Le Sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) qui s’est tenu hier au CCI Ivato était axé autour d’un enjeu majeur : la sécurité et la souveraineté alimentaires.
Dans une déclaration commune, les participants ont réaffirmé leur détermination à bâtir un espace régional solidaire, résilient et prospère, notamment à travers le développement du marché de l’Indianocéanie. Le sommet a donné un nouvel élan à la mise en œuvre du Programme régional de sécurité alimentaire et de nutrition (PRESAN), en encourageant son intégration dans les politiques nationales et la mobilisation de financements dédiés.
Les dirigeants ont appelé à une transformation en profondeur des systèmes agricoles et alimentaires, misant sur une agriculture durable, inclusive et résiliente face au changement climatique. Des engagements concrets ont été pris, parmi lesquels : l’investissement massif dans la formation agricole des jeunes, le renouvellement des générations d’agriculteurs, et la modernisation des infrastructures agrologistiques.
Le Sommet a également mis l’accent sur la nutrition comme pilier du développement humain, en promouvant des politiques de santé et d’éducation alimentaire ambitieuses pour lutter contre la malnutrition dans toute la région.
Par ailleurs, la déclaration finale soutient la création de conditions favorables à l’investissement privé dans le secteur agricole, ainsi qu’une amélioration de la connectivité entre les îles pour fluidifier les échanges de produits alimentaires, dans le respect des normes sanitaires et phytosanitaires.
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Vos commentaires
Heu, ce n’est pas ce qu’un abruti de gouverneur (français)avait dit.
Ce serait plutôt la malnutrition,un droit selon lui,qui l’intéresse, et qu’il a effectivement mis en
place.
Il est connu que notre agriculture a besoin d’être modernisée : formation en nouvelle technique agricole, professionnalisation et surtout mécanisation.
Toutefois, je suis sceptique car derrière la « création de conditions favorables à l’investissement privé dans le secteur agricole, ainsi qu’une amélioration de la connectivité entre les îles pour fluidifier les échanges de produits alimentaires » se cache :
1- Une attribution d’une très grande superficie de terre agricole aux entreprises privées, notamment mauriciennes et françaises
2- Expropriation des petits paysans malagasy qui, une partie, sera convertie en salarié des futures exploitations agricoles. Cette petite partie, qui y trouvera son avantage, sera utilisée à faire taire la grande majorité spoliée et laissée de côté.
3- Une production agricole non ancrée sur le territoire et destinée à nourrir en priorité les autres îles et non les malagasy.
En gros, cette résolution va permettre aux étrangers d’accéder à et d’utiliser nos ressources (terres arables, eaux et force de travail) pour une exploitation intensive à coup d’engrais et de pesticides nocifs pour l’environnement ; pour nourrir les autres cieux et non pour répondre aux besoins des malagasy qui vont continuer à crever la bouche ouverte.
Pour moi, vu comment le projet est tourné, c’est non ! Pour rappel, Andry Rajoelina était le premier à dénoncer la concession agricole que Ravalo voulait accorder à l’entreprise Daewoo qui projettait d’utiliser le sol malagasy pour produire pour son pays et non pour Madagascar.
Pour moi, le sol de Madagascar ne doit être ouvert aux étrangers que pour une exploitation dont les produits serviront « principalement » à répondre aux besoins des malagasy sur le marché local.
« Pour moi, le sol de Madagascar ne doit être ouvert aux étrangers que pour une exploitation dont les produits serviront « principalement » à répondre aux besoins des malagasy sur le marché local. »
Autant dire que personne n’acceptera une telle contrainte et que donc Mada fera du sur place ou reculera.
IL EN LOUPE PAS UNE LE GUGUS.
Tetikasa mikendry ny hamerenana ireo taranaka taikiringa fahiny voaroaka teto, ary omena tany eto dia hanondrana sakafo ho any amin ireo Nosy hafa.
Resaka tany io. Any aminy zara raha mbola misy toerana kely azo hambolena.
Hamerina ihany koa ireo concessions fony fanjanahantany teto. Aza adino, fa mbola betsaka ny velarantany midadasika tsy nofoanan ny Repobilika voalohany ny « titres » misoratra tamin ireo voanjo nanjanaka teto. Haka ireo tany misoratra amin ny voanjo ireo ny tarana-boanjo.
Ilay faikamboanjo koa efa vonona ny hanome izany.
Salama Vohitra
Zavatra tsy ho ekena izany. Ampatsihiviko etoana fa isan’ny kiana nataon-dRajoelina an-dRavalomanana izany tamin’iny resaka Daewoo iny. Daeawoo saika hikasa hitrandraka tanimboly ka hamokatra sy hamelomana vahoaka any amin’ny taniny fa tsy hamokatra ho an’ny vahoaka malagasy na ho an’ny filàn’ny toekarena malagasy.
Amin’ny fomba ahoana no hanekena fa ny gasy aza eto tsy mahaleo ara-tsakafo ka hamela ny olona hitrandraka ny taniny hamboly hamokatra sy hamatsy vahoaka hafa ivelan’i Madagasikara.
Na inona na ino no ilazàna azy, mivarotra tanindrazana izany. Aza adino koa fa tsy handoavana haba sy hetra ny entana aondrana mivoaka an’i Madagasikara. Ao rahateo ny fanafoanana ny haba sy hetra momba ny fifanakalozana entana ara-tsakafo zay nilofosana sy nivoizina mafy dia mafy nandritry ny fivoriambe n’ny COI. Izany hoe ; tsy misy tombotsoa ho an’i Madagasikara ny fanomezena velarantany be anaovana voly ho an’ny firenena hafa. Velarantany tokony omena ny malagasy hiasàny sy hamokarany ho an’ny vahoaka malagasy. De, ny ambiny na ny ampahany no aondrana.