La hausse des tarifs de transports tant appréhendée dans les ménages a pu être évitée de justesse, suite à des concessions de l’Etat à l’issue de la réunion de concertation provoquée par le ministère de tutelle dans la capitale. A première vue, les résolutions prises par les parties concernées semblent bien bâties mais sa pratique laisserait à désirer vu l’état d’esprit engendré par la paupérisation chronique actuelle.
La plupart des points de consensus destinée à juguler la hausse facilite la tentative de corruption et les trafics en tout genre d’ailleurs.
- Des pratiques honnêtes
Tout baigne dans l’ensemble. Mais ceux qui ont décidé de ces mesures n’ont pas été assez « clean » dans leurs déclarations en annonçant qu’autoriser les minibus des 15 places à en transporter jusqu’à 18 dans la capitale n’est plus un avantage octroyé aux opérateurs qui l’ont déjà appliqué depuis belle lurette !
D’autre part, l’attribution de tarifs préférentiels aux transporteurs en commun dans les stations-service ne sera qu’une opportunité de plus pour les corrupteurs et trafiquants en tout genre en permettant l’achat de carburants à moindres coûts pour une partie des consommateurs.
Quant au projet de renouvellement du parc automobile des transporteurs urbains et la gestion des lignes et des nombres de véhicules qui y seront affectés, des coopératives s’en sont déjà mordues les doigts après avoir entériné la résolution ! Ils craignent que des responsables véreux, et il n’en manque point, ne saisissent l’aubaine pour leur extorquer des fonds de diverses façons comme il en a toujours été à chaque situation similaire...
Bref, si les consommateurs seront mis provisoirement à l’abri des impacts de l’inflation par la concession de l’Etat, de fulgurants retours de boomerangs ne seraient tout de même pas à écarter de par l’exposition des opérateurs, fournisseurs de services, aux aléas des corruptions engendrées par ces mesures relativement dérisoires.
