KYOTO »..même le CANADA s’est débiné ..mais « PARIS » se prépare pour fin 2015.
    L’écologie ,elle peut rapporter « GROS » pour les intellectuels mais « RIEN » pour la masse qui n’a pas accès,même à l’eau.

    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefazrisoa@gmail.com

    • 4 novembre 2014 à 12:17 | Stomato (#3476) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Pour une fois votre dernière phrase n’est pas fausse...
      C’est bien de mettre en avant la réussite universitaire de cette jeune femme. Elle n’est pas seule dans ce cas, à avoir obtenu une distinction internationale pour des travaux théorique.
      Mais pour paraphraser une citation désormais célèbre à Madagascar : Est-ce que cela se mange ?
      Plus précisément comment peut-on envisager une transmission des résultats de ses travaux dans la vie au jour le jour des Malgaches ?

      Le problème de l’accès à l’eau est un vrai faux problème.
      Il y a beaucoup d’eau à Madagascar... sauf dans les villes qui n’ont pas été conçue pour une population aussi importante, et les installations d’origine n’ont pas été développées au fur et à mesure. En campagne la déforestation à fait sont œuvre, les microclimats qui retenaient l’eau de pluie ont disparus avec la perte des arbres.
      La désertification est le résultat d’un libre choix fait par les Malgaches.
      Il serait temps de faire le choix inverse, et attendre 50 ans pour que la foret ou que des bois aient repris le droit de vivre.

    • 4 novembre 2014 à 12:34 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Stomato

      Stomato,
      - « NOUS SOMMES RAREMENT EN PHASE..MAIS NOUS NOUS RESPECTONS MUTUELLEMENT » ;
      Je reviens à l’écologie,c’est à la mode malheureusement,derrière c’est du « busness../des affaires lucratives »,au détriment des « POPULATIONS ».
      J’ai remarqué une fois :
      - « Les Malgaches ont changé de nourriture de base== »le maĩs"==,en regardant une cantine scolaire.
      Il y a 51 ans,j’avais proposé de monter des « soupes populaires/coopératives »avec différentes ONG (-secours carho,miserio-secours populaire et notre propre organisation-) à base de maĩs (-surplus agricole américain pour régulariser le marché mondial.
      J’ai jeté l’éponge à cause de l’hypocrisie de chacune des organisations ;
      Maintenant..quelle surprise en voyant l’assiette de cantine scolaire pleine de maïs.-référence PAM

  • 4 novembre 2014 à 12:52 | Turping (#1235)

    Bravo Lovanomenjanahary ,
    - En connaissant bien le domaine dans lequel vous faîtes la recherche sur la « bryophyte » , c’est très intéressant !
    Dans le domaine pharmaceutique comme écologique il y a des perspectives à voir .Le groupe l’Oréal par exemple vient à Madagascar pour trouver des plantes endémiques ,dont les plantes fournissent des molécules pour les crèmes « anti-âge » dans la région de la SAVA ,ailleurs ,...du côté environnemental ,cela pourrait-être aussi la recherche dans le domaine contre les pollutions urbaines .
    - Ancien élève de l’étude pharmaceutique ,cela me rappelle un peu « la classification des lignées botaniques » avant de faire la spécialisation DEA en Biologie (France),aussi titulaire de Licence de Maths .

    • 4 novembre 2014 à 13:13 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Turping

      Turping,
      Quelle fierté de rencontrer des « MALGACHES » dans diverses branches de métiers, en France !
      Mais il y a un point commun :
      - « Madagascar passe en second plan »,c’est humain et la vie de la « FAMILLE ».
      Ou
      Pour passer des vacances,à Madagascar, dans les grands hôtels,avec la fierté de la FAMILLE,sur place==en DAFy e !
      Et en ramenant ,en Europe,quelques jeunes pour les études==paraît-il==,mais en réalité pour aider à garder les gosses ou faire de la « BONNE à TOUT FAIRE » ;
      SANS RANCUNE !

      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 4 novembre 2014 à 16:42 | Turping (#1235) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Basile,
      - J’ai bien saisi ce que vous vouliez dire .
      - Je conseille plutôt les malgaches ,les étudiants ou étudiantes de faire les études universitaires à Madagascar pour finir leur 1er cycle ou 2ème cycle avant de faire leur spécialisation à l’étranger (France ,Turquie ,...)s’il n’y a pas d’autres moyens alternatifs pour finir ses études , puis de retourner servir son pays .
      - Beaucoup sont tentés de trouver aussi des débouchés ,des emplois plus rémunérateurs ,intéressants après sans vouloir y retourner si l’occasion se présente.
      - Oui, le faît de sortir pour être réduit à l’esclavage sans vraiment réfléchir est une erreur monumentatale .Le premier cycle ,la 1ère année et année universitaire est une épreuve très dure car les non boursiers sont obligés de faire les petits boulots pour subvenir à leurs besoins ou suivre n’importe qui ....Dommage car les échecs sont fréquents dans le premier cycle. Or ,ce ne n’est pas le de la démoiselle qui a préparé son doctorat ici ,tant mieux !

    • 4 novembre 2014 à 16:44 | Turping (#1235) répond à Turping

      ....monumentale....

    • 4 novembre 2014 à 18:22 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Turping

      Pour l’histoire de salaire,à Madagascar,nous ne sommes pas encore,au niveau de 1968 en France==soit 50 ans de retard==« AVEC le même »ENVIE" que les salariés d’Europe diversifiée.
      Les emplois créés,sont des emplois qui rendent pauvres,les salariés.
      - « IL N’Y A PAS DE PROTECTION DES SALARIES ».
      A la merci des employeurs.ou des ONGs.

  • 4 novembre 2014 à 17:48 | Razaka (#7817)

    Hello,

    Bravo à notre Jeune Compatriote et je lui souhaite une très bonne continuation et de contribuer efficacement au Développent Durable. Notamment dans l’Agriculture Malgache qui en a tant besoin (par exemple).
    Ecosystème et Changements climatiques sont des Facteurs très importants dans le modèle économique des Pays tropicaux.

    Le problème à Madagascar c’est l’absence d’encadrement de l’Etat afin de diriger les R&D au service du Développement Inclusif, qui contribue à l’évolution de l’IDH. Utiliser les ‘’Green Talents’’ à travailler de façon à ce que les Processus économiques utilisés dans le domaine fassent travailler les Pauvres et promouvoir de nouvelle ‘’Green – Production’’ pour que tout le monde en profite – et non plus d’Economie de Comptoir comme à l’accoutumé.
    L’Etat devrait donc faire des veilles Technologiques, Techniques et Economique qui sont nécessaires au redressement de Madagascar, en encadrant les R&D afin de mieux utiliser les RESSOURCES : c’est-à-dire ‘’Matières Premières’’ et ‘’Savoir Faire’’ (les Jeunes Diplômés).
    Des Think Tank dans le domaine existent déjà à Madà, mais le Pouvoir ne les écoute pas suffisamment. C’est Triste.
    Par exemple, Madagascar doit savoir transformer localement ses Matières Premières au lieu de les exporter à outrance à l’étranger.
    C’est ce que le Brésil n’a pas su développer suffisamment dans le temps et c’est une des raisons pour laquelle, le Brésil est en train de fléchir dangereusement vers même la récession en ce moment.

    Nous avons des Jeunes Diplômés très brillants à Madagascar, mais il n’y a que les Guignols qui ne savent pas les utiliser efficacement au Service de la Nation. Le Pouvoir perd son temps à des choses complètement inutiles.

    Best Regards

  • 4 novembre 2014 à 18:14 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Ecologie ...
    Le Président français,François Hollande,a souhaité que l’industrie française s’intéresse à l’exploitation des sables bitumeux au Canada (-et demain,à Madagascar-).
    - « Je souhaite que la France puisse continuer à mettre en valeur les immenses richesses du Nord-Ouest canadien,que ce soit dans les techniques d’exploitation,de transformation,d’acheminement des hydrocarbures ou que ce soit dans les constructions d’infrastructures ».
    Les écologistes français désapprouvent ...

    FH/RH=même combat !

    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 4 novembre 2014 à 20:47 | jansi (#6474)

    Cette jeune femme est une fierté pour Mada pour sà famille et ses amis pour son village ancestral et même pour l’Afrique.
    Les pro-mediocres sont nombreux yc sur ce forum. Ils n’y a rien à espérer de ceux là car ils veulent tout et tous « manger ». Qu’ils se jettent sur les poubelles. Ça aura au moins le mérite de nettoyer.
    Vivent les élites, porteurs de progrès et avenir du pays.

  • 5 novembre 2014 à 09:32 | Emyrna (#1956)

    You might be the right person to update/upgrade OUR botanical database
    www.lemurdolls.com/ravina.htm
    Looking forward to hearing from you.

  • 6 novembre 2014 à 08:56 | Haja Marline (#8630)

    Un très très bon exemple pour la génération future : issue de L.P.L.Mangarivotra, de l’Université d’Antananarivo et surtout pour la population Malagasy... Bon courage pour la suite de tes études grande sœur...

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